Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'après-PN - Page 2

  • Se soulager

    Dimanche 22/09/13

    téléchargement (2).jpegSamedi, en me réveillant, j'ai tout fait pour me rappeler le rêve que je venais de faire. Donc, je m'en souviens mais pas de façon claire. 

    J'étais entourée des mes camarades de formation, ici à l'école. Nous sommes tous souriants, je me sens heureuse. Je me sens même fière de quelquechose, comme si j'avais remporté une victoire, du genre faire un bon devoir. Je me lève et les quitte pour aller aux toilettes.  Les portes sont en formica marron avec des champs métalliques, elles sont coupées en haut et en bas donc un peu ouvertes. Je fais pipi tranquillement, la porte est fermée. Je me soulage. Tout va bien.

    Je pense que ce rêve est une belle victoire. C'est le premier depuis 10 ou 20 ans dans lequel je parviens à me soulager tranquillement.

    En fait, je ne suis pas de nature à crier victoire trop vite car je crains d'être déçue. J'ai comme l'impression que le psy aussi est content, bien qu'il ne manifeste rien. Je vais voir si mes peurs sont encore là, si elles vont disparaître petit à petit.

    Car pour bien comprendre le lien, j'avais découvert que ma peur de conduire était bien liée à la maternité. Et non à un endroit du périphérique qui aurait été lié à PN (Quand nous étions jeunes et que nous commencions à "frayer", PN habitait Porte de Montreuil.) Ce lien a été fait quand j'ai parlé de ma propre peur et des peurs de ma mère.

     

  • On fait du bon travail

    Mardi 17 septembre 2013

    Avec ce psy, on fait du bon travail.


    harcèlement moral; manipulationJ'ai l'impression d'avancer à la vitesse éclair, bien que j'ai raté quelques séances. Je n'y étais pas allée durant les congés d'été et j'avais raté une séance pour cause d'entretien de recrutement à Paris. Ce psy-là ne parle pas beaucoup. Même très peu. Je n'aimais pas cela, je le trouvais froid, la vraie caricature du psy avec ses "Hum... hum ..." Mais quand il parle, il pose les questions essentielles. Pas une de trop. Il pose ZE question. Celle qui fait s'éclaircir tes pensées, qui fait fonctionner ton cerveau. Faire tous les liens des événements de ta vie et dénouer tous les noeuds.

    Je le vois tous les mardi matin, avant d'aller en cours ou bien avant d'aller à mon stage. Nous en sommes à la xxxème séance. Il y a quelques semaines, j'avais évoqué le côté manipulateur de PN avec beaucoup de prudence, sans m'appesantir dessus, car j'ai l'expérience de professionnels qui - me semble-t-il - ne croyaient pas à ce que je disais. Puis au fil du temps j'avais détaillé les actes de PN envers moi, ensuite j'ai parlé de sa perversion narcissique. Il y a 2 semaines le psy a repris le terme "perversion narcissique", puis il a aussi évoqué ma souffrance. Moi, je me croyais davantage sereine. Mais entendre ce mot "souffrance" a fait monter les larmes en moi : J'en avais encore dans la besace. J'ai pleuré. J'ai dit ma souffrance, celle que j'avais subie pendant si longtemps et dont je ne parviens toujours pas à me débarrasser. Dans mon cas, je sais que le simple fait de pleurer suffit à m'alléger, sans avoir besoin d'explication. Ca part tout seul. Un peu comme en méditation : des choses se produisent sans que l'on comprenne comment et pourquoi. C'est étrange.

    Puis ce matin, je lui ai raconté mon rêve de la semaine.

    harcèlement moral; manipulationJe rêve depuis plus de 10 ans, peut-être 20, je ne sais même plus, que j'ai envie de faire pipi et que je n'y arrive pas. En fait, je trouve des toilettes mais qui sont d'une saleté inimaginable et d'une puanteur à vomir. Au fur et à mesure de mon travail de psychothérapie, les toilettes que je trouve sont de moins en moins sales, elles sont toujours publiques, mais au final, je ne parviens toujours pas à pisser. Je me retrouve dans un lieu ouvert et plein de monde, une fois j'ai rêvé que les sanitaires que j'avais enfin trouvés se transformaient en un placard de bureau open space et que je pissais assise dans un tiroir de bureau !

    "Je ne parviens jamais à me soulager"

    Le week-end dernier, j'ai rêvé qu'avec deux copines de formation, après le sport ou bien les cours, nous allions nous doucher. Les douches sont immenses alors que sur le campus les douches dans les parties communes sont minuscules. Je leur dis que je dois d'abord aller aux toilettes. Je trouve des toilettes toutes propres, elles ressemblent aux chiottes des magasins sur les aires d'autoroute, celles-ci sont très propres mais vieilles et rouillées. Pendant que j'urine, tout autour de moi tremble. Les toilettes se séparent des douches et, telle une soucoupe volante, une partie de l'immeuble s'envole dans le ciel. Moi, je m'accroche à ma faïence, et je tente de ne pas faire pipi à côté !

    Le psy : "Qu-est-ce que vous évoque ce tremblement ?"

    Moi : "Rien en fait."

    harcèlement moral; manipulationEntretemps, comme je parle quand même beaucoup, nous abordons beaucoup de thèmes, dont ma peur de conduire. Nous revenons sur le contexte de la survenue brutale de cette phobie sur le périphérique au niveau de la porte des Lilas ou du Pré-Saint Gervais. J'avais l'Aînée dans la voiture, elle avait 4 mois et je l'emmenais la montrer à mes collègues. Peur. Maternité. 

    Le psy me demande  de revenir sur mon rapport à ma mère. C'est une femme qui a peur de tout. Beaucoup de choses dans le monde représentent pour elle un danger. Je suis quelqu'un de franc du collier, mais je ne peux pas lui dire d'arrêter d'avoir peur, car elle a connu des choses difficiles dans  sa vie personnelle et je pense qu'elle n'est pas en capacité de se faire aider et d'évoluer et d'arrêter d'avoir des à-prioris sur un tas de sujets. Donc je m'interdis de tout lui dire. ... Ca y est ! Et la lumière fut. le lien est fait.

    Le psy : "Si vous deviez parler à votre mère, que souhaiteriez-vous lui dire ?"

    harcèlement moral; manipulation

    Et là, je lui parle comme si elle était devant moi.

    Moi : "Maman, arrête d'avoir peur de tout et de tout le monde. Les gens ne te veulent pas forcément du mal.  Fais confiance aux autres. Arrête de t'accrocher aux objets et à l'argent. Arrête de te plaindre du cousin Bob quand tu me téléphones. Etc."


    Nous dépassons la demie-heure de séance mais le psy me laisse parler librement. Elle se termine là-dessus.

    Pour moi, une chose incroyable s'est produite. Je suis contente. Je crois que le psy aussi. Bien sûr, je ne sais pas si c'est cela qui me freine depuis tant d'années, de manière inconsciente, mais j'ai avancé.


    Avec l'avocate aussi on fait du bon travail

    harcèlement moral; manipulation

     

     

     

     

     

    Je ne parle pas beaucoup de mon avocate car, malheureusement elle intervient évidemment pour les questions concernant mon divorce et donc, ce n'est jamais très réjouissant dans la mesure où je dois me battre contre PN. PN qui a maintes fois fait des manigances, refusant de me payer ma première pension alimentaire prétextant que le mois n'était pas complet et qu'il ne me devait rien, envoyant des huissiers chez moi pour m'enjoindre à reprendre le divorce et à payer la totalité des frais d'avocats comme c'est moi qui suis à l'origine de la demande, et aussi à payer les frais de trains pour les enfants comme c'est moi qui suis partie à 400 km, etc. Quand je dois rassembler toutes mes factures de charges et mes revenus, c'est très pénible. Dans ces moments-là j'aurais voulu ne m'être jamais mariée.

    Je n'arrive pas à voir le bon côté des choses, que mon avocate est là pour me défendre contre PN. Que c'est elle qui va me sortir de là. Que son travail est important. En fait, elle me rappelle à la réalité de mes souffrances.

    Au départ de notre rencontre, tout s'était passé très vite. Beaucoup trop vite. Pour mon avocate, le divorce était entendu dès la première rencontre, c'est normal c'est son travail, c'est son quotidien. En revanche, Pour moi, c'était très brutal. Même si j'étais en grande souffrance en présence de PN, je ne me voyais pas exploser la famille que je formais avec lui. Ce n'était pas dans mon image idéalisée du couple et de la famille. Les fers étaient solidement attachés. Mais j'avais besoin d'intégrer et de digérer l'idée de la séparation. Du coup, j'avais eu le sentiment de subir ce divorce. Je me faisais violence pour téléphoner à mon avocate.

    Puis, au fil du temps, ma confiance en elle a grandi. Aujourd'hui j'accueille ses appels avec sérénité. Et je ne mets plus des semaines à composer son numéro. C'est une femme très énergique et souriante. Je suis très admirative de son énergie, je ne sais pas comment elle fait. Au début, je pensais que c'était feint, je ne savais plus faire confiance, puis à la longue, j'ai senti de la sincérité. Et je me dis aussi qu'elle ne peut pas se permettre de flancher quand ses clients sont déjà dans le désarroi. C'est son propre dynamisme qui tire ses clients vers le haut. Ici il ne s'agit pas de droit des affaires mais de la famille, avec tous les aspects émotionnels que cela représente. Alors il lui faut montrer professionnalisme, détermination et infaillibilité.

     Avec mon avocate, on fait du bon travail. 

     

     

     

  • La main

    Mercredi 11 septembre 2013

    Il y a 12 ans, le 11/9/2001, le jour de l'effondrement des Twin Towers je me faisais enlever un kyste à l'ovaire. Gros comme un pamplemousse, m'avait dit le gynéco. Il ne m'en reste plus qu'un. Comme la mère de PN au même âge. M'en fous, je ferai plus d'enfant.

    Ne pas perdre la main

    images (1).jpegMoins j'écris dans ce blog, moins j'ai envie d'écrire. Je n'avais pas le temps, néanmoins j'avais plein de choses à raconter. Même, le matin en allant à pied à mon stage, je faisais mes articles dans ma tête. Et puis finalement rien. Toujours pas le temps d'écrire. Tant pis, c'est comme ça ! 

    Quand je pense que j'écrivais frénétiquement à une époque, en 2011 je crois, pratiquement sous le nez de PN alors qu'il éructait ses immondices. Il fallait que je relate tout, pour témoigner ce que je vivais. J'avais écrit un jour que lorsque ce blog s'arrêtera, c'est que je serai guérie de PN. Que je m'en serai sortie. Ce n'est pas encore le cas. Mais je n'en suis pas loin. "Le changement, c'est maintenant" ! Lol !

    Grr ! Ca y est, les yeux me piquent, il faut dormir. J'ai une réunion très tôt demain, à 8h.

    Quelques mots-clés pour ma mémoire trouée, quand je rédigerai la suite.

    images.jpeg

    - Main tendue, psy, on avance, le mot perversion est enfin lâché.

    - Main tendue, avocate, espoir, paperasse, difficile. 

    Ah oui, demain jeudi 12/09/13 a lieu mon jugement de divorce au TGI. Ca va, je ne suis pas inquiète.

     

     

     

     

  • Time is flying

    time.jpegand I don't even have time to write.

    Ma vie continue son tourbillon.

    • Vacances rennaises excellentes.
    • Beaucoup de sorties
    • Papiers pour l'avocat
    • Retour des enfants en 2 temps
    • Oral dès la rentrée
    • Révisions finances, logistiques

    Le mardi 3/09/13, un aller/retour express dans la journée à Paris pour un entretien d'embauche.

    Mon temps est morcelé en mini séquences avec une foule de choses à faire.

    Depuis une semaine, la constatation de micro-coïncidences, puis tirage de cartes par une camarade ce soir. Etonnantes interprétations. Justes et pleines d'espoir.

    images.jpeg

  • Les signes


    huy10.jpgEn 2011, j'avais cru voir des signes que l'Univers m'aurait envoyés. L'idée me plaisait et me permettait d'avoir confiance et de pouvoir avancer. Quand on est au fond du trou on se raccroche à ce qu'on peut.

    En 2012, j'ai vu des voeux non réalisés, mais de façon assez grandiose, celui d'avoir un concours de direction. Je m'étais plantée en beauté.

    En 2013, c'est comme si je devenais sourde et aveugle. Malgré mes demandes et mes espoirs, la Vie ne m'apportait pas ce que je souhaitais. Alorsj'ai arrêté d'entendre et de voir.

    Dans un des bouquins relatifs aux co-incidences, on conseillait de pratiquer la pleine conscience, et la pleine attention. Un exercice consistait à se poser dans un endroit public avec beaucoup d'informations, un centre commercial par exemple, et de regarder autour de soi avec attention. On pourrait y lire des signes. Je n'ai pas refait l'exercice. Parfois quand mon attention est portée, je vois des choses, mais comme je n'y crois plus, je les néglige et je ne les retiens même pas.

    Par exemple, depuis que je suis revenue en Janvier, j'ai croisé 3 fois Pompon, mon boyfriend de l'année dernière. Je me suis tenue à ma première décision de cesser cette relation et je ne l'ai pas apostrophé. La première fois, c'était en ville, pas très loin de chez loin, je revenais à pieds de mon stage. Il était accompagné d'un ami. La deuxème fois, c'était à un concert de la Génération Goldman, en centre-ville. J'étais fatiguée mais Jumelle tenait absolument à y aller, alors je l'y ai emmenée. Pompon marchait dans ma direction à 1 mètre de moi. Les rues étaient noires de monde. J'avais marché, j'étais en nage, en baskets et toute décoiffée, et aussi j'étais avec ma fille. Il ne m'avait pas vue.

    Récemment, fin juillet, assise à l'intérieur d'un bar avec une amie et un grand groupe de personnes dont j'étais en train de faire la connaissance, je vois Pompon face à moi à l'extérieur de la baie vitrée. Je reste interdite. J'hésite. Il est avec un couple d'amis. Puis il repasse devant le bar. J'ai envie de sortir lui dire bonjour, mais je ne bouge pas.

    Avant, j'y aurais vu un signe et je me serais certainement levée sans me poser de question, mais aujourd'hui je reste dubitative. Je n'y accorde plus d'attention. Je remarque que les signes m'étaient parvenus lorsque j'avais tout perdu et que je n'attendais plus rien. Actuellement je suis en phase de reconstruction de ma vie professionnelle, néanmoins je n'attends pas plus de la Vie, ou alors je garde quelque espérance. Oui, j'ai des espérances. Néanmoins je ne me sens pas entendue. J'ai l'impression d'être oubliée.

    Aujourd'hui je fais vraiment le pas de la foi. J'avance aveuglément. Ma quête de sens, qui est en quelque sorte une peur de l'avenir, s'est calmée. Et cela me permet d'avancer en lâchant prise. Même si je sais que cela va recommencer à me tirailler bientôt. C'est cyclique.

     

  • La guigne

    La 2è quinzaine de juillet, la guigne s'est abattue sur moi.

    noluck.jpegJ'étais en stage et mon bureau jouxtait celui d'une femme qui mettait beaucoup d'implication dans ce qu'elle faisait, voire une grande pression. Dans mon travail, j'ai rarement dissimulé les petits tracas de la vie, les utilisant comme prétexte à discuter avec mes collègues. Celle-ci était surprise que je prenne avec autant de sang-froid et de recul tout ce qui m'arrivait.

    Je m'étais fait piquer par un insecte, ce qui m'a valu une jambe toute gonflée, une visite chez le docteur et un traitement à la cortisone. Dans le même temps, la préfecture avait perdu la demande de carte d'identité de Jumeau, mettant en question son voyage en Tunisie avec son père et ses soeurs. Je devais refaire la demande, faire revenir Jumeau de la plage, négocier diverses choses avec PN, et ensuite m'occuper de Jumeau qui s'ennuyait toute la journée pendant que je travaillais. La semaine précédente, angoisse de quelques heures car Jumelle qui avait dormi la veille chez sa bonne copine et était allée à la piscine, n'était toujours pas rentrée à 19h30 et ne répondait pas à mes appels et SMS. En fait, elle avait laissé son téléphone chez sa copine. Elle était avec la grand-mère de cette dernière ainsi que ses 2 soeurs et une autre copine. Elles avaient raté le bus.

    Chaque affaire qui était résolue était aussitôt suivie d'une autre. Je me disais "jamais 2 sans 3". Chez nous, ma mère racontait que subir ainsi des petits tracas de la vie, évitait en fait d'être l'objet d'un plus gros coup du sort tel qu'un accident grave ou encore la mort ! Mes filles étant rentrées en RP avec PN, Jumelle m'informe que la maison n'a plus d'électricité et que le congélateur qui était assez rempli (Bob, mon cousin, avait mis des nems et autres samoussas pour les enfants quand ils rentreraient) était coupé depuis longtemps et sentait le rat mort. C'était le seul appareil que j'avais laissé branché. De plus, il m'était impossible de contacter EDF sur le numéro spécial, n'ayant pas retrouvé de facture avec un numéro de contrat ou de client. Je n'ai réussit qu'à les joindre bien plus tard, de toutes façons, tout était perdu.

    Pourquoi ?

    La-Vie-Est-Injuste-Et-Alors---2-Cd-Audio-Livre-894519449_ML.jpgJe ne savais que penser de cette succession de problèmes. Je demandais à la Vie ce qu'elle voulait de moi ? Pourquoi s'acharnait-elle ainsi ? N'ai-je pas déjà suffisamment payé ? Ne peut-on vivoter tranquillement sans rencontrer d'épreuves ? Mais tant que je pouvais résoudre ces porblèmes, je le faisais comme si mon boss m'avait confié une mission. Je me sentais juste un peu énervée. Pas submergée. Je gardais mon calme olympien. Effectivement, cela ne représentait rien par rapport à tout ce que j'avais vécu ces dernières années. Ma collègue n'en revenait pas. Me demandant comment je faisais pour rester calme, je partageais avec elle la façon dont je voyais les choses. Que ce genre de problèmes n'était rien, comparé à la maladie, à d'autres souffrances physiques ou mentales, ou encore à la mort. Je lui ai ainsi appris à se relaxer rapidement quand elle était en stress.

    Alors cette malchance devait m'apporter quoi ? Parfois le sort s'acharne. Moi, je pense que les coups de la vie sont là pour nous apprendre quelquechose. J'avoue que là, j'y ai fait face et n'en ai pas retiré grand chose ? Et si je n'ai rien appris, alors la vie va me remettre des problèmes sur la route jusqu'à ce que je comprenne ?

    Merde alors !

     

  • PN et SA Lola

    Il est par fois des "hasards" qui sont surprenants.

    lo_la.jpg

    Depuis que PN et moi sommes séparés, soit 18 mois, je sais qu'il rencontre des filles sur Meetoc, des femmes noires avec lesquelles il réalise ses fantasmes sexuels. Il a eu aussi une copine, une femme de son âge divorcée avec des enfants, selon ce qu'a dit un jour l'Aînée.

    "Elle habite Beauvais et ils se voient chez elle car chez lui c'est trop sale."

    J'espère au moins que PN fait le ménage lorsqu'il reçoit ses enfants !

    Un jour l'Aînée ma dit qu'il y avait de l'eau dans le gaz entre les deux, et aussi qu'elle s'appelait Lola.

    C'est drôle, non ?

     

     

  • "Parfois dans le malheur il y a la chance"

    Vendredi 9 août 2013

    360-psychanalyste.jpgC'est la phrase de mon dentiste. L'anecdote est dans cette note.

    Dans mon école, il y a beaucoup de dysfonctionnements. La personne responsable de l'hôtellerie prend des décisions à la tête du client et accorde des facilités qu'elle refuse à d'autres. La multiplicaiton des cas particuliers fait qu'il n'y a plus d'équité et que les règles sont détournées. Par ailleurs, je la soupçonne de me faire payer personnellement un différent que nous avions eu un an auparavant. De fait, je devrai payer un logement que je n'occuperai pas et qui ne sera pas remis à la location non plus. C'est ce point qui m'a préoccupé durant quelque temps. 

    Devant cette injustice, je me rapproche de l'assistante sociale. Alors que je reste très vague sur ma situation personnelle tout au long de l'entretien, celle-ci me pose à la fin beaucoup de questions sur mon divorce et comment je m'en sors. Elle est épatée que j'aie pu réussir un concours dans mes conditions de vie, la violence, le divorce, le déménagement, l'éducation des enfants, etc. Le rappel de ce moment de via vie et qui n'est pas encore très loin, est encore douloureux et je meffondre. Elle m'incite à prendre RDV avec le psy scolaire.

    Le premier RDV avec le psy a lieu le 2/07/13. Je suis en stage et je profite d'une journée de formation le même jour pour y aller tôt le matin. Le psy s'assoit en face de moi en décalé, il est impassible, il fait : "Hum ... hum." Je déteste ça. Je lui parle de ma lassitude à vivre qui était très prégnante à ce moment là, que je ne trouvais pas  de sens dans ma vie  en particulier et dans la vie en général. La comédie humaine, les petites fourmis qui courent parfoit sans savoir pourquoi, etc.  

    Je me raconte. J'ai l'impression de le faire pour la énième fois. Je ne lui cache pas que j'ai déjà vu des psys. Comme comme j'ai encore beaucoup d'émotions, je suppose qu'il y a encore des choses à faire. Le psy m'oriente plutôt vers la cause, la source originelle de mon mal-être, ma grand-mère. Celle dont la violence m'a conduite à aller vers un pervers narcissique. Je fais confiance confiance au psy pour me replonger dans mon enfance au lieu de parler de la Vie et de l'univers. Je lui parle de colère, de non-colère, de pardon. 

    J'irai en consultation durant 4 semaines, en expliquant à mon travail que j'avais un RDV médicale (cela pouvait être de la kiné). Peu à peu, le temps passant et les questions du psy aidant, je me sens mieux. Je laisse les questionnements de côté et je vis. Tout simplement. J'accepte de vivre dans l'inconscience que qui je suis, de pourquoi je vis et d'où je vais. Je lâche prise.

    Finalement, cette femme qui avait voulu me faire payer des choses qu'elle passait à d'autres m'a rendu service en me donnant l'occasion de continuer à défaire des difficultés qui perduraient. Mais j'ai dû aussi défendre ma cause auprès de la DRH et du directeur de l'école.

    Parfois dans le malheur, il y a la chance...

     

  • Le silence

    Le silence

    et la solitude

    sont un luxe.






  • PN était à Rennes (note finie)

    Lundi 15 juillet 2013

    PN ne prend plus les enfants un week-end sur 2 comme le stipule l'ordonnance de non-conciliation émise par le juge. Depuis janvier 2013, il ne les prend que durant les vacances scolaires. Ainsi il ne paie plus les multiples billets de train Rennes-Paris. Ce qui signifie qu'il les a vus 3 fois (vacances de février, avril et ponts de mai).

    PN est arrivé à Rennes le jeudi 10/07 au soir profitant d'un RDV commercial à Nantes. Il dort chez son frère Yuku, lequel vient de prendre un appartement en solo, il était jusqu'à présent en colocation avec 3 amis. Il voulait dîner avec les enfants. Mais l'Aînée a préféré dormir chez sa copine.

    L'Aînée : "De toutes façons, je vais être avec papa durant 4 semaines !"

    Jumelle, qui avait dormi la veille chez sa meilleure amie rennaise pour son anniversaire, n'était pas encore rentrée de la piscine. Du coup, seul jumeau était disponible. Mais un match de foot état prévu avec les élèves-directeurs d'hôpital, alors Jumeau a dit à son père qu'il le rejoindrait après la séance de foot. Après ma journée de travail, je suis allée regarder Jumeau jouer avec les grands. C'est leur mascotte, les directeurs aiment bien Jumeau car il est très technique et les épate tout petit qu'il est. J'ai vu le SMS du petit à son père pour le foot, j'étais contente que PN se rende compte qu'il y a une vie ici et que nous nous éclatons bien. Après le foot et la douche, Jumeau à rejoint le père et le tonton en ville, il dormira avec eux chez Yuku.

    La préfecture

    Le vendredi 12/07 à 15h, alors que je finissais tranquillement ma semaine avant le départ des enfants pour Paris avec PN, la mairie de Rennes m'appelle sur mon portable. L'agent de mairie m'indique qu'après des recherches infructueuses, le dossier de demande de cart d'identité est déclaré perdu par la préfecture.

    EN effet, les enfants devant partir en vacances à l'étranger avec leur père, j'avais refait leurs papiers d'identité, j'ai bien récupéré les CNI des filles mais celui de Jumeau était resté bloqué. Au téléphone, après moults échanges sur le dysfonctionnement de la préfecture alors que les 3 dossiers avaient été déposés en même temps et sur les conséquences (Jumeau ne partira pas en vacances alors que ses soeurs seront en Tunisie, le coût du voyage perdu, etc), en personne habituée à gérer les problèmes et trouver des solutions, je demande la marche à suivre concrète pour que mon fils puisse partir.

    La course folle

    Il est 15 h et je dois refaire une demande de CNI et surtout de passeport - car la procédure est plus rapide - avant 17 h en mairie principale en présence de Jumeau pour ses empreintes. Je suis au travail, Jumeau est à Saint-Malo sur la plage avec ses soeurs et PN. J'envoie un SMS groupé à PN et les 3 enfants leur expliquant la situation et leur demandant de rentrer immédiatement. Par chance ils n'étaient pas sur le sable avec les téléphones éteints. Je communique par SMS et téléphone avce Jumeau, PN est disposé à rentrer, il dit que Jumeau sera déposé à 16h05 en centre-ville. Je téléphone à un agent pour annuler mon RDV professionnel, j'informe ma responsable de stage de mes porblèmes, je remplis une demande de passeport sur internet pour gagner du temps. Et je file à pieds chez moi pour récupérer les photos d'identité et justificatifs de domicile requis. Heureusement j'ai tous les papiers et surtout, je sais où ils se trouvent ! Je suis en contact SMS avec Jumeau tout le long du chemin. J'ai un pied qui gonfle à cause d'une piqûre de moustiques (de fais des allergies atroces chaque année).

    Une fois les papiers en main, je file en ville, j'avais demandé à Jumeau de dire à son père d'achter un timbre fiscal pour gagner du temps. Mais ce dernier refuse tout net, car il doit payer. J'enrage car cela va me faire perdre du temps et risquer d'arriver trop tard à la mairie et au final que Jumeau ne prenne pas l'avion. Je suis désolée de dire tout cela par l'intermédiaire de Jumeau, car je vais le stresser. Je n'ai pas le courage de prendre le téléphone et parler directement à PN. Je rassurerai Jumeau après. Le premier bar-tabac que l'on m'indique est à l'opposé de la Mairie, en plus il n'a plus de timbre fiscal, le deuxième est le bon, 17 euros. Je cours comme une dératée rejoindre Jumeau qui est assis sur un banc devant la mairie. A l'intérieur, on me dit que ce n'est pas le bon service mais qu'il faut aller à l'état-civil un peu plus loin, vers le Parlement de Bretagne. Nous nous y rendons mais dépassons la rue de vons faire demi-tour. Stress. 

    Nous y parvenons à 16h53. Je suis attendue. L'agent de mairie nous accueille et effectue toutes les démarches, elle est d'une douveur remarquable, ce qui fait baisser la pression. Elle est très gentille avec Jumeau qui a encore du sable sur le visage, elle lui dit qu'elle est désolée de l'avoir tiré de la plage ensoleillée.

    Mon fils

    Pour nous remettre de tout cela, Jumeau et moi nous baladons en ville, nous faisons du lèche-vitrine avant de prendre un verre en terrasse. Et là, bizarrement, alors que c'est moi qui devrais rassurer Jumeau sur la situation et l'entourer de tout mon amour et de mon réconfort, c'est lui qui se montre d'une gentillesse et d'une attention inouie envers moi.

    Tout en marchant, je lui explique que tout va bien se passer, qu'il va récupérer un passeport et pouvoir partir avec son père ne vacances. Il me demande si je ne vais pas m'ennuyer toute seule à Rennes, je lui réponds que j'ai toujours su m'occuper et que j'avais toujours plein d'idées. Je lui dis que l'attitude de son père n'est pas acceptable et qu'il nous a fait courir non seulement un risque mais aussi dans tous les sens du terme. Que c'est précisément pour ce genre de comportement que j

    Jumeau reçoit des SMS de PN concernant son train de retour à Paris, car il était prévu que PN rentre le lendemain samedi 13/07, mais du coup Jumeau va être obligé de rester avec moi - mais seul  puis que je travaille - toute la semiane car sa présence est indispensable pour récupérer le passeport (empreintes digitales). PN lui dit que je dois payer le billet de retour car c'est "de ma faute", je n'avais "qu'à m'y prendre plus tôt pour les papiers". Je refuse, PN n'a même pas voulu payer le timbre fiscal. Jumeau répond à sonn père par SMS : "Elle ne veut pas." Je commence à bouillir et élabore déjà mentalement des arguments. Mais comme je tarde à répodnre, finalement, c'est PN qui capitule. Il accepte de payer le train de retour de Jumeau. Victoire. Je me rends compte alors qu'il faudra avc PN toujours engager un bras de fer. Souvent, la faitgue ou la déprime me faisait baisser les bras assez vite.

    Nous continuons notre périple avec Jumeau. Dans un magasin, j'essie des chaussres en soldes, mon fils me conseille des chaussures en commentant la hauteur des talons, il donne son avis. Dans un autre magasin, j'hésite à prendre un joli pull d'été torsadé couleur corail, il me dit qu'il me va bien, que je devrais le prendre. D'habitude, Jumeau ne reste pas longtemps à faire les magasins avec moi, il s'ennuie vite et demande à rentrer. Dans une autre enseigne, où j'achète un Panama noir, Jumeau va me chercher une veste rose en lin et me la fait essayer. Le soir-même il racontera à ses soeurs que j'avais eassyé une vest "qui m'allait super bien" mais que je ne l'avais finalement pas prise.

    Je suis perplexe et très surprise de cette attention de Jumeau envers moi. Est-ce que parce que j'avais rassuré Jumeau juste avant ? Je lui avais expliqué après la mairie, qu'avec PN j'étais obligée de négocier et de tenir bon et que, quoiqu'il arrive je payerais le billet de train. Je lui ai rappelé que je serais toujours là pour lui et ses soeurs, qu'il pouvait toujours compter sur moi, qu'ils étaient ce que j'avais de plus précieux. Je regarde mon peitit homme et je suis très émue. C'est un garçon tellement formidable, il a tellement bon coeur. Je ne voudrais jamais qi'il devienne comme son père plus tard, c'est-à-dire un pervers narcissique. Enfin, nous nous arrêtons prendre une émorme gauffre au Nutello qu'il dévore.

    Le départ des enfants avec PN

    Vers 19h30 nous rentrons, et avec les filles, nous finissons les bagages qu'ils vont emporter à la fois chez PN mais aussi en Tunisie. Le lendemain, à 13h30, PN viendra chercher les filles pour les emmener chez lui. Nous leur confions la valise de Jumeau. Les Jumeaux s'embrassent et se taquinent tout le temps. Ils disent que c'est la première fois qu'ils vont être séparés si longtems, c'est-à-dire une semaine. Je fais des sandwiches que les filles n'arrivent pas à manger, car elles n'ont pas faim, alors elles les emportent. Jumelle se montre très avenante envers moi, trop même alors qu'elle m'ignore le reste du temps :"Je t'aime Mamoune, tu vas trop me manquer. Je t'aime du fond du coeur." Jumelle, quant à elle, me fait juste un bisou. Mais je sais qu'elle m'aime beaucoup, nous avons une relation très forte, je l'aadore, elle va beaucoup me manquer. Jumeau raccompagne ses soeurs jusqu'au parking.

    Pour moi ce moment est toujours très dur. Voir partir ems enfants avec PN, avec leur père, m'est insupportable. Ils sont loin de moi et aussi PN n'est pas à la hauteur pour les élever. Mais je sais aussi qu'il fera ce qu'il pourra. J'ai beaucoup mis les enfants en garder pour les responsabiliser au maximum. PN sera obligé de s'occuper d'eux alors que lorsque nous étions ensemble, il se reposait entièrement sur moi.

     

     

     

     

  • Cauchemar : c'est pas bientôt fini ?

    Il y a deux ou 3 jours, j'ai encore fait un cauchemar de PN. Je ne veux plus rêver de lui. Je ne veux plus qu'il vienne me hanter même dans mon sommeil, le seul endroit où mon esprit pourrait se reposer enfin. Or, c'est le lieu où il me fait encore plus de mal.

    Je me trouvais dans une maison avec PN et Jumeau. PN s'adresse à Jumeau en lui parlant de sa grand-mère maternelle. Il l'évoque en l'imitant et en la dénigrant. Je ne supporte plus cela, c'est au-delà de moi. J'attrape un balai et, de toutes mes forces, je lui en enfonce le manche dans la bouche. J'essaie de lui faire exploser le palais. PN tente de se défendre en retenant l'objet.

    La scène se déroule dans un cadre propret et lumineux.

    Voilà tout le drame du harcèlement moral. Rien n'est dit frontalement, rien n'est perçu de l'extérieur. Tout se joue entre le PN et sa victime. Il l'aura préparée pendant des jours et des mois.  Il pose les pièges et les liens de chaque situation. Comme pour le chien de Pavlov qui se met à saliver dès que la sonnerie spéficique retentit pour le nourrir. Ici, PN n'aura qu'à dire un mot pour que la victime comprenne tout de suite de quoi il s'agit. Alors elle s'énerve et se met dans une colère noire.

    Les personnes présentes ne comprennent rien : "Mais elle est complètement hystérique ! Pourquoi réagit-elle comme ça ? Pauvre PN ! Il a du mérite de vivre avec une personne comme ça." Pendant ce temps, PN reste calme et jubile.

    Oui, voilà tout le drame du harcèlement moral, quand les tiers entrent en jeu et confortent la supercherie installée par PN.

    Je l'avais déjà raconté ici, mais je le répète. PN avec moi agissait par bruitage. Durant des années, il s'est moqué des membres de ma famille ou de mes amis. A chacun était associé un son, un tic, un timbre de voix ou un mot spécifique. Un seul.

    Pour l'un d'eux, c'était juste une inspiration. Cela suffisait à me faire comprendre de qui il s'agissait et que PN allait débuter son imitation et son dénigrement. Pour l'autre, c'était un gloussement, pour l'autre encore, c'était une attitude, un dos raidi et une tête qui s'agite. Pour ma grand-mère, c'était un bégaiement. Pour ma mère, c'était un sifflement, car elle chassait les chats errants de son jardin en sifflant (Tsss !). Pour moi, c'était à l'envi : soit PN se mettait à marcher à genou, soit il comprimait son visage en fermant un oeil et en déformant sa bouche. A la manière de Popeye. Tout cela parce que je suite petite (PN mesure 1,86 m) et que j'ai un oeil plus petit que l'autre et une mâchoire légèrement asysmétrique (les dentistes devraient confirmer que les dents s'emboîtent ainsi).

    J'aurais dû avoir le répondant de lui dire que lui avait bien un couille plus haute que l'autre ! Mais comment pouvais-je répondre alors qu'il avait lentement pris soin d'ôter de moi toute vie et toute force ?

     

     

  • Une étape

    Mercredi 26/06/13

    Six mois se sont bientôt écoulés depuis mon retour à Rennes. Je suis à la moitié de ma formation. Déjà. Le temps passe si vite ici. Les épreuves se succèdent (en tout genre). Au plan scolaire, les deux dernières semaines ont été intenses, car elles étaient ponctuées d'échéances importantes : une note à rendre sur le prochain stage, une évaluation de 4 heures - en situation de concours - sur les ressources humaines, une autre sur le management et la gestion des risques et enfin une soutenance de groupe d'une heure devant jury. Toutes ces épreuves étaient à préparer en parallèle avec des cours de finance en journée, c'est dire l'intensité de la concentration et des efforts demandés. Au plan du quotidien, je dois résoudre des problèmes hôteliers assez importants avec le campus (la bataille ne fait que commencer).

    Du coup, chaque fin de semaine a été l'occasion pour moi de me lâcher : le vendredi soir de l'épreuve de 4h, j'ai fait un apéro avec quelques camarades suivi d'un Pictionnary d'enfer qui a duré jusqu'à 1h du matin. Après le deuxième test, en milieu de semaine, un barbecue et une soirée qui s'est achevée à 5h du matin. J'ai vu l'aube se lever, c'était beau. Et vendredi dernier, après la soutenance et une bonne note, trois mamans de la promo et nos enfants respectifs (qui sont tous copains) avons dîné dans un restaurant et participé à la fête de la musique qui se déroulait dans tout Rennes. Nous sommes rentrés à pieds à 1h du matin. Autant dire qu'à chaque fois, comme je ne suis plus toute jeune, je n'ai pas réussi à me lever le lendemain !

    C'est une vie intense tant dans les exigences de travail et de concentration que dans les moments d'amusement. Lors d'une de nos soirées à thème, je dansais et je me disais soudainement : "Quelle drôle de vie je mène !" Tout est concentré et exacerbé. Et à bientôt 43 ans, je suis en train de faire des fêtes estudiantines hebdomadaires.

    Depuis lundi j'ai entamé mon stage en établissement sanitaire (la majorité de mes camarades sont repartis dans leur région d'origine) et le rythme sera plus calme. En plus il fait beau. Je vais apprécier. J'ai repris la lecture d'un petit roman que m'avait prêté Inge il y a un an et que je n'avais toujours pas réussi à finir : "Les tribulations d'une jeune divorcée", marrant. Puis j'ai entamé aussitôt : "Le chemin est le but" de Chögyam Trungpa, un enseignement fait dans les années 70 sur la méditation bouddhiste. C'est un livre qui est plus abordable que je ne pensais et qui me conforte dans mon retour à la vie spirituelle et à ma pratique méditative. Cet encadrement didactique me manquait pour reprendre la méditation et me rappeler les grands principes. Cela m'aide à rester calme dans les épreuves de la vie.

    Je me rends compte que je suis forcée de prendre la vie comme elle vient. Étape par étape. Echéance par échéance. Tout comme lorsque que je vivais sous le même toit que PN et que le danger était à chaque moment. Que chaque journée vécue était une journée de gagnée. Je suis loin de lui et j'ai toujours cet instinct de survie exacerbé. toujours en alerte. Jamais en repos. Soulagée après une épreuve et me tenant prête pour la suivante.

    A l'époque, c'était les mains courantes, la plainte, les rendez-vous en secret après le travail avec l'avocate, l'annonce du divorce, l'explosion de PN, la confrontation au commissariat, encore l'explosion de PN, puis ses explosion de délires journaliers, les concours de prépa, le grand départ à Rennes, le tribunal, les concours à Rungis (9 jours l'an dernier), le retour dans ma Ville et dans mon hôpital, les résultats, les oraux (8 jours), les résultats finaux, le 2è déménagement à Rennes, etc.

    Je me suis rappelée ma vie calme, quand je en travaillais pas et que je passais mes journées à m'occuper des enfants, de mon jardin, de la cuisine, de la maison, que je peignais, etc. Mais j'étais sous l'emprise de PN, qui s'est vite transformée en joug oppressant et aliénant, jusqu'à l'insupportable. Qu'est-ce qui est mieux ? La vie paisible en prison et dans l'humiliation quotidienne ou la liberté et son lot de difficultés ? 

    Aujourd'hui j'ai accepté ces diffilcultés. C'est ma vie. C'est comme ça. J'aime autant ne pas en rencontrer. Mais je n'ai pas la main dessus. Les accepter les rend sûrement plus supportables.

     

     

  • Les revenants

    Il y a deux ou trois semaines, j'ai rêvé à quelques jours d'intervalle de mon père et de ma belle-mère, tous deux défunts.

    Mon père

    Mon père, décédé en 2007, portait une chemise à carreaux. Il me dit ceci :

    "Tu pourrais penser à moi au moins 15 minutes par jour.

    En fait, il entendait "tu pourrais consacrer au moins 15 minutes par jour à la méditation". En effet, quand j'ai commencé à méditer, j'ignorais que mon père l'avait pratiqué beaucoup en prison au Viêtnam. (militaire haut-gradé, il avait été fait prisonnier au cours de la guerre du Viêtnam). J'ai débuté cette pratique au moment-même où il avait son cancer et commençait à s'affaiblir sérieusement. Nous avons eu l'occasion d'en parler une ou deux fois, il m'expliquait qu'il avait ressenti une fois une chaleur brûlante et insupportable le long de sa colonne vertébrale du coccyx jusqu'au sommet du crâne. Il a eu peur et n'a plus recommencé. J'avais lu des récits similaires de pratiquants.

    Je l'ai raconté à ma mère et j'ai repris, non pas la méditation - pas encore - mais les mantras matin et soir. 

     

    Ma belle-mère

    Ma belle-mère est décédée en 2000. A partir de ce moment-là, PN (mon futur ex-mari appelé Pervers Narcissique) a commencé à déconner de plus en plus. J'ai déjà eu l'occasion de décrire ma -très bonne -relation à ma belle-mère et le rôle qu'a eu sa mort dans le déclencheemnt de la folie de PN.

    Nous étions dans la maison familiale de PN en Bretagne, il y avait son père et sa mère. Nous étions divorcés. Ma belle-mère me disait :

    "Même si vous êtes séparés, tu peux encore aller rendre visite à Pépé et Mémé. Ils seraient contents de te voir."

    Ce sont les parents de la mère de PN. Il y a six mois, l'oncle maternel de PN m'avait fait des révélations sur ce que voyaient réellement les grand-parents de la relation entre PN et moi. Ils n'étaient dupes de rien mais n'en parlaient pas. La grand-mère avait dit que l'on se séparerait. Elle est décédée en 2011, ce soir-là PN avait beaucoup bu et était en crise, il pétait les plombs et me terrifiait ; je ne m'étais pas résolue à appeler les policiers pour qu'ils interviennent. Pourtant cela aurait été une bonne occasion pour le calmer mais j'avais pitié de lui. Je m'étais enfermée à clé avec les enfants dans ma chambre toute la nuit.

    Je sais que sa famille conserve une amitié pour moi. Mais je n'ai pas encore eu le temps de rendre visite à ses cousins comme nous l'avions prévu, car ma formation ne me laisse pas assez de temps. Il faudrait que je les appelle. Sinon, j'ai un contact régulier avec Yuku, le jeune frère de PN, nous tchattons tardivement sur Faicebouq ou bien nous prenons un pot ensemble dans un bar.

     

     

  • Le gazon maudit (2)

    Dimanche 9 juin 2013

     

    images (5).jpegPN (mon futur ex-mari appelé Pervers Narcissique) fait une fixation sur l'herbe qui pousse dans ma maison. C'est encore notre maison commune mais j'en ai la jouissance même si je n'y habite pas pour raison de formation suite à réussite à concours national.

    Fin avril, je rentrais donc à Paris pour voir mes enfants et ma famille, et j'ai aussi tondu la pelouse et nettoyé les mauvaises herbes dans mon jardin, comme PN a fait fait un "caca nerveux" à ce sujet. J'ai appris cette expression de lui il y a 20 ans.

    Il y a deux semaines, à fin mai, Jumelle le contactait par SMS pour savoir s'ils allaient bien en vacances en Tunisie cette année encore. PN en a profité pour me faire passer le message de revenir tondre la pelouse "qui pousse à toute vitesse", comme soleil et pluie s'étaient succédés. Spontannément, j'ai dit tout haut à moi-même :

    "De la merde ! Qu'il arrête avec sa pelouse. Son obsession devient fatigante !"

    Aujourd'hui il a remis ça. L'Aînée l'avait contacté pour que je prenne un billet de train pour ses vacances en focntion de l'horaire où PN pourrait l'emmener à la gare, comme elle serait avec lui. Je ne me bagarre pas avec lui pour cela grâce à l'aide de mon frère. Je n'ai pas à gratter le moindre euro dès que PN a une exigence. D'ailleurs, il avait proposé de payer le retour alors que je ne demandais rien. Je le croyais calmé. Cela fait 18 mois que nous ne vivons plus sous le même toi. 18 mois pour 18 ans de vie commune. On m'avait dit que c'était le temps qu'il fallait pour pouvoir passer à autre chose.

    Dès que l'Aînée a raccroché d'avec son père, je reçois un SMS de PN. J'étais déjà en colère contre l'Aînée qui me prenait encore une fois de haut.

    PN à 20h23 : "J'ai fait dégager 900 kg de végétaux du jardin, la juive.

    560 euros.

    Heureusement que tu avais la "jouissance" de la maison !"

    C'est "la juive" qui m'a énervée. 900 kg est une exagération habituelle de PN, car nous avons un micro-jardin. Normalement je ne réponds pas à ses attaques, je lui oppose l'indifférence. Et puis je fais attention à ne pas écrire des choses sous la colère qui pourraient se retourner contre moi. Mon combat ces dernières années contre la manipulation par PN m'a appris des choses, dont celle de ne pas réagir à ses attaques pour nous faire sortir de nos gonds et nous accuser ensuite de folles hystériques.

    Moi : "Merci de ne pas m'insulter. Je conserve tous tes messages pour l'avocat. Ton dossier est déjà bien épais avec les enregistrements. Comment es-tu entré dans la maison : il s'agit d'une effraction. Je n'ai pour ma part demandé aucune prestation de jardinier."

    Je ne tiens pas à me laisser impressionner à chaque fois !

    PN : "T'es pathétique ! Je n'ai pas dit que j'allais te les faire payer."

    PN : "Tu parlais de "brins d'herbes". Pff !"

    PN : "Complètement paranoïaque !"

    PN : Triste sbire. (il contrôle ses mots, mais c'est du pareil au même, pas besoin d'écrire Salope, pour que ce soit du harcèlement moral, au contraire.)

    Moi, je sais très bien ce qu'il avait écrit la dernière fois, il voulait m'envoyer la facture via l'avocat. Mon portable fait ding ding sans cesse ! Cela m'énerve. Mes mains tremblent. Je dis tout haut à l'Aînée : "Qu'est-ce que ton père m'envoie encore comme saletés !"  L'Aînée saisit mon portable, lit les SMS de son père et les efface. Elle me dit que ce n'est pas la peine que je me fasse du mal à les lire. Quelques minutes plus tard je lui dis qu'il ne fallait pas faire cela car je les gardais comme preuves pour mon avocate, je lui demande quand même ce qui était marqué.

    PN : C'est ça, va porter plainte chez les flics.

    PN : Téléphone à Carole pour pleurer. ("Ca", la femme de son ex-grand copain le jardinier belge)

    Puis il continue de m'envoyer d'autres textos.

    PN : "Tes grave:!"

    PN : Tu manques du minimum de bon sens et c'est dommage...

    Dans le même temps, le portable de l'Aînée vibre, c'est PN qui lui envoie des messages. Elle refusera de me dire le teneur de ces mots. Elle est partie pleurer dans la salle de bain.

    Quelques minutes plus tard,

    PN : "J'espère que ta vie privée est épanouie. La mienne l'est devenue."

    Je ris en mon fort intérieur. PN agit comme d'habitude en attaquant la vie privée, et surtout ce qu'il croit être un point faible. Il doit avoir demandé à son frère Yuku ou aux enfants si j'étais avec qu'elqu'un ou pas. Comment un Pervers Narcissique peut être heureux quand il est lui-même une coquille vide qui ne sait pas apprécier la vie et quand son mode de fonctionnement est de trouver une victime pleine de vie et de joie pour les lui extirper !

    Je peux sembler dure mais j'ai trop pratiqué PN et trop lu sur leurs méthodes pour ne pas rester lucide. Je contr'attaque. J'ignore où il en est réellement de ses filles sur Internet mais je lui réponds :

    Moi à 20h46 : "Avec les Blacks de meetic ? Ha ha ha. Je plains ta copine."

    PN réagit. Il ne va cesser de m'envoyer des SMS par à-coups. Avec de longs laps de temps entre chacun. Il est atteint.

    PN : "Définitivement pathétique."

    PN : "Bien évidemment des blacks dans les cammionnettes avec leur lampion rouge, leur grosse poitrine, quelle question stupide, voyons !"

    Les pires mensonges comportent des éléments de vérité. Je reste persuadé que durant notre vie commune PN s'est rendu des ces fameuses camionettes au cours de ses longues heures de routes à travers la France. Bien entendu, je suis en train de faire des projections.

    PN à 21h39 : "Tu es vraiment minable.

    PN : "Et tu pourras aller te plaindre pour l'effraction chez Béber (un de nos voisins prof de sport), avec qui je cours chaque We. Ceci dit, il te reste Clo( (une de nos voisines un peu bizarre et mythomane) et L (son mari) ahahaha,!"

    PN s'emballe, il fait des fautes. Il écrit n'importe quoi, cela n'a ni queue ni tête. Comme avant quand nous habitions encore ensemble et qu'il me harcelait. (voir toutes les notes de 2011 et une des premières de 2008)

    PN à 23h13 : "Vas -y, mon dossier est effectivement très chargé. Tu fais vraiment pitié. J'espère que tu le fais exprès."

    PN : "fais appel à (Carole qu'il nomme par le nom de famille) pour déposer plainte pour violation de ton domicile ou les végétaux dans la cour dépassaient ta taille. ! Vas-y "

    PN rumine. Il écrit des non-sens. Il m'attaque sur le physique quand il ne sait plus par où me faire mal davantage. C'est du PN tout craché. Il n'a pas changé. Bien qu'il prétende être épanoui.


    Voilà le retour de boomerang que PN se prend quand il croit me toucher. On conseille habituellement de battre en retraite avec les PN car on le sait, on ne gagnera jamais. Mais il n'est pas interdit de mordre parfois. Autant je tremblais face à ses SMS en début de soirée, autant j'ai pris confiance en moi après en répondant rapidement et sans lui laisser de répit ou de faille. 17 SMS de PN contre 2 de moi.

    PN continuera-t-il à se croire tout puissant ?

  • Busy Busy Busy

    Dimanche 9 juin 2013

     

    J'écris en écoutant Muse, j'aime bien, cela me donne du peps.

    Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit. Too busy busy. Comme je l'ai écrit ça et là dans les réponses - très tardives - aux commentaires, ma vie actuelle comporte trop d'impératifs et mes minutes sont comptées. J'exagère à peine si je dis que je dois programmer quand je dois faire pipi pour ne pas être à la bourre. Pour moi qui suis une contemplative dans l'âme, il me manque des moments de rêveries. Bien sûr j'ai des temps de procrastination devant un travail à rendre, et je suis déçue envers moi-même de perdre du temps.

    Ça va s'accélérer dans les semaines à venir car à l'école, nous allons accumuler les évaluations en tous genres.

    Mais je dois faire une note sur le jardinage, car PN revient ! C'est un fleuve qui n'est jamais endormi bien longtemps, toujours prêt à reprendre du service et remuer la vase.  Car c'est comme cela qu'il fonctionne.