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Sauve toi Lola - Page 16

  • RDV avec l'infirmière

    Mercredi 9/11/11

    Ce matin j'avais RDV avec le professeur principal de Jumelle afin de faire le point sur sa situation en vue de sa bonne intégration dans le futur collège. Nous discutons du projet d'accueil individualisé. Je rencontre ensuite l'infirmière de l'école pour parler du mutisme sélectif de Jumelle. L'entretien dure 2 heures durant lesquelles nous passons en revue toutes les solutions possibles de prise en charge. L'adjointe au CPE nous rejoint l'instant de parler de la nécessité de réaliser des attestations des professeurs. Je ne parle pas du tout de PN, j'évoque juste le divorce.

    Puis, alors que, debout près de la porte déjà ouverte, je prends congé de l'infirmière, qui m'avait dit que ce serait bien que ce soit PN qui emmène Jumelle voir un psy(chiatre) serait une bonne chose, et me pose la question de leur relation, je raconte l'anecdote de l'écharpe (ici).

    De fil en aiguille, je parle les violences subies à la maison et auxquelles les enfants assistent depuis des années. Je nomme les mots harcèlement moral, perversion narcissique. L'infirmière semble comprendre puisqu'elle-même me parle d'un cas rencontré où une personne passait son temps à pincer sa conjointe dans le lit, l'empêchant ainsi de dormir et la rendant épuisée, et ce, sans autre forme de violence physique ou verbale ! L'infirmière me recommande de ne pas rester seule, de voir un professionnel et surtout de noter les faits et déposer ma souffrance.

     

    Les mensonges de PN

    mensonge,harcèlement moral; violence psychologique; pervers narcissique;Au décours de la conversation, quand je lui dis que PN est venu rencontrer l'adjointe au CPE et des membres de l'équipe du collège, l'infirmière rectifie : C'est l'assistante sociale, suite à mon entrevue avec l'école, qui a téléphoné par erreur à PN pour fixer un RDV, pensant faire mon numéro de portable. Mais comme PN a aussi l'autorité parentale, elle a maintenu sa demande. Ce n'est donc pas PN qui a pris RDV avec le collège de son propre chef !

    Deuxième mensonge. Pour le premier, ou plutôt le précédent, PN avait prétendu avoir contacté le commissariat, lequel lui aurait donné des informations sur mes venues. Puis il avait laissé échapper la vérité en disant qu'il avait dû s'y rendre à cause d'une amende. Là, il prétendait avoir entrepris des actions pour régler le problème de Jumelle et que je ne pouvais pas lui reprocher de ne pas s'occuper d'elle, alors qu'il avait été convoqué.

    Je comprends alors ses mots de l'avant-veille : "Ce que tu dis est un tissu de mensonges."

    A ce moment-là, c'était LUI qui mentait.

    PN continue d'agir en miroir et de reporter sur moi ses propres faits et attitudes. Je pense qu'il suffit d'écouter les reproches de PN pour savoir ce que LUI fait réellement. Finalement, c'est PN lui-même qui nous livre les clés.

    D'ailleurs l'infirmière s'interroge sur l'éventuelle conscience des PN de leurs comprtements et sur les preuves utilisables de violences psychologiques.


  • Rennes, les enfants, le collège

    Lundi 7/11/11


    Les écoles

    college.jpgLe vendredi 4/11/11, j'ai enfin contacté les collèges rennais pour les inscriptions des enfants. J'ai contacté le collège N°1, qui est sur deux sites, séparant donc les jumeaux et l'Aînée et qui de plus ne propose pas l'allemand (donc c'est problématique) et a l'avantage d'être de secteur, proche et faisable à pied. J'ai également contacté mon école pour réserver un studio, je dois rappeler la semaine prochaine afin de demander la possibilité d'emménager plus tôt pour se pas se sentir "parachutés" la veille au lendemain.

    Lundi, j'ai contacté le collège N°2, qui peut regrouper les 3 enfants et propose l'allemand mais est situé en centre-ville et loin de notre résidence. Il leur faudra prendre le métro. Ca ne me plaît pas trop. J'ai aussi repéré deux collèges privés axés sur l'enseignement des langues étrangères ou des arts. Mais ils sont encore plus loin et financièrement...

     

    Le lumbago

    lumbago.jpgLe week-end je me suis pas mal activée à dégivrer le réfrigérateur anti-givre (sic !) et faire un petit carton des objets que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) risque de jeter en mon absence. C'est une chose qui me travaille. On a beau se dire et me dire que cela n'est que du matériel, mais d'une part ce sont des objets qui sont chargés de souvenirs et d'émotions (des amis, des voyages, etc), et d'autre part je revendique le droit de posséder des objets et PN n'a pas le droit de les jeter et de m'en priver ! (Le droit à la propriété est inscrit dans la Constitution, tout de même !)

    Le fait de les mettre en sécurité m'enlève déjà un souci.

    Dans la soirée du samedi j'ai commencé à me sentir très fatiguée. Ma soeur aînée m'avait proposé de places pour un spectacle, mais je n'ai pas eu la force d'y aller. J'aurais bien aimé sortir un peu de la maison, car PN avait été encore provocateur et belliqueux. J'avais terriblement mal dans le bas du dos. J'avais du mal à me lever d'une chaise ou à m'asseoir, je ressentais des douleurs et des difficultés à me tourner dans mon lit. J'en avais plein le dos !

    Je ne m'en suis pas plainte, je n'en ai rien montré. Au contraire, je le cachais afin que PN n'en profite pas pour se moquer de moi et me balancer une vanne bien placée. (Tu es vieille ! Tu n'as qu'à faire du sport comme moi !, etc)

    Le lundi, j'ai encore mal, mais pas assez pour ne pas aller travailler. Je me fais ausculter par un collègue médecin qui me prescrit un antalgique et un anti-inflammatoire.

     

    Discussion avec les enfants

    parler_enfants.jpgLe soir, après une réunion de direction à laquelle je participe, je file à mon RDV avec le psy. Ce dernier détecte finalement que mon lumbago aurait un lien avec la gestion du départ. Il me conseille la marche à suivre avec l'Aînée, car elle veut rester ici avec ses copains et copines.

    Le soir, j'annonce à l'Aînée que je souhaite lui parler. Après le repas, je parle avec les enfants dans la salle de bains. L'Aînée ne veut pas m'écouter, elle s'énerve et a le verbe haut.

    PN entend d'en bas. Il crie :

    "Je n'aime pas ce débat. C'est anti-démocratique ! ... C'est despotique !"

    Je n'y prête pas attention et continue ma discussion. J'exprime à l'Aînée ma tristesse qu'elle ne veuille pas me suivre, mais qu'ayant 14 ans, elle a le droit de choisir, que je prends cette décision de partir car j'ai un projet professionnel qui me permettra de les élever correctement, que cela représente un effort de changement de vie, qu'ils auront la possibilité de rencontrer d'autres amis et aussi de rester connectés à leurs amis actuels via la webcam, qu'on reviendra de temps en temps les week-end et pendant les vacances, Que toutefois si l'Aînée souhaite rester, je continue de l'aimer, que je ne suis pas sûre qu'elle soit en sécurité psychologique avec son père, que ma porte sera toujours ouverte si elle changeait d'avis.

    L'aînée pleure. Je pleure. Jumelle pleure. Jumeau était déjà reparti.

     

    Dispute violente

    dispute.jpgLorsque je redescends, PN m'alpague. Il me reproche de faire les choses sans lui en parler. Il crie très fort. Il parle en pointant le doigt sur moi, il est tout rouge. Durant la conversation, il me tapote l'épaule fortement avec son index. Il m'attrape le poignet. Je me dégage et lui conseille de ne pas me toucher :"T'inquiète pas, je n'ai aucune envie de te toucher !"

     Il me rappelle qu'il est leur père et qu'il a des droits sur eux, que nous devons discuter. Je lui réponds qu'on ne peut pas discuter car il ne fait que crier, me menacer et m'insulter. Que je ne parlerai pas dans ces conditions, qu'il faudra parler devant un médiateur. Il me dit de nous barrer dans notre futur studio miteux, "avec tes enfants collés à toi". Dans la foulée il me traite de radine, me dit que je n'aurai rien, que c'est lui qui a payé 120K€ sur les 190K€ de la maison. Je lui réponds qu'il n'a qu'à garder la maison, que je me barre pour être au calme. Que s'il veut me voler, qu'il le fasse et qu'il mourra avec sa fortune et ses billets pleins les bras. Il prétend qu'il ne veut pas me voler ou ses enfants. "Pas du tout, je ne suis pas comme ça, moi ! Caliméro, va !"

    Je lui réponds que tout ça, c'est lui qui l'a voulu. Qu'il a tout déclenché avec sa petite Allemande. Que quand je l'ai su et lui ai dit d'arrêter mais il est quand même allé jusqu'au bout et lui a révélé son amour. Qu'il a brisé toute la famille avec sa haine et sa violence.

    Ensuite PN enchaîne sur l'histoire avec Jumelle qui ne parle pas, me demande si j'ai entamé quelque chose de concret avec une association dont l'assistante sociale lui avait parlé. Comme je n'ai pas avancé, je réponds évasivement et lui demande ce qu'il a fait de son côté, puisqu'il est allé au collège et a vu des professionnels dans l'école. Il m'informe qu'il a vu l'adjointe au CPE et croisé le directeur et qu'il a contacté deux psy mais qu'il n'a pas obtenu de RDV en raison des délais.

    Puis, comme je ne lui réponds pas clairement, PN prétend que je mens et que tout ce que je dis est un tissu de mensonges. Que je dis des contradictions dans mes mensonges.

    Durant toute cette dispute violente, je n'ai même pas peur. Mon coeur est tranquille, impassible. Je peux répondre à PN sans trembler des mains. Je suis calme, ma respiration est régulière. La séance avec le psy y est certainement pour quelquechose.

    Zen.jpg

    PN : "Ton attitude est pitoyable."

    "Tu n'as plus qu'à quitter "Ville" car la plupart des gens vont vite découvrir que tu es une imposture. Enfin, certains le savent déjà, d'autres ne s'en doutent pas. Mais certains le savent déjà."        => discours vague (certains = qui ?, d'autres = qui ? , le savent = quoi ?)

    Moi : C'est qui, "certains "?

    PN : "Le fait que tu me poses la question prouve que tu le sais déjà ! (sic !)

    => phrase qui renvoir la question à l'autre, c'est à l'autre de chercher lui-même la réponse et est même sensé connaître la réponse !

    PN : "Tu n'as pas intérêt à revenir habiter à 500 mètres de chez moi. Car pendant que tu seras à Rennes, moi, je resterai ici. Je connais un paquet de monde ici, moi ! La honte va s'abattre sur toi ! Le mythe Lola va s'effondrer"

    => PN accorde toujours autant d'importance à l'image sociale. Mias, là il a des allures mythomanes.

    Le terme "mythe", c'est moi qui l'avais utilisé il y a deux semaines, énervée et en réponse à PN qui me traitait d'imposture : je lui répondais que son mythe allait bientôt s'effondrer.

    Je vais dans la cuisine pour ranger des restes de repas. PN se lève du canapé et vient me dire une dernière phrase de façon très calme :

    "Lola, tu es vraiment le symbole d'une imposture. Et tu le démontres de manière imparable."

     Je ne réagis pas.

     

    Conversation tranquille avec l'Aînée.

    ado.jpgJe vais me coucher dans ma chambre froide (pas de chauffage) et découvre l'Aînée sur mon lit. Elle a dû entendre ma dispute avec PN. Elle me parle les larmes aux yeux. Je lui parle et pleure aussi. Elle me dit "Ne pleure pas Maman". C'est très rare qu'elle me parle gentiment.

    Je lui dis que je suis pas sûre qu'elle soit en sécurité psychologique avec son père. Qu'elle doit bien s'en rendre compte quand elle l'entend.

    Je lui parle de Rennes, du projet de vie que je nous construis, d'éducation.

    L'Aînée me pose des questions sur le destin. Nous discutons de mes croyances. Je lui affirme que l'Univers met tout en oeuvre pour réaliser nos souhaits, Qu'elle doit avoir confiance en l'avenir. On embraye sur les copians. Je lui reparle des possibilités de rester en contact, comme avec Skaïpe, Faicebouq, Emessène, etc, qu'il y aura des week-end et des vacances où ils pourront se revoir. Elle est calme, ne me dit pas clairement qu'elle va partir avec moi mais je le suppose.

    Mes prières auraient-elles été entendues ?

  • Maître ès harcèlement et perversion

    La semaine a été relativement calme, PN s'étant contenté de me harceler sans m'insulter et sans crier !


    WorkingGirl.jpgLe mercredi 2/11/11, j'étais censée être en congé - le dernier jour de congés - mais comme les 3 enfants avaient la journée complète à l'école, j'ai décidé d'aller travailler.

    Bien m'en a pris car j'avais énormément de boulot qui m'attendait et en plus, nous avons pu recruter un médecin ce jour-là. Sans compter des problèmes imprévus et assez compliqués à gérer. J'ai fait 10 heures de boulot, au lieu des 7h36 ! ;-) Je suis arrivée à la maison sur les rotules. Puis il a fallu prendre des nouvelles de la rentrée scolaire des enfants, faire à manger.

    Je ne communique toujours pas avec PN, mais j'ai juste dit aux enfants :

    "Maman est très fatiguée ! J'ai fait une grosse journée de travail."

    Le lendemain matin, je me suis réveillée 45 minutes en retard. Au petit-déjeûner, j'ai eu droit de la part de PN, comme quoi ça a bien ruminé dans sa tête durant toute la nuit :

    • "T'es une femme active ! Tu n'as le temps de rien faire ! Comment tu vas faire pour travailler et en même temps t'occuper des enfants, de la maison et tout ?"

    Je ne réponds pas.

    Pour m'embêter, PN n'a pu s'agripper qu'à cette unique phrase parlant de moi-même.

    Le reste du temps, je ne parle pas ou alors, c'est à propos de l'intendance ou de la pluie et du beau temps. Dès 2008 (ici), j'avais compris qu'il ne fallait rien livrer de personnel à PN, car cela se retournait inévitablement contre moi un jour ou l'autre.

    • Si je lui parlais de mes envies de mes espérances, de mes désirs, quelques temps plus tard il me les renvoyait en disant que je n'étais pas capable de les réaliser.
    • Si je lui confiais mes peurs, mes aigreurs, les choses que je n'aimais pas, cela me retournait à la figure en boomerang, car PN sait appuyer là où ça fait mal, en me mettant en face.
    • Si je lui relatais des anecdotes professionnelles avec des noms de mes supérieurs ou de mes collègues, PN les tournerait en dérision - comme il le fait avec les membres de ma famille - à un moment totalement hors contexte.

     

    Le jeudi 3/11/11, quelques piques que j'ai oubliées.

    Je crois que désormais, je les reçois en les analysant, comme si je le faisais pour écrire sur mon blog. Puis, je suis si dépitée par le niveau relationnel avec PN, cette méchanceté, cette bassesse. A J+1, je ne me souviens même plus de ses petites phrases assassines.

    Cela veut-il dire que cela me touche de moins en moins ?

     

    Vendredi 4/11/11

    Les piques fusent.

    Comme des tirs espacés. Ce n'est plus la mitraillette, mais PN a revêtu l'uniforme du SNIPER. PN tire (tente de tirer) quelques balles bien placées.

    sniper.jpg

    Je rentre encore tard à la maison, j'avais beaucoup de travail. Je découvre un SMS de Jumeau qui a utilisé le téléphone portable de ma voisine. Jumeau et jumelle sont chez elle, car Jumeau a perdu ses clés et Jumelle oublié les siennes à la maison. L'Aînée est chez sa copine.

    Arrivée à la maison à 18h30, j'apporte à ma voisine maghrébine des pâtisseries orientales. Elle sort les siennes et m'invite à prendre le thé. J'apprends que c'est l'Aïd ce week-end. Nous passons un très agréable moment avec son mari et leur fils, le copain des enfants. Nous discutons durant 1h30, confortablement installés dans le salon. Nous évoquons aussi notre prochain départ pour 6 mois. Vers 20h, PN m'appelle car il a aussi perdu les clés de la maison, décidément ! J'envoie Jumeau lui donner mes clés.

    Lorsque je rentre à la maison, PN me demande :

    • Tiens, tu n'es pas au restaurant chinois avec ton amie Ca (la femme de Pa, le copain adultérin de PN) ?  Bah oui ! Ca  est avec CP à l'Empire de Chine. Ce restaurant dégueulasse. Elles sont avec IR aussi."

    Il poursuit :

    • "Pourquoi tu n'es pas avec elles ? D'habitude, tu vas au restaurant une fois par mois avec tes copines ! Elles ne t'ont pas invitée ? Comme c'est bizarre."

    restaurant chinois.jpgEn fait, je viens de comprendre qu'il s'agit encore d'une phrase pour m'énerver, pour me provoquer. PN m'avait dit deux jours auparavant, le mercredi, que mon amie Ca déjeûnait au restaurant chinois et il me demandait pourquoi je n'allais pas manger avec elle. Je n'avais pas relevé cela et je pensais qu'elle y était vraiment puisque son mari est en contact régulier avec son grand copain PN. Mais je me disais que chacun faisait ce qu'il voulait. En même temps, elle n'est pas du genre à aller au restaurant un midi en semaine avec ses garçons. Mais à vrai dire, peu m'importait.

    En revanche, cette fois-ci j'ai saisi l'improbabilité de l'annonce de PN, car mon amie CP, qui n'a pas du tout le même style que IR, a toujours décliné les sorties que nous faisions avec IR, de plus elle connaît mon histoire et les trahisons de IR. 

    Encore cette problématique des amis qui l'obsède !!! PN rajoute, sur un ton de mise en garde :

    • "Tu t'isoles, Lola ! Attention, tu t'isoles !"
    • Moi : "Tes élucubrations ne m'intéressent pas."

    J'étais allée chercher l'Aînée et sa copine que j'ai autorisé à dormir à la maison. Pendant que je discute avec les filles, PN acquièce ou appuie mes paroles d'un ton très ironique :

    • "Ah oui ?"
    • "Tant que ça ?"
    • "Hum Hum !"
    • "Oh ! la la !"

    Insupportable ! PN ne cesse que me lancer des piques, l'air de rien, devant la copine de l'Aînée qui ne saisit pas les subtilités de la perversion du harcèlement moral. Ni mes enfants, d'ailleurs.

     PN lit le magazine du département et m'apostrophe :

    • "Hé Lola, tu te rends compte, nos élus partent en délégation au Japon pour tisser des relations commerciales et soutenir les victimes du tremblement de terre. C'est une évidence, il y a plein de boîtes nipponnes dans la zone commerciale derrière chez nous ! Quand je pense qu'il partent avec notre argent ! Avec nos impôts locaux. Que dis-je ? Avec MES impôts locaux ! N'est-ce pas, Lola ?"

    Explication : PN a en charge les impôts dans notre couple, mais il trouve que je dois payer au prorata de mon salaire.

    Puis il sort des courses qu'il a faites à Intermarché (deux bouteilles de vin rouge, des oranges, de fromage et du pain de mie ; en fait, ce que LUI mange)

    • PN décrète : "Les gâteaux de Carrefour (sic !) sont bons. Pas ceux de Liddl ou d'Aldi, c'est de la merde."
    • Moi : "Quand tu as acheté de la soupe en sachet d'Intermarché, elle était dégueulasse, je ne te l'ai jamais dit ! Je n'ai jamais relevé. Alors arrête maintenant. Tout ce que tu achètes, c'est bien et ce que je prends, c'est de la merde."

    L'aînée commence à prendre ma défense : "Arrête de dire ça à Maman ! Tu critiques tout ce qu'elle achète."

     

    A table

    PN est très excité. Il aime faire la conversation quand il y a du monde à la maison. Il pose énormément de questions à la copine de l'Aînée. Il s'intéresse à leur vie au collège, à leurs copains et copines, à leurs profs. Alors que dans leur dos, il les traite de dégénérées et d'incultes. Là, il est très copain avec elles. Il accapare la conversation, les enfants adorent, ils racontent pleins d'anecdotes et quelques blagues et bêtises, ils sont morts de rire.

    A un moment PN parle de sa nouvelle collègue de 21 ans, une secrétaire, qui vit en co-location avec une hôtesse de l'air. J'ai envie de lui balancer une remarque ironique à la figure, mais je me retiens.

     

    Après le repas

    Après le repas, les filles montent dans la chambre de l'Aînée. Je débarrasse la table, PN me donne un coup de main. PN continue de me provoquer sur plusieurs sujets. Il ne me lâche pas.

    Moi : "Ca suffit tes reproches continuelles." (le mot harcèlement n'arrive pas à sortir de ma bouche ! afin qu'il ne l'utilise pas contre moi, puisqu'il agit en miroir)

    PN : "Quoi ? Quoi ? Je t'embête ? Dis que tout ce que je dis ce n'est pas vrai ? Qu'est-ce que j'ai dit, hein ? Qu'est-ce que j'ai dit de faux ce soir ? Répond-moi, j'attends."

    Moi : "Ah non ! Tu ne vas pas recommencer ta comédie à m'ordonner de te répondre ! Avec tes "J'attends i J'attends ! J'attends la réponse " ou encore quand tu m'as collé le dictionnaire sous les yeux en m'ordonnant de lire à voix haute la définition du mot imposture."

    A ce moment-là les yeux de PN sont grand ouverts et étonnés ! Je me demande s'il s'en souvient vraiment, ou s'il était dans un état second. Ou s'il vient de se rappeler ce qu'il avait fait. En tout cas, cela lui parle. Il me dit ............. Je ne me rappelle plus ce qu'il m'a dit. Ca me reviendra.

    Quoiqu'il en soit, toute la force de PN réside dans ces mots. Il a tout compris. Il sait aussi que je l'enregistrais, grâce aux confessions de IR. Il ne dérape plus. Il n'insulte plus. Il maîtrise son discours. Il va dire des phrases tout à fait normales et anodines, mais sur un ton ironique, de façon répétitive, dans un contexte inapproprié, et avec plein de sous-entendus.

    PN excelle dans le harcèlement et la perversion. Qu'a-t-il dit de répréhensible ? ou de faux ?

    Il va continuer les jours suivants sur ce terrain-là !

     

    Devant la télé

    Télé.jpg

    Ce soir-là, PN nous colle sans arrêt.

    Je dispose les pâtisseries orientales et les loukoums sur la table basse en regardant la télé avec les enfants. On zappe sur les chaînes satellites entre séries et chansons, des trucs que PN n'aime pas, je le fais exprès pour qu'il s'en aille. On parle de sujets vraiment enfants et filles, genre maquillage, bêtises dans les cours de récré, etc. Mais PN trouve le moyen de faire des allers-retours entre la cuisine et le salon et d'intervenir sans cesse !

    J'ai vraiment l'impression que la présence de la copine de l'Aînée, qu'il a antérieurement traité d'idiote (devant l'Aînée et hors de la présence de l'intéressée), le galvanise et lui permet de faire sa comédie, de jouer le rôle du bon papa super sympa et qui s'intéresse aux jeunes.

     

    Les enfants sont couchés. PN déclare :

    • "A mon époque, je vois mal des garçons de 14 ans dormir ensemble. Je n'invitais pas mes copains à dormir à la maison dans le même lit que moi. Si ça se trouve, elles sont lesbiennes ! Elles font semblant d'être copines et elles sont lesbiennes !"

    C'est affligeant. Je ne relève pas.

     

     

  • Violences psychologiques au quotidien #8

     Semaine du 24/10/11

    PN va me chercher des histoires durant les soirées de la semaine, à plus ou moins petites doses.

    taxe-fonciere.jpg

    Les taxes foncières

    Mardi 25/10/11 je suis en congés pour une semaine. Le soir, je m'affaire à l'évier dans la cuisine. PN rentre du travail, prend connaissances du courrier, parmi lequel un avis de taxes foncières. PN pousse l'avis de taxes foncières vers moi sur le plan de travail, en me sommant de payer les mois restants.

    PN : "Ca ne changera rien, hein ? Puisqu'on va tout diviser en deux."

    Sous-entendu "puisqu'on divorce" ; PN répète les paroles que je lui adresse.

    J'ai envie que PN me rappelle combien il gagne, mais je continue de me taire. Il semble lire dans mes pensées car il me dit qu'on va faire la règle du quart.

    Jusqu'ici, PN payait les divers impôts par prélèvement. De façon irrégulière, il faisait un calcul savant et me demandait une participation, que j'effectuais, jusqu'à l'année dernière. Je lui faisait des chèques de manière irrégulière, car durant des années, j'étais en congés parental ou au chômage, puis mère au foyer sans revenus. Je retravaille depuis novembre 2007. Actuellement le salaire de PN est 3 fois supérieur au mien.

     

    • Dénigrement physique (habituel)

    PN : "Va sortir les objets pour les encombrants, ça te fera de l'exercice."

    Moi : ...

     

    • Questions sans à-propos

    Quand PN est en crise, il va revenir sans cesse vers moi et me chercher des histoires. Il va me poser des questions subitement et hors contexte.

    avocat.jpg

    PN : "Elle va bien ta copine l'avocate ?"

    Moi : "Et la tienne, Mme Avocate-menier", elle va bien ?

    PN est surpris que je connaisse le nom de son avocate alors qu'il ne m'en a jamais parlé. Il se tait et me laisse tranquille pour quelques instants.

     

    • Insultes non dirigées

    Samedi matin ordinaire (29/10/11), PN parle tout seul dans son coin :

    "Enculé. Salopard. Espèce d'enculé."

    Il est en train de fumer, ou bien cirer ses chaussures, ou affairé à une quelconque tâche. Cela arrive souvent le week-end, surtout le matin. On se demande quelles idées peuvent bien lui traverser l'esprit à ces-moments-là. Les gros mots lancés en l'air sont tellement habituels, que plus personne, les enfants et moi, ne s'en offusque. C'est la violence psychologique ordinaire.


    • Délire sur les connaissances, les amis.

    Puis plus tard, à table, avec les enfants.

    "J'ai rencontré W. en courant dans la forêt. Il s'est épanché. Le pauvre, il est pas bien. Il est malheureux."

    Je connais W., c'est le papa d'une camarade de classe de Jumelle, le genre de personne souriante et gaie et qui ne se confierait pas à PN concernant sa vie de couple. Du reste, c'est une famille qui fait beaucoup d'activités ensemble de week-end. Je doute fort de la véracité des paroles de PN.

     

    • Misogynie habituelle

    misogyne dessin.jpg

    PN : J'étais avec Jipé, Qu'est-ce qu'il fout avec sa femme ? Qu'est-ce qu'il attend pour se barrer, celui-là aussi !"

    PN court 2 fois par semaine avec Jipé. Jipé est directeur de banque, c'est le papa d'un copain de Jumeau, je connais sa femme. Jipé est un homme profondément simple et gentil, sa femme et lui ont refait leur vie ensemble il y a environ 18 ans. Jipé assiste beaucoup sa femme dans ses activités de prof de danse, en tenant la caisse ou gardant l'entrée de la salle durant les spectacles de fin d'année, il participe aux réunions de parents d'élèves en compagnie de sa femme. C'est ce qui irrite beaucoup PN qui l'exprime à chaque fois ("le toutou à sa femme", 'encore un qui est tenu par les couilles par sa femme', qui est sous le joug de sa femme', etc).

     

    • Insinuations sexuelles tenues devant / aux enfants

    moins 18 ans.jpg

    A table, je sers la soupe, la première soupe de l'automne. Les enfants se rappellent en rigolant un fois où j'avais fait une soupe aux moules.

    PN, en me regardant : "Ah ouais, ! Des moules ! Des moules dégoulinantes ! Des moules bien baveuses !"

     Personne ne réplique. J'espère que les enfants n'ont pas saisi.

     

    Hier soir (Lundi 31/10/11), les jumeaux (11 ans) regardent la télé dans le canapé, ils jouent à se cacher sous la couverture, rigolent.

    PN : "Ca va, vous deux ? Vous ne voulez pas qu'on éteigne la lumière, non plus ?"


    • Propos insultants sous le prétexte de l'HUMOUR !!!

    Un matin, Jumeau est le dernier à quitter la table après le petit-déjeuner. Il a tout rangé comme je le lui ai demandé, mais il reste des verres et le Nutella.

    PN à Jumeau : "T'es une feignasse ! T'es une grosse feignasse."

    Jumeau : "Mais ! C'est pas vrai ! Arrête !"

    PN : "Si c'est vrai ! Tu le sais, t'es une grosse feignasse."

    Moi : Bravo PN !

    PN : "Ben quoi ? Il le sait qu'il est une grosse feignasse."

     

     

    Lundi 31/10/11

    Ce soir, j'ai décidé de ne pas me laisser faire. Je réponds à chaque attaque.

    (PN est énervé. Il doit se mettre en conditions tout seul et ruminer. J'ai vu dans l'historique de l'ordinateur qu'il se mettait en boucle sur Youtube la chanson russe "Kalinka", en hommage à sa maîtresse russo-allemande certainement.)

    Halloween

    halloween.jpg

    Vers 19hOO, lorsque je rentre de ma séance chez le psy, je ralentis la voiture dans la rue car Jumeau est encore dehors avec le petit voisin de son âge. Jumeau me dit que Jumelle est partie avec deux copines, les filles de IR, à travers la ville dans le noir pour recueillir des bonbons dans les maisons. Je décide d'aller la chercher en voiture, mais d'abordje passe à la maison faire une pause-pipi. PN est en short, il est rentré tôt et revient de sa course à pieds. Il me dit qu'il a croisé Jumelle et les filles de IR dans la rue, mais n'a rien dit ni fait.

    PN : Elle est avec le camps ennemi !

    Moi : Il ne s'agit pas de cela. Jumelle est encore une petite fille et n'a pas à se balader dans la ville dans la nuit noire sans adulte !

    Je tourne en voiture avec Jumeau et notre petit voisin, on finit par retrouver Jumelle après 20 mn.

     

    A table, PN a des choses à raconter, il a envie de parler et notamment de se valoriser.

    PN : "J'ai un collègue, l'enculé, il prend une année sabbatique et il part un an à Pékin !"

    (Cela fait 3 soirs qu'il le dit.)

    PN : "L'autre jour on est allés au restaurant et on est restés jusqu'à 14h. On a bu le champagne. Nos chiffres d'affaires ont explosé ! Quelle bonne équipe ! On s'entend bien !"

    Moi : "A qui parles-tu, PN ? Personne ne t'écoute."

    PN : "A moi-même."

     

     ...

    Les provocations

     

    carrefour.jpg

    PN : J'ai des bons Carrefour, c'est du bourrage de crâne leurs promos, tiens, voilà des bons de réduction."

    PN me les lance à côté de mon assiette sur la table.

    PN : "De toutes façon, ça ne vaut rien."

    Moi : "Me les donne pas si ça ne vaut rien!"

    PN : "Bah si, justement, prend-les ! T'as tellement mauvais goût !"

    Moi : ...

     

    Je rédige le brouillon de cette note en direct, je suis assise à la table de la salle à manger. Nous avons fini de dîner. PN nettoie la table de la cuisine.

    PN arrive avec un pot de peinture dans la main. En effet, je bricole depuis quelques jours, je décore une chaise-haute de bébé pour une collègue.

    pot peinture.jpg

    PN : "Je fais quoi avec ce pot de peinture ?

    Moi : Tu le laisses là, je n'ai pas fini.

    PN : Non, il faut le ranger.

    Moi : Je n'ai pas terminé.

    PN : Tu vas le ranger ou sinon je te le lance dans la tête !

    Moi : Vas-y !"

    PN ricane en renversant la tête en arrière, en me montrant du doigt et faisant un clin d'oeil.

    PN : "Appelle les flics !"

    ...

     Après la peinture, les lasagnes.

    lasagne.jpg

    PN : "Je fais quoi du reste de lasagnes, je le jette ?

    Moi : Non, tu le mets au frigo.

    PN : Bien, Chef ! Ok, Pol Pot.

    Moi : T'as vraiment rien d'autre à faire que de m'emmerder ?

    PN : Si tu veux.

    Moi : Arrête de répéter ce que je dis.

    PN : Je répète ce que tu dis ? Comment ça ? Comment ça ? Comment ça ?

    Moi : Tu n'as aucune créativité !

    PN : Comment ça je n'ai aucune créativité ? Explique-moi de quelle façon je n'ai aucune créativité ? Epxlique-moi en quoi tu es plus créative que moi ?

    Moi, je réponds à côté : Parce que je suis une artiste !

    PN : Arrête de glousser comme une vieille dinde.

    Moi : Tu ne sais plus quoi dire, alors maintenant tu m'insultes !

    PN : Allez, va appeler les flics !"

     

     

    PN n'en a pas fini avec moi. Il revient dans le salon.

    obèse_Botéro.jpg

    PN : "T'as pris au moins 10 kilos, non, Lola-Nom-de-Jeune-Fille ?"

    Moi : "Tu ne sais plus quoi dire alors tu utilises le dénigrement physique !"

    PN : "Mais pas du tout ! C'est pas du dénigrement ! J'ai plus le droit de te parler ? Quand t'es assise comme ça, on dirait que t'as pris 10 kilos d'un coup, c'est tout !"

    Moi : "T'as vraiment rien d 'autre à faire ? T'es d'une nullité !"

    PN : "T'es devenue complètement parano ! Vieille parano, va !"

     

    • La problématique des amis, de la famille, bref des "affidés"

     - Les amis

    PN : "Tu devrais contacter ta copine Réunionnaise. C'est un conseil."

    Moi : "Occupe-toi de tes fesses."

    PN : "OK, je note !"

    PN fait mine d'écrire avec ses doigts.

    Moi : "Oui, c'est ça, note tout !"

     

    - La famille

    PN : "Va recharger tes accus demain ! T'en as vraiment besoin."

    (sous entendu avec tes affidés, car je déjeûne chez ma mère le lendemain.)

    PN : Tu vas voir ! Tu ne perds rien pour attendre !

    Moi : Et bien, vas-y, je t'attends !

    PN : "T'es vraiement d'une grande naïveté !"

    (Je n'ai pas compris cette phrase, mais je ne chercher pas à comprendre...)

     

    PN me redemande ce qu'il doit faire avec un sachet de confiserie.

    confiserie.jpg

    Moi : "Tu peux me lâcher un peu ?

    PN : Bah quoi ? C'est quoi, ça ? c'est sûrement avarié !

    Moi : Ouais, bien sûr !"

    PN lance le sachet à côté de moi sur la table.

     

  • Un autre rêve violent

    1er rêve le Mercredi 12/10/11

     

    PN est en train de jeter des affaires à moi dans la poubelle, encore une fois.

    Je lui demande  : "Qu'est-ce que tu as encore jeté ?"

    PN : "Tu vas faire le jeu des 7 différences."

    Alors je regarde autour de moi dans la maison pour tenter de deviner ce qu'il a bien pu bazarder. Je m'énerve, je hausse le ton.

    Puis je pars. Je passe par la terrasse avec les enfants. Mais comme PN est dans la cuisine avec la fenêtre ouverte, je ne veux ne veux pas qu'il nous voie, alors on se baisse sous la fenêtre, un peu comme les  entraînements militaires. Nous arrivons au bout du jardin, au pignon de la maison et qui donne sur un petit bois. Je vois un vieux clochard en train de pisser contre le mur à 5 mètres de là. Il nous regarde, indifférent.

    Tout à coup, PN surgit, agressif et menaçant. J'appelle le vieil homme au secours, mais les mots qui sortent de ma bouche sont incompréhensibles et inaudibles. Cela fait une sorte de baragouinage. PN s'approche.  Je l'attrape par le col et passe sa tête à travers le grillage, à l'endroit où se trouvait un trou. PN se retrouve coincé entre les fils de fer rif-gides et pointus, le visage vers le haut d'un côté du grillage et le corps de l'autre côté. Il se débat. Le vieillard arrive à ma rescousse. Il le frappe avec sa canne et lui déverse sa bouteille d'alcool blanc (genre rhum ou vodka) dans la bouche, pendant que je le tiens. PN est obligé d'ingurgiter cette substance.

     

    Le 2ème rêve violent, je l'avais déjà raconté .

     

     

  • Menaces+++ du dimanche soir

    Dimanche 16/10/11

    Je pars avec les enfants à 11h45 pour aller chez ma mère. Nous nous voyons en famille, ma mère et ses 4 enfants avec les conjoints (sauf PN, mon mari appelé Pervers Narcissique, évidemment) et les petits-enfants pour commémorer le 4ème anniversaire de mort de mon père. C'est la tradition, nous pratiquons le culte des ancêtres. Nous fêterons également ma réussite au concours.

    De retour à la maison, vers 19 heures, PN m'informe qu'il a passé l'après-midi chez IR, à ramasser des patates. PN : "Tu sais, comme à Oléron !". Nous avions passé en août 2010, pendant que j'étais encore amie avec IR, une semaine chez la mère de celle-ci, en remontant de nos vacances dans les Pyrénées. Et cette année, IR et son mari ont planté des patates dans des pneus. PN me dit que Pa, le troisième larron de leur clique était là aussi. Voilà pour l'histoire.

    PN ajoute : "'IR'  Tu sais, 'IR et compagnie', les renégats, pendant que toi, tu as passé la journée avec tes affidés, ta famille".

    Je ne réponds rien. PN devient complètement paranoïaque et est en train de se faire un gros gros film ! Le psychanalyste m'avait parlé de psychose à propos de PN.

    PN va passer deux longues heures, de 20h à 22h, à m'insulter d'imposture (le mot a été répété ujne vingtaine de fois), et à sortir à toutes les sauces les mots affidés" et "rénégats".

    Habituellement, je file me "terrer" dans ma chambre très vite après le repas, après avoir nettoyé la cuisine et embrassé les enfants. Là, je devais cuisiner des nouilles sautées pour mon repas de fête du lendemain.

    Je ne vais pas retranscrire tous les dialogues / monologues, car j'ai enregistré plus d'une heure par petits bouts avec mon téléphone.

     

    "IMPOSTURE"

    PN : "En fait, tu sais ce que tu es ? Tu es une IMPOSTURE. Voila ce que tu es, un imposteur ! Tu es un imposteur. Ca fait des années que tu trompes ton monde. Mais ce sera fini, tout ça !"

    larousse 1995.jpgPuis, pendant que je cuisine, PN surgit avec un dictionnaire à la main, le Larousse de 1995, que sa mère enseignante nous avait offert. Il exige de moi que je lise la définition du mot imposture. Il s'approche de moi très près et m'ordonne de lire. je le repousse et lui demande de me laisser tranquille. Il me colle le dictionnaire sous le nez, à 5 cm de mon visage. Je ne vois plus les légumes que je suis en train de remuer.

    PN : "Lis-moi la définition du mot imposture ! Je VEUX que tu me lis la définition à voix haute ! J'attends ! Lis-la ! Allez, lis ! Lis, je te dis ! "

    Je lui demande de me laisser tranquille, je le repousse avec mes mains. PN continue de mettre le dictionnaire devant mes yeux, tout contre mon visage.


    PN : "T'es presbyte ou quoi ? Lis, je te dis ! Lis-moi à voix haute la définition ! Je ne te lâcherai pas tant que tu ne l'auras pas lue !  LIS ! IMPOSTURE ! Ca te gêne, hein ? Tiens donc, pourquoi ça te gêne ? Ah , tu veux pas lire ? Alors on prend RDV demain ! Tu vas me lire ça demain à vois haute ! Page 537."

    PN avait mis du Stabilos Boss rose sur le mot. La scène dure bien 2 ou 3 minutes. C'est interminable. Je la ressens de manière très dure et VIOLENTE.

    La scène est surréaliste. Je me demande si un scénariste aurait pu avoir inventé cette scène ! Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là dans la tête de PN ?  Quelle folie le prend ? D'où sort-il ce mot, imposture ?

    Je devine qu'il a rencontré son avocat. Est-ce avec lui que ce mot est sorti ? De la bouche de qui ? Est-ce avec son frère L. ou son autre frère D., ou encore son meilleur ami Moulpy, avec lesquels il a parlé ? Ou chez IR et son mari durant ce dimanche ?

    Quoiqu'il en soit, je me rappelle soudain le comportement en miroir des PN. Leur souffrance est telle qu'ils ne peuvent la regarder en face, alors ils la projettent sur leur victime afin de ne pas souffrir. Je l'avais déjà écrit précédemment, finalement c'est de cette façon que PN livre les tourments qui l'habitent.

     

    miroir.jpeg


    Cette soirée-là, durant cette atroce soirée, PN va me dire beaucoup de choses ! Et je crois que je vais comprendre beaucoup de ses problématiques : 

    1. l'imposture
    2. l'image sociale
    3. les amis

    Un ami m'avait parlé du livre "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même". Je pense que PN a souffert dans son enfant du rejet. La suite va être très intéressante.

     

    La reconaissance sociale

     

    1. Au bureau de vote

    Puis PN me demande si je suis allée voter au deuxième tour. Je ne réponds pas. PN insiste. Je réponds que non. Il me dit : "Quoi, tu n'es pas allée voter aux élections socialistes ?

    Moi : "Mais chacun fait ce qu'il veut ! Tu votes qui tu veux ! Et moi je fais ce que je veux."

    PN : "Allez, va voter Marine ! Ca te va bien !"

    A plusieurs reprises, entre deux insultes et cris, trois menaces, PN me raconte des anecdotes au bureau de vote.

    isoloir.jpg

    PN rapporte que lorsqu'il est allé voter, il a salué plein de monde ! Qu'on lui a demandé s'il voulait rester au dépouillement, qu'il a refusé "parce que bon" il n'avait pas le temps, que les conseillers municipaux étaient si désolés qu'il ne reste pas.

    PN : "Le 3ème adjoint au maire m'est tombé dans les bras ! Il m'a supplié de rester au dépouillement. On se connaît bien ! On est pote ! Et puis quand je suis sorti, y avait plein de mecs qui m'ont dit 'Eh t'es là, toi ! Salut ! Tu vas bien ?' "

    Je me demande réellement quelle est la part de vérité dans ce discours ? Je ne suis pas sûre que PN soit si populaire auprès de l'équipe municipale. Bien sûr, il les connaît tous de photo dans le magazine de la ville, car il adore la politique et a une très bonne mémoire. Il est capable de nommer tous les ministres et secrétaires d'Etat, les parlementaires de chaque région, de chaque département et des cantons voisins. Mais en fait, dans notre ville, il a appris par coeur les noms des conseillers municipaux, il ne les connaît pas.

    C'est comme si à cet instant précis, PN perdait les pédales et racontait un moment qu'il aurait voulu vivre.

     

    2. Parmi les amis / connaissances

    PN liste nos amis communs et qui habitent dans le voisinage.

    PN : "Tu es une imposture ! Tout "Ville" va le savoir bientôt ! Les D., les Pa-Ca, les P. ! Ah la la, P. Ha ha ha ! Les IR-DR ! Ah non, pas eux ! Eux, c'est des renégats, comme moi ! Et comme Hollande et Montebourg, qui ont quitté leurs femmes ! Tous des renégats !"

    En fait, j'apprends par la suite, par PN lui-même et par une conversation entre PN et l'Aînée, que PN a rencontré récemment tous ces gens, soit au foot, soit au collège lorsqu'il est allé voir la principale-adjointe.

     

    30 Millions d_amis.jpg

    Puis PN me questionne aussitôt sur mes amis. Une litanie dont il use et abuse.

    PN : "Mais en fait, t'as pas d'amis, toi ! Où sont tes amis ? Ne pas avoir d'amis, c'est quand même curieux ! C'est un signe ! Où sont Amie Réunionnaise et Amie Algérienne ? Hein ? Pourquoi tu ne les vois plus ?"

    PN continue de se persuader que je n'ai pas d'amis et que je suis seule. Là, je ne crois pas qu'il agisse en miroir, puis qu'il a un clique de bons amis depuis 20 ans. D'ailleurs, il me le dit dans la conversation.

    PN : "Moi, j'ai des amis. J'ai des amis qui sont loyaux, moi !"

    Le mode opératoire (j'emploie exprès le jargon policier à propos des criminels) des PN pour faciliter et asseoir leur emprise est d'isoler leur victime. Je pense que PN aurait bien voulu que je fus isolée. Seulement, en tant que maman et en tant que personne assez souriante et sociable, je connais beaucoup de monde dans ma ville. Juste des connaissances, bien sûr. Je connais également beaucoup d'artistes de mon cours de peinture et aussi lorsque je donnais des cours de dessin à des enfants de mes amies.

     

    3. Les SMS 

    Une autre anecdote de ce week-end. Un soir de la semaine, j'avais reçu des SMS d'un ami habitant à l'autre bout de la France et avec qui j'échange beaucoup. Je suis à table, lorsque je reçois le signal d'un SMS, je le lis et rigole. Cela a beaucoup irrité PN qui m'a parlé comme à une enfant disant que cela ne se faisait pas à table. Il n'a pas supporté que je puisse avoir des contacts. Puis le vendredi soir, il avait éclaté : lorsqu'il en a reçu un, il est venu me le coller sous le nez. Puis il en a rédigé un juste à 10 cm de moi, en disant :

    "Tu vois, tu écrivais ostensiblement des SMS l'autre jour en ricanant, eh bien moi aussi j'en envoie. Regarde ! Regarde bien ! J'écris un SMS moi aussi !"

    Pauvre PN ! Ridicule ! No comment !

     

    4. Le collège

    PN reparle du cas de Jumelle, en fait de ma réunion avec les professeurs dans la classe de Jumelle. Le professeur principal m'avait demandé de rester à la fin de la réunion. En compagnie du professeur d'anglais, nous avions discuté de la meilleure façon de traiter le problème de Jumelle. Et nous nous étions mises d'accord sur la façon de faire.

    • PN : "Et tu sais que tu as fait sensation à l'école, dans la salle des profs ? A dire qu'il fallait mettre une zéro à Jumelle parce qu'elle parlait pas. Je n'ai pas dit ça ! Qu'est ce que tu en sais ? Tu étais là ? Mais si ! On m'a dit ça tu as fait sensation ! Qui t'as dit ça ? Tu n'as pas confiance en les gens qui discutent avec toi ?"
    • Moi : "Arrête de mentir. Je n'étais pas dans la salle des profs. Et je n'ai jamais dit qu'il fallait mettre un zéro à Jumelle. J'ai discuté avec des professeurs et pas tous les professeurs et nous avons pris une décision collégiale de ne pas faire un suivi médical ou psychiatrique à Jumelle car cela signifiait que Jumelle allait avoir une scolarité différente des autres."


    "AFFIDES"


    Le divorce

    PN : "Et qui de ta famille va témoigner le 22/02/12 devant le juge pour le divorce ?

    Moi : "Mais de quoi parles-tu ? Pourquoi témoigner ?

    PN : "Mais tu sais très bien de quoi je parle ! Tes affidés, là, là ! Tes affidés voyons !

    Moi : "Il s'agit de notre divorce, il y aura toi, moi et nos deux avocats. Qui parle de témoignages ?

    PN : Ah, tu crois que je sais pas ? Tu me prends pour un naïf ou quoi ? Je sais très bien comment ça se passe ! Les affidés témoignent auprès des avocats ! Je me suis bien renseigné, figure-toi ! En tout cas, moi j'aurai des témoignages en ma faveur ! J'ai des amis, moi ! Y en pleins qui voient clair dans ton jeu ! Tu n'es qu'une imposture ! 

     ----------------

    La suite prochainement

  • Attaques du Samedi

    Samedi 15/10/11

    Le "rêve"

    Dans la nuit de vendredi au samedi je fais un rêve difficile, on va alors dire un cauchemar, qui va devenir récurrent.

    Je suis dans ma maison. PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) jette des affaires à moi et aux enfants dans la poubelle. Il fait visiter la maison pièce par pièce à des gens, 1 Noir puis 2 jeunes Juifs. Les visiteurs, accompagnés de PN qui vante chaque objet, regardent dans les sacs et les placards ce que nous possédons et font leurs choix.

    En fait, dans la réalité, j'avais fait une brocante dimanche dernier sous la pluie avec les jouets inutilisés des enfants et des vêtements devenus trop petits.

    Je ne veux pas que PN vende nos affaires. Je crie. Je lui demande d'arrêter tout de suite. Qu'il n'a pas le droit de faire ça. Puis on se retrouve subitement dans la ville en dehors de la maison. PN va rentrer au bercail. Je fais la course pour arriver à la maison avant PN, je prends l'autre trottoir, je tente des raccourcis. Je cours le plus vite que je peux. Mais PN est très grand, il a de longues jambes et il fait du jogging. J'arrive presque à la maison lorsque je sursaute car il est déjà arrivé et se trouve juste à côté de moi. Il porte sa polaire rouge (que je lui avais offerte il y a longtemps !).

    Je veux fouiller dans son portefeuille pour prendre son argent et racheter d'autres affaires. Mais il attrape mon sac à main tente de l'ouvrir. Je le saisis et le tape de toutes mes forces plusieurs fois avec un rouleau cartonné de pâte à tarte, puis avec un bâton. FIN.

     

    Le mensonge sur le procès-verbal

    Le samedi matin, je vais - enfin ! - à la poste envoyer en recommandé mon inscription administrative à l'école de Rennes. La date limite était le 30/08/11, je ne parvenais pas à le faire avant. Je file ensuite faire des courses car je dois préparer un plat pour le repas du dimanche chez ma mère puis pour le lundi midi car je fête avec mes collègues de travail ma réussite au concours.

    De retour, je déballe les achats. PN me dit qu'il a lu hier le procès verbal. Il se montre agressif. 

    PN : "J'ai relu hier le procès-verbal de la confrontation au commissariat. Tu as été ridicule ! T'étais complètement pétrifiée devant le brigadier-chef ! Tout se retourne contre toi, tu as dû retirer ta plainte. Voilà où tu en es."

    Je demande où est le procès-verbal. Il dit qu'il a lu hier, je lui demande où il l'a lu. Il annonce qu'il est allé chez les flics. Je m'étonne qu'une personne faisant l'objet d'une plainte puisse aussi facilement se rendre à la police demander la consultation d'un procès-verbal, je croyais que l'on était plutôt convoqué.

    Une enveloppe trouvée plus tard m'indique que PN a effectivement contacté un avocat en centre-ville. Donc il me ment car il ne veut pas me dire qu'il était chez son avocat.

     

    Ensuite PN me menace.

    • PN : "Je te préviens, fais très attention aux mots que tu emploies. Alors comme ça, je suis un malade mental ? Hein ? 
    • Moi : "Oui, tu es un malade mental."
    • Réfléchis un moment ! Si je suis un malade mental, donc je suis donc une victime."

    Je m'arrête de parler, car je sais que la prochaine phrase sera : "je suis une victime, je ne suis donc pas responsable ?", je le vois venir.

    • PN : "Tu n'es qu'un Caliméro ! Dès que je t'ai connue, je t'ai tout de suite dit que tu étais un Caliméro. Tout le temps à pleurnicher.

    Je ne me souviens pas avoir passé mon temps à pleurnicher, mais je me rappelle que PN me disait des choses dures et me faisait souvent pleurer.

    • PN : Je te donne un conseil. Tu as intérêt à bien réfléchir lorsque tu prononces les mots 'bourreau' et malade mental' ".
    • Moi : "Je n'ai jamais utilisé le terme bourreau."

    Précédemment, nous nous étions disputés et j'avais utilisé le mots malade mental et victime : "Je suis victime de tes violences psychologiques. Mme Nom-du brigadier-chef nous a bien dit que les menaces et les dénigrements constituaient du harcèlement moral"

    PN : "Oauis, c'est ça ! Alors va vite voir Madame Pelle-à-tarte"

    PN ne se souvient plus du nom et en invente un moqueur.

     

    Dénigrements sur le physique

    • PN : "Monte à l'étage dans la salle de bains pour éteindre le chauffage. Ca te fera de l'exercice, t'en as besoin."
    • PN : "On a une boulangerie à 800 m, va chercher du pain à pieds, ça te fera leplus grand bien !"

    Le lendemain, PN me reproche une deuxième fois d'avoir utilisé les mots 'bourreau' et malade mental'. Je lui rafaîchis la mémoire sur sa méthode de dénigrement sur mon physique en lui rappelant les deux phrases ci-dessus.

    PN me répond qu'il disait ça pour ma santé ! Depuis quand se préoccupe-t-il de ma santé ? Je lui signale encore que le dénigrement est reconnu comme une violence psychologique. Il me suggèreencore d'aller "vite porter plainte chez mes amis les flics".

  • Provocations du vendredi soir

    Vendredi 14/10/11

    Je rentre du travail. PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) parle au téléphone à un copain. Il a l'habitude depuis toujours de contacter ses amis, une fois la semaine de travail passée. Là, il parle de façon enjouée. Il est sûr de lui. Il raconte sa vie, ses succès commerciaux, rien de plus normal.

    Il boit du vin, un cubi de vin rouge est ouvert. Quelques courses sont sur la table, PN est allé à Intermarché. PN achète invariablement la même chose depuis des années. Il a l'impression de faire des courses complètes. En fait, il achète ce qu'il aime consommer : du vin rouge, de la bière, des oranges, des yaourts et du jambon. Du produit pour le lave-vaisselle et du détartrant pour WC. Je sais, cette description n'apporte rien du tout, mais elle révèle le côté psycho-rigide et automatique de PN. Les produits lave-vaisselle et les détartrant pour chiottes s'amoncellent dans la maison, mais je ne lui dis rien, je n'ai pas envie de subir ses foudres. il pourrait aussi de me reprocher de le harceler.

    Mais cette fois-ci, il y a sur la table du couscous en plat préparé. La dernière fois que les violences avaient explosé et m'avaient conduite à déposer des mains courantes au commissariat, PN avait acheté de façon inhabituelle un gâteau chez le boulanger (alors que j'avais ramené des beignets industriels), puis des steaks hâchés du boucher (alors que j'achète d'ordinaire des steaks surgelés). Je ne sais pas ce qui se joue dans son cerveau à ce moment-là, au moment où il rapporte des bons produits assez chers. Il doit y a voir une certaine logique ou un raisonnement qui se met en place et qui le rend furieux. Je n'arrive pas à comprendre.

     

    20h00

    Je suis dans ma chambre avec Jumelle. PN surgit en criant :

    "Tu es vraiment pathétique ! Tu as très bien vu que j'avais ramené du coucous, il y en a assez pour 6, et tu trouves le moyen de réchauffer tes pâtes ! Toujours en train de faire les choses ostensiblement ! T'es vraiment pathétique !"

    Moi : "J'avais faim, j'ai réchauffé les pâtes en rentrant du boulot et j'ai grignoté un peu."

    PN : "Ouais, c'est ça ! J'ai ramené du bon couscous de chez le traiteur d'Intermarché, on va manger ça. T'es vraiment pathétique !"

    PN part chercher Jumeau au foot.

      

    20h20

    Lorsque PN revient, il est logorrhéique. Il parle tout seul. Il a entamé le cubi de vin rouge. J'ai rapporté d'une fête à mon travail le reste d'une bouteille de bordeaux de 2005. PN tape aussi dedans. Il parle dans tous les sens et dans le désordre. Il est complètement excité.

    • PN : "Jipé est sous le joug de sa femme. Elle l'oblige à venir à une réunion de parents d'élèves au lycée ! Leur fille est grande, sa mère peut y aller toute seule ! Jipé pourra même pas regarder la coupe du monde demain matin !"
    • PN à l'Aînée : "Ah bon, Aînée, tu es invitée à une soirée chez ta copine CF ? Ho ho ho ! Le bon Didi F. (son père, un copain à nous) ! Après la soirée, le jeu va consister à lui monter sur le dos ! Didi F. va se faire fouetter par sa femme et après il va se faire violer ! Ha ha ha !"
    • PN : " Oh la la ! Le boucher m'a mis du couscous pour une armée ! J'en ai eu pour 4,75 euro de semoule. Il m'a trouvé une bonne tête, il m'a trouvé tellement gentil qu'il m'en a rajouté. Hum le bon couscous ! C'est pas de la boîte, ça ! C'est du couscous comme Chida (chez notre copine marocaine) !
    • PN : "Il y en a trop ! Vraiment il m'en a mis trop et en plus il a baissé le prix. Ça m'a coûté 27,50 euros. Je devais le payer directement, mais j'avais pas d'argent sur moi, alors il m'a dit de le payer plus tard. J'ai une bonne tête ! Il m'a trouvé sympa ! (bis !) En plus, il a arrondi à 25 euros ! Il m'a dit 'T'es sympa, toi, j'te baisse le prix'. Et en plus, il m'en a remis une louchée !" 
    • PN : "Dis, Lola, tu crois qu'il y aura assez de place dans le frigo ? Parce qu'avec toute cette quantité, il en restera sûrement !"

     

    => Si je devais faire tout ce cirque à chaque fois que je rapportais de la bouffe ou de la bonne bouffe, ce serait "au théâtre ce soir" tous les jours ! Pourquoi PN a-t-il besoin de se lancer des fleurs comme ça pour un plat de couscous ? Ces auto-éloges durent une éternité. A en être écoeuré avant même d'y goûter. 

     

    On mange. Le couscous est effectivement bon, mais pas à se damner non plus. Le repas dure 20 minutes.

    Juste avant de se mettre à table, PN lance d'une voix froide d'outre-tombe : "On va attendre le 15 novembre. Ce sera décisif. Ca va être chaud le 14 novembre. Elle est jamais là ou quoi, celle-là?"

    PN a l'habitude de prendre cette voix glaciale et menaçante. Par exemple il l'avait utilisée le jour de la confrontation au commissariat, quand il avait croisé l'Aînée et moi dans la rue et qu'il avait crié mon nom et mon prénom, vitre ouverte à travers la rue. Il a aussi l'habitude de parler d'un sujet, comme ça, qui sort complètement du contexte. Je sais que c'est pour me déstabiliser et me faire peur. Mais je ne comprends son manège et je ne cherche pas à savoir plus loin ce qu'il veut dire. J'imagine qu'il signifie qu'il a engagé une plainte contre moi ?

    Puis PN reprend sur son bon couscous !!!

    • PN : "C'est bon, hein ? C'est bon, les enfants ! Il m'a mis 5 kilos de semoule ! Mais il y en a trop ! On va réussir à tout manger ?"

    A table, PN est assis en face de l'Aînée.

    • L'Aînée :"T'as les mains noires, papa."
    • PN regarde ses doigts : "C'est parce que je fréquente une Noire en ce moment."

    Référence à PN qui déclarait aux enfants avoir mis" les doigts dans la chatte d'IR".

    Quelques minutes après, à l'adresse des enfants :

    • PN : "Demain je vais courir à 8h30. Il fera encore nuit. Je vais enculer les sangliers."

     

    Puis l'Aînée parle de ses cours de langues étrangères, elle dit qu'elle a du mal car les mots allemands et anglais se ressemblent trop alors elle les confond.

    • Moi : "C'est à cause de leurs racines anglo-saxonne communes."
    • PN, d'un ton professoral et appuyé : "Voilà une remarque fort à propos, Lola." 
    • Aînée : "Je ne veux plus faire de l'allemand, je veux apprendre l'espagnol. 
    • PN : "Moi aussi"

    PN avait exprimé maintes fois, pendant qu'il fréquentait sa maîtresse, combien il avait envie d'apprendre l'espagnol. PN faisait parler sa maîtresse en espagnol pour entendre la musicalité de la langue. Elle lui écrivait des e-mails en espagnol, il était comme fou. "Tu parles si bien espagnol !" Bof ! Je repense à ça, mais ça me fait sourire intérieurement. Je ne relève même pas, je n'essaie même pas de me moquer de lui. De toutes façons, il m'interdit de parler de sa maîtresse : sujet tabou, c'est passé (sic !). Après je vais m'en prendre plein la figure. 

     

    Toujours à table, l'Aînée nous raconte son cours de SVT (biologie). Ils ont abordé l'hérédité, les gènes et les chromosomes. L'Aînée dit que nous avons 23 paires de chromosomes mais qu'elle ne se souvient plus à quoi correspond la trisomie 21.

    • Moi : "C'est une anomalie sur la 21ème paire de chromosomes."
    • PN : "C'est bien Lola ! Tu en connais, des choses". (ton appuyé)

    Puis PN rajoute une phrase que je ne saisis pas. PN :"Votre mère ne sait pas ce que c'est. Moi j'ai contribué à la perpétuation de la race." Incompréhensible.

    Apparté : Je me souviens - et je l'avais déjà raconté à mon psychanalyste - que les toutes premières larmes que PN m'avait tiré, c'était une litanie de paroles totalement incompréhensibles. C'étaient des mots qui étaient mis bout à bout et qui devaient avoir une logique 'sujet-verbe-complément', amis qui ne portaient aucun sens ! Exactement comme cette phrase ci-dessus ! Le psychanalyste a tenté de me faire me souvenir de ces paroles, mais je n'ai pas réussi à les ressortir, 18 ans après. -

     

    La conversation se poursuit avec tous les enfants.

    • PN : "Il n'y a que chez les Asiatiques qu'il n'y a pas d'hermaphrodites."

    La conversation est en train de glisser sur une pente dangereuse : les gènes, le sexe, les Asiatiques. Je sens que je - les Jaunes - vont encore en prendre plein la poire. Mais ça va, PN s'arrête là. Durant ce repas-éclair où j'ai mangé un bon couscous, il est vrai, mais encore une fois en m'étranglant en avalant le plus vite possible, je n'ai prononcé que DEUX phrases en tout. Sur chaque phrase sortie, PN m'a provoquée.

    Je range en silence les couverts propres du lave-vaisselle et je pars dans ma chambre avec un Télé 7 jours dans la main. PN me lance la dernière phrase de la soirée : "Va te cultiver Lola-Nom de Jeune fille. "

     AFFLIGEANT.

  • Pas si forte que ça

    Non, je ne suis pas si forte que ça.

    Mes mains tremblent encore. Mon coeur s'est un peu affolé à certains moments. Mais pas trop. Même pas envie de pleurer. Rien.

    Nous sommes dimanche soir. Le 16/10/11. Il est 23h.

    PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) a encore sévi deux heures durant. Deux heures de crise. Des menaces. Des agressions verbales. Des provocations. Des hurlements. Entrecoupés de quelques paroles "normales". La folie !

    J'ai des tas de notes en attente. Pas le temps de tout écrire. Urgence de tout raconter. Et puis ce blog qui ne fonctionne pas bien. Pas moyen d'écrire des notes avec des mises en forme correctes depuis deux jours. Plus de barre de notes en mode word. Pas le temps aussi. Je suis lasse.

    Je ne devrais pas le dire mais parfois, j'aimerais en finir. Pfuiiiit ! Plus rien. Plus de souffrance. Ne plus LE subir. Ne plus L'entendre. Le silence. Fini. Ca me traverse l'esprit. Puis je me ressaisis. Je pense à autre chose. Je me sens vide. vidée. Je me ferme. Je ferme mon esprit et mon corps. Pour me protéger.

    Là, j'écris dans ma chambre. Je réécoute les enregistrements que j'ai faits ce soir. Je ne sais pas s'ils sont révélateurs de la situation réelle, avec toute cette tension, cette haine et cette violence. J'ai peur que PN surgisse, comme il a l'habitude de le faire. J'ai peur qu'il entende les enregistrements. Mais je dois les écouter, j'en ai tellement à retranscrire ! Avec tous les parasites, c'est un travail titanesque.

     

    23h30

    Je me suis levée pour aller aux toilettes. PN est monté se coucher. Du coup, la tension redescend brusquement. Ca y est, les larmes arrivent. Ca fait du bien. J'entends du bruit dans le garage, je crains qu'il ne me voie en larmes. J'éteins mon portable.

    Trop de stress. Zen mais pas moine bouddhiste. Je m'inquiète. Je voudrais avoir confiance en l'avenir. Maintenant des sanglots. C'est trop dur. Pourquoi ça ? Pourquoi moi ? J'ai besoin d'aide. Mais qui ? Qui enfin ? Comment ? Encore une fois, pourquoi ? Quel sens ? pourquoi CA existe ? Perversion narcissique. C'est terrible. Il faut faire quelquechose !!! CA ne doit plus exister ! Trop de souffrances ! Qui peut le comprendre ?

    Mes années perdues, je m'en fous. C'est passé. C'est derrière moi. Mais aujourd'hui je suis lasse. Comment tenir encore plus longtemps ? J'ai déjà franchi tellement d'épreuves. Re-sanglots. Je me sens une pauvre petite chose perdue. Je me sens comme un caillou. Pleurs. Quels mots sur mes maux ? SOUFFRANCE. LASSITUDE. DESESPOIR. FATIGUE. TROP DE POIDS. PIETINEE. FATIGUEE. Sanglots. INCOMPREHENSION.

  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #7

     

    • Moqueries : appuyer là où ça fait mal

    C'est le matin. Tout le monde se prépare pour aller à l'école ou au travail. PN voit Jumelle arriver avec une écharpe autour du cou.

    PN : "C'est pas la peine de mettre une écharpe. Si encore tu avais une extinction de voix. Mais tu ne parles même pas !"

    Jumelle souffre de difficultés de communication avec les personnes en dehors de la famille : le mutisme sélectif. Ce mutisme la rend très malheureuse, elle pleure à chaque fois qu'il en parle.

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    • Attitude menaçante

    A table nous nous disputons. Je ne me souviens plus le sujet. PN a fini de manger avant tout le monde et quitte la table. Il va dans le salon qui est séparé de la cuisine par une porte vitrée. Tout à coup, j'entends l'Aînée crier : "Mais qu'est-ce que tu as à la regarder comme ça ?"

    Je lève la tête de mon assiette et je vois PN qui me fixe depuis le salon avec le regard HAINEUX et FOU.

    PN : "Je la regarde car ça vaut le coup d'oeil."

    Moi à l'Aînée : "Ne t'énerve pas. Il est en train de chercher ce qu'il pourrait dire pour me blesser ou me critiquer."

    Le regard de PN faisait vraiment froid dans le dos. C'est le regard de Jack Nicholson dans Shining. On pouvait y voir clairement la haine d'une personne qui réfléchit à la meilleure façon de tuer l'autre. C'était effrayant. Je crois que c'est pour cela que l'Aînée avait crié.

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    • Attitude de rejet

    Lorsque je suis dans une pièce, PN ferme la porte.

    • Quand je suis dans le bureau le matin pour me maquiller avant d'aller travailler (il y a une armoire avec une glace), PN m'enferme.
    • Quand je suis dans le garage pour ranger quelque chose ou prendre un objet, PN arrive, éteint la lumière et ferme la porte.
    • Quand le matin je fais ma toilette dans la salle de bains avec la porte entrouverte, PN éteint la lumière et m'enferme.
    • Si je me révolte, PN dit qu'il ne l'a pas fait exprès et que je suis paranoïaque. Pourtant, il le fait une fois sur deux.
    • Quand PN est dans le salon à regarder la télévision et que je suis dans la cuisine pour préparer le repas sans faire aucun bruit, PN ferme sytématiquement la porte qui sépare les deux pièces.

    Il n'est pas besoin d'une attitude clairement hostile pour constituer de la violence psychologique. Ce comportement pourrait être comparé au supplice chinois, avec la goutte d'eau : un peu chaque jour.

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    • Le discours subliminal

    Un site internet décrivait la façon qu'ont les PN de communiquer juste en émettant des bruits. Des bruits spécifiques qui correspondent à un moment ou une situation. Par exemple, un manipulateur avait l'habitude de siffloter une chanson, toujours la même, avant de s'attaquer à sa victime. Cet air de musique signifiait que la torture allait débuter.

    A la maison, PN émets plusieurs bruits spécifiques que je comprends.

    • PN mange en mimant une personne en train de "slurper" sa soupe, c'est-à-dire en mangeant bruyamment. PN se moquait de mon père qui aspirait bruyamment sa soupe de nouilles.
    • PN parle avec l'accent chin'toc. Il imite souvent mes oncles, Alf et Jo, qui ont des habitudes verbales et des mots récurrents.
    • PN parle avec l'accent chin'toc en bégayant. Dernièrement, la veille de l'audition au commissariat en septembre, il l'avait fait pendant une demi-heure. Il imitait ma grand-mère de 94 ans qui oubliait ses mots et bégayait jusqu'à ce qu'elle retrouve son mot.
    • PN fait mine de chasser un animal en faisant "Pschhhh ! Pschhhh !" C'est ainsi que fait ma mère pour chasser les chats qui font leurs besoins dans son jardin.
    • PN inspire bruyamment avant de commencer une phrase. Il imite mon beau-frère. Cette façon de faire dure depuis plusieurs années.
    • C'est très fort, car le PN conditionne sa victime : 1 bruit égale une moquerie. PN n'a besoin de nommer personne. On ne pourra rien lui reprocher ! "Ben quoi ? je n'ai jamais parlé de ton beau-frère !" . Comment prouver ce type de harcèlement moral à un policier ou à un juge ? C'est peine perdue !
    • PN parle avec une voix d'ado "Ah ouaiiiiiieuuuuuh !" Il imite ma plus jeune cousine qu'il a connu adolescente. Elle a maintenant 30 ans, mais PN continue de parler d'elle ainsi.
    • ETC.

     

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    J'avais déjà abordé ces moqueries en présence de PN lors des consultations avec un conseiller conjugal à l'hiver 2010. PN disait finalement qu'il s'agissait de son humour, qu'il "ressemblait à sa mère qui était très moqueuse". Que beaucoup lui faisaient remarquer cet humour spécial, ce cynisme. J'avais verbalisé clairement que je souffrais d'être l'objet de ses sarcasmes. La conseillère faisait comprendre à PN qu'il ne fallait pas continuer à agir de la sorte à cause de la souffrance que cela entraînait. PN n'en a JAMAIS tenu compte.

    Il a réitéré exactement le même discours lors de l'audition avec la brigadier-chef. Devant elle, PN se moquait de moi en disant que pourtant j'appréciais bien son "humour" au début. A ce moment-là, j'ai dit à PN que cela m'amusait jusqu'au jour où je suis devenue constamment l'OBJET de son cynisme.

     Je précise que je reproche à PN, ainsi que mon aînée à son père, de toujours se moquer des membres de ma famille tous les soirs lorsque PN se met à table. Lors des repas, c'est comme dans sa propre famille, c'est la revue des troupes, chacun en prend pour son grade. PN répond alors :

    "Mais tu n'as qu'à te foutre de ma famille ! Ca ne me fera rien !"

    Seulement, je ne me fous pas de sa famille, car ce n'est pas dans ma personnalité et cela ne m'apporte rien de faire cela.

    Ce la m'obligerait à aller chercher chez les autres leurs défauts et identifier leurs traits caractéristiques. Je regrette, mais cela ne m'amuse pas du tout de faire ça, je n'ai aucun besoin de faire ça. Je ne suis pas manipulatrice ni perverse narcissique.

     

    • Insultes déguisées

    PN écoute la radio ou la télé. Soudain, il s'écrie :"Salope !" , "Connasse !" ou "Pouffiasse !" ou encore "Quelle enculée, celle-là !"

    Actuellement c'est un florilège, car PN déteste tel ou tel personnage médiatique féminin. Il abhorre Pascale Clark et Audrey Pulvar sur France Inter, il ne supporte pas Ségolène Royal, puis Martine Aubry (actuellement on est en pleines périodes d'élections primaires socialistes). Il n'a pas de considération pour ses collègues de travail féminines (sauf sa petite maîtresse allemande, son assistante, évidemment).

    Anecdote : Une fois, alors que je regardais - encore à cette période - ses SMS sur son portable, j'avais vu des échanges avec son collègue. Leur autre assistante MLG les avait avertis qu'elle était malade. L'un disait qu'elle allait du coup "faire chier son mec le soir à la maison", PN répondait qu'elle "devrait prendre un concombre et que cela irait mieux".

    Des insultes misogynes, des réflexions à l'encontre des femmes, j'en entends tous les jours.

    Auparavant, étant la seule femme dans la pièce, je prenais ces mots pour moi. PN me disait : "Mais je te parle pas ! Je parle de la fille à la radio ! T'es complètement parano, toi !"

    Aujourd'hui je les entends toujours mais j'ai arrêté de les prendre à mon adresse. Pourtant je sais que c'est comme ça que PN m'attaque, sans en avoir l'air.

    Je me dis que c'est celui qui profère ces insultes qui a un problème et que ce n'est pas moi, et que cela ne doit donc pas m'atteindre. Mais j'avoue que c'est usant à la longue.

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  • Les enfants en otage

    Vendredi 7/10/11

    Je rentre à la maison après avoir appris au travail que j'étais reçue à mon concours en première place et après être allée à ma séance psy, où j'aborde à petits pas ma relation à PN (mon mari appelé Pervers Narcissique).

    J'ouvre la porte, et PN est dans l'entrée. L'index pointé, il me dit aussitôt :

    "Deux choses et après je te laisse tranquille. Premièrement, je ne suis pas d'accord pour que les enfants viennent avec toi à Rennes. Deuxièmement, j'ai pris RDV avec l'adjointe au proviseur pour Jumelle et avec un psy !"

    Et il ajoute : "Ça suffit les conneries maintenant. Et ce n'est que le début !" (Menace)

    Whaou ! Bonjour l'accueil. Et voilà, ça recommence, je pénètre en enfer dans ma propre maison. Je ne dis rien. Surtout ne pas réagir à chaud, c'est ce qu'il attend.

    corn flakes.jpg

    J'arrive avec des paquets de corn flakes dans les bras.

    PN : "Encore des corn flakes ! Comme s'il n'y en avait pas assez comme ça." (Dénigrement)

    Les enfants délaissent le lait depuis quelques temps, mais en consomment avec les corn falkes, c'est le seul moyen de leur faire prendre du lait et en plus ils aiment les céréales. Pourquoi les priverais-je ?

    PN : "Demain matin, ils mangeront des croissants. J'en ai acheté tout à l'heure à Intermarché. Ils sont bons jusqu'à demain."

    La belle affaire, je le laisse causer.

     

    Quelques instants plus tard, PN me dit qu'il a pris RDV avec la conseillère principale d'éducation adjointe (CPE) pour Jumelle qui aurait retardé aujourd'hui toute la classe car elle n'a pas voulu / pu réciter sa poésie.

    PN : "Tous les parents étaient en colère, elle a retardé toute la classe !" (Généralisation, projection ou mensonge)

    Je me demande si, en 6ème, les parents viennent encore chercher leurs enfants à l'école.

    PN : "Et c'est quoi, cette histoire de mettre zéro à Jumelle parce qu'elle ne participe pas à l'oral ? C'est n'importe quoi !"

    Moi : "J'ai déjà eu un RDV avec la CPE adjointe et son professeur principal."

    Effectivement, j'avais déjà été convoquée. Dans le cas  de Jumelle, les professeurs sont tenus d'attribuer des notes d'oral. Comme elle ne parle pas, soit ils la guident vers une prise en charge médicale et psychiatrique ou psychologique, avec un enseignement à part et sans notation d'oral. Soit ils la considèrent comme une élève lambda et notent son oral, qui est inexistant, donc en lui mettant zéro.

    J'avais expliqué l'environnement de violence psychologique dans lequel nous vivions et le projet de partir en Bretagne à la fin de l'année. Nous nous sommes accordés sur le fait qu'il était inutile d'engager une thérapie avec un pédo-psychiatre maintenant alors qu'elle allait être interrompue en plein milieu de travail. De toutes façons, Jumelle est bonne élève, ses notes vont entre 16 et 20/20. Une thérapie pourrait être engagée l'année prochaine.

    Je ne sais pas comment PN a su pour la notation.

    note-0-sur-20.jpg

    Mais j'embraye sur l'interdiction de PN d'emmener les enfants à Rennes, car c'est cela qui m'irrite.

    Moi : "Et tu comptes les élever comment, les enfants ?

    PN : Je les élèverai aussi bien que toi. (LOL, LOL et re-LOL)

    Moi : Ah ? Tu les élèveras avec IR ?

    PN : T'es vraiment détraquée, toi. (changement de conversation)

    Moi : C'est toi, le détraqué."

    Et je m'aperçois le niveau de notre conversation. C'est du théâtre de boulevard. C'est du jeu malsain et puéril.

    Et en demandant le divorce, c'est exactement à ce genre de relation que je veux mettre fin.

     

    Je suis dans ma chambre. PN arrive en m'ordonnant d'aller chercher Jumeau au foot. De toutes façons, j'avais l'intention d'y aller car je voulais passer prendre des pizzas. Je dis quand même à PN : "Pourquoi tu n'y vas pas ? Si tu veux éduquer les enfants pendant 6 mois, il faudrait peut-être commencer maintenant  !" S'ensuit des noms d'oiseaux.

    Je demande à PN de nous passer des tickets restaurants pour prendre la pizza.

    PN répond : "Dans tes rêves !"

    Moi : "Tu sors tes tickets-restos pour inviter IR, son mari et Pa à la pizzeria et au bistro d'à côté et tu refuses d'en sortir pour tes enfants ?"

    PN : "T'inquiète pas, j'emmènerai les enfants au Campanile, mais sans toi." (Les tickets-restos donnent droit à 50% de réduction sur une grillade à Campanile !) (promesse)

    Je rigole en mon fort intérieur. PN déclarait à qui voulait l'entendre qu'il emmènerait l'été dernier les enfants au canada, chez son cousin, ou encore l'Aînée faire du shopping dans un grand centre commercial.

    Puis PN m'nforme qu'il va cuire les steaks qu'il vient d'acheter, j'insiste en disant que j'ai envie de manger des pizzas.

     

    pizza-casa.jpgJe pars avec Jumelle chercher Jumeau, je récupère par la même occasion l'Aînée et sa copine venues au foot voir leurs copains. Puis nous filons chez le pizzaiolo, nous patientons car les pizzas ne sont pas prêtes. A 20h45, le sonnerie spécifique à PN retentit. PN resté seul à la maison nous demande "ce qu'on fout".

    Arrivés à la maison, je vois que PN a mis la table, c''est bien la première fois. Il a même ouvert une boîte de haricots verts en conserves et posé une poêle à griller sur la plaque.

    PN : "Merde ! Je t'ai dit que j'allais faire des steaks ! T'es vraiment une bourrique !" (victimisation)

    Moi : "Tu n'as qu'à ranger les steaks pour demain."

    PN me met les haricots verts sous le nez et me demande s'ils vont tenir le choc d'être mis au frigo pour le lendemain. (ironie)

    Moi : ...

    PN : Bah répond ! (ordres pressants, très spécifiques des PN)

    Moi : Demande-leur.

    PN : Je te pose juste une question.

    Moi : Oui."

    Conversation de débiles dans laquelle PN m'entraîne.

     

    PN a ouvert une bouteille de vin, j'en ai envie. Je me sers un verre. PN le voit et me retire le verre, il met dit : "T'as pas le droit de le boire. C'est moi qui l'ai acheté."

    Je le regarde faire et mime le geste d'applaudir.

    PN me rend le verre en me disant "chacun son tour".

    PN fait cela car je lui reproche de se baffrer dès que je pose des aliments sur la table. Si un met lui plaît, il se sert en grosses quantités, sans se demander s'il y en aura assez pour les autres.

     

    PN mange la pizza, il s'écrie : "Beurk ! C'est quoi cette sauce sucrée ? Vous avez vraiment des goûts de chiottes !" (dénigrement)

    Jumelle : "C'est de la sauce barbecue."

    Aînée : "Si t'aimes pas, alors tu manges pas. C'est pas la peine de dire ça !"

    Moi, j'avale ma part à toute vitesse et m'étrangle presque. Je veux quitter la table au plus vite. Je ne supporte plus de prendre les repas en compagnie de PN.

     

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    Apparté

    Au moment où j'écris cette note dans ma chambre, avec la porte ouverte sur l'extérieur, j'entends une voiture passer. Il en passe plusieurs le samedi dans mon allée privée. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci je tourne la tête. Et qui vois-je passer ?

    Une vieille voiture bleue roule au pas devant ma maison, au volant une tête rousse regarde dans ma direction. C'est IR.

    Ma réaction : Ce n'est pas possible ! Qu'est-ce qu'elle vient faire là, celle-là ?

    IR vient rôder devant ma maison et n'ose pas entrer. Les vendredi ou samedi dernier, PN les a passés chez IR (et son mari ?) jusqu'à la nuit. Mais pas hier soir.

    Je ne ressens aucun sentiment, aucun res-sentiment.

    Cela m'agace juste un peu. J'ai envie d'aller voir PN et de lui dire un truc du genre, "Y a ta copine qui te cherche". Mais je ne le fais pas. Je ne dis rien, je ne fais rien. Ca me fait repenser à ma séance psy d'hier : "complice". Je vois des choses se dérouler et je ferme ma gueule.

    J'en ai marre.

    Mais j'ai pas envie d'entrer dans leur relation malsaine.

    voiture bleue.jpg


     


  • Major

    Vendredi 7/10/11

    Les résultats du concours de secrétaire médicale sont tombés cet après-midi à 14h. Non seulement, je suis reçue (sur 650 - et non 1300 comme je l'avais écrit par erreur), mais en plus je suis major !

    podium.jpg

    Joie. Grande fierté. Je plane.

    Une autre perle à mon collier !

    J'envoie des SMS à tout va et reçois des dizaines de félicitations.

    J'avais passé ce concours au cas où je n'aurais pas été reçue à l'un des deux autres. Je l'avais passé une première fois en 2008 et raté. J'avais révisé pour ce concours en avril, puis stoppé les révisions pour me mettre à la culture générale pour l'oral de directeur, et repris mes notes une fois celui de directeur passé. C'était une période de folie où je passais du droit à la culture générale en faisant un détour par la terminologie médicale. Une période estudiantine et phosphorante de folie, parallèlement au harcèlement quotiden de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). J'ai survécu !

    Major, c'est important. Ca veut dire que j'ai été la meilleure sur les 650 candidats. J'ai cru en moi de plus en plus grâce à la méthode Coué. Cela veut aussi dire que PN ne pourra jamais prétendre que j'étais dépressive. Et pourtant j'avais de quoi l'être, avec la violence qu'il déployait contre moi. Mais une dépressive ne réussit pas un concours pour une formation de niveau directeur, une dépressive ne sort pas major d'un concours de secrétaire médicale. D'autre part, PN continue de me traiter d'idiote et de bachoteuse. Cela l'irrite que je puisse réussir. Par ailleurs, je ne lui révèle pas que je suis sortie première de ce concours, je ne lui ai pas dit non plus que je passais ce concours. De toute façon il m'aurait sorti une remarque du style "je n'en ai rien à foutre".

    J'espère pouvoir profiter du bien-être que procure cette réussite et que PN ne sera pas trop virulent ce week-end. Mais je le saurai en rentrant le soir à la maison, ce ne sera hélas pas le cas !

  • Apéro en bord de Seine

    Avec mes camarades de promo, nous avions convenu de nous rencontrer pour un apéro sur les quais de Seine ce vendredi 30/09/11. Nous avons travaillé toute l'année passée pour notre pré-concours, nous rencontrant deux fois par semaine en formation. C'est le 3ème apéro commun, je n'avais pu me rendre aux deux premiers.

    Après le boulot, je file sur Paris. Nous avons RDV à 18h au pied de Notre-Dame. Joie de nous revoir. Nous traversons le pont de l'Archevêché, avec ses milliers de cadenas, gage d'amour éternel des amoureux du monde. Les bouquinistes des quais sont en train de fermer.

    notre-dame.jpg

    Nous nous posons non loin de là, quai de la Tournelle. Une grande belle nappe nous protège des pavés. Puis nous sortons nos victuailles liquides : du rosé de Provence encore frais, du bordeaux, deux bouteilles de champagne, coca et jus de fruits. Pour le solide : tomates-cerises et radis, chips et bonbons, des pains artisanaux avec des doux noms "le pain des Amis", "le Pagnol", plusieurs fromages. Voila de quoi nourrir des amis.

    Je téléphone aux enfants restés seuls pour savoir si tout va bien mais ils ne répondent pas. Ils étaient prévenus que je rentrerais tard, je leur ai dit de demander à leur père de leur commander une pizza. Quelques minutes plus tard, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'appelle sur mon portable pour me demander si c'était moi qui avais téléphoné.

    PN : "Ce n'est pas la peine de prendre de leurs nouvelles.

    Moi : Je ne savais pas que tu étais déjà rentré.

    PN : Quand bien même, tu n'as pas besoin de les appeler. Ils sont autonomes ! " PN raccroche.

    Crispation. Mes amis me regardent, désolés.

    En fait, je crois que PN ne supporte pas que je puisse passer du bon temps avec des amis. Ou plutôt des "non-amis" puisqu'il prétend continuellement que je n'en ai pas. Cela doit l'irriter au plus haut point, d'autant qu'il ne les connaît pas ! Il ne peut même pas les dénigrer !

    J'annonce à mes camarades que j'ai demandé le divorce.  Hola générale ! On trinque ! Ils avaient suivi avec moi quasi en direct l'épidsode de la maîtresse et tutti quanti.

    On passe une bonne soirée. On parle de nos vacances, de nos boulots respectifs et notamment de notre future vie ensemble à Rennes. Certains logeront sur le Campus, d'autres en centre-ville. Nous partageons nos craintes et nos espérances. Je les quitte vers 21h mais n'arrive à la maison qu'à 23h en raison d'une panne de mon train. PN et les enfants étaient encore réveillés. L'Aînée dormait chez sa copine, PN lui avait donné la permission mais personne ne m'avait prévenue.

    C'était beau Paris la nuit. Ça faisait un bail.

    notre-dame nuit.jpg

  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #6

     

    PN s'accroche sur le ton de ma voix

    Mercredi 28/09/11, PN rentre du boulot assez tard, vers 20h. Il me rejoint à table. Les enfants ont déjà mangé. Tout de suite, il me demande :

    • PN : "Quoi de neuf ?

    Moi : ...

    PN : "Hein, quoi de neuf, Lola ?"

    Moi : "Rien."

    PN : "TU PEUX ME REPONDRE NORMALEMENT ?"

    Moi : "Je te réponds normalement.

    L'Aînée débarque dans la cuisine et crie à son père : "Mais, c'est bon ! Laisse-la tranquille !

    Moi calmement : "Laisse, Aînée, c'est son petit jeu. Il a besoin de me provoquer. Il fait ça tous les soirs."

    PN : "MAIS PAS DU TOUT ! Tu crois que je m'abaisse à jouer à ça ? Je suis bien au-dessus de tout ça, moi ! " (Déni, mensonge)

    PN à l'Aînée : "Mais tu l'as pas vue ? T'as pas vu sa gueule, là ?"

    Aînée : "C'est pas vrai. C'est toi qui commences, tu lui poses une question et après tu lui demandes de parler normalement !"

    Moi toujours calmement : PN, tu es vraiment enfantin et puéril. Du bist kindlich."

    PN siffle : "Whaouuuuuu !" Et il s'arrête.

    PN s'est arrêté car "KINDLICH", c'est un mot qui lui parle. Nos amis allemands de 10 ans nos aînés ont toujours prétendu que PN était gamin et qu'il se comportait comme mon 4ème enfant. Puis sa jeune maîtresse allemand et lui, dans leurs échanges par e-mail, avaient discuté autour de ce mot disant que PN était "jeune d'esprit voire puéril" pour son âge (43 ans), tandis qu'elle était si mature pour son âge (25 ans) !!!

  • Un drôle de rêve

    J'ai fait dimanche 25/09/11 un rêve qui m'a tourneboulée encore tout la journée du lundi.

    L'histoire est constituée d'un mélange de vécu, de réflexions ou de questionnements des jours précédents.

    Je me trouve dans un lieu public. Il y a des toilettes. Je passe d'une chiotte à l'autre et je les décrasse avec une brosse. Les murs sont en béton nu, sales et dégradés, avec plein de graffitis abimés et surajoutés au long des années. Ça pue l'ammoniaque et la merde. Et moi, j'ai la tête dans les chiottes à tenter d'ôter la crasse. Je le fais sans état d'âme. Il faut que je le fasse, c'est tout.

    Puis, quelque part dans la maison, PN est debout en face de moi. Il me réclame encore de l'argent. Mais je ne lui prête pas attention, je me détourne et je pars très vite car on m'appelle. C'est la Mort qui me parle. Je me retrouve dehors les pieds dans l'eau, jusqu'aux cuisses, une eau calcaire, blanche et trouble, elle est chaude, comme l'eau des bassins de Pamukkale en Turquie. La Mort est assise sur une sorte de canoé en osier tressé avec une personne devant elle. Je n'entends pas de voix mais je comprends dans ma tête ce qu'ils me disent. Le serviteur de la Mort m'informe que cette dernière me demande de faire la course avec elle.

    Aussitôt je grimpe dans le canoë et je me mets à pagayer à toute vitesse. Je dois traverser une sorte de dédale, je pénètre dans un long tunnel. Je rame, je suis pressée, je ne suis pas affolée, je n'ai pas peur, mais j'ai un objectif unique en tête, gagner la course contre la Mort.

    Soudain le serviteur me rattrape à pied, la Mort reste assise sur l'embarcation 10 mètres plus loin. Elle me regarde. Elle est représentée de façon assez traditionnelle, sous une grande cape, pas noire mais grise, délavée par le temps. Elle n'est pas effrayante. Le serviteur m'apprend que j'ai un trou dans mon canoë, le fond en osier est usé et laisse passer l'eau, alors la Mort me laisse une longueur d'avance.

    Aussitôt, je rame encore plus vite, un coup de pagaie à droite, un coup à gauche. Je croise plein de gens, exactement comme dans le métro aux heures de pointe. Les gens marchent, moi, je rame. Je leur dis : "Pardon Monsieur ! Pardon Madame ! Laissez-moi passer ! Excusez-moi ! Je suis pressée". Les gens sont quasiment tous des Asiatiques, comme dans le métro ils ne prêtent aucunement attention à moi.

    Dans le labyrinthe des couloirs de métro inondés d'eau blanchâtre, je passe devant une cérémonie viêtnamienne de funérailles. Il y a un cercueil, de l'encens et des gens qui prient, le visage grave. Certains pleurent. Je prends à droite et continue mon parcours. Une jeune femme m'apostrophe. Je connais cette femme dans la vraie vie. C'est une danseuse d'une troupe amateur viêtnamienne qui réalise chaque année un spectacle pour le Nouvel an et que j'ai toujours trouvée d'une discrète beauté. Je ne lui ai jamais adressé la parole. Elle me dit en fronçant les sourcils : "Lorsqu'il y a des funérailles, il faut se signer." Je m'exécute aussitôt, enjoins mes mains, baisse la tête et fais le signe de prière.

    Ceci fait, je repends ma course. Je ne sais pas si la Mort m'a finalement rattrapée, car je me réveille. Mais je ne crois pas qu'elle ait gagné.

    rêve, mort, fleuve, Styx