J+1 Rennes
Jeudi 29/12/11 J+1

Impressions
Je n'en reviens pas, je suis à Rennes. J'habite à Rennes seule avec mes 3 enfants. J'ai quitté PN.
Trois courtes phrases. Des mots juxtaposés. Mais qui décrivent une vie, une réalité. Une réussite, un espoir.
Cela fait environ 24 heures que je suis dans cette ville. Nous vivons un peu en vase clos, aménageant notre intérieur, nous reposant, prenant nos marques. Construisant cette alchimie du vivre ensemble dans un autre lieu.
Le départ de Paris
Depuis que nous sommes arrivés à Rennes, les enfants, surtout l'Aînée, ont squatté mon ordinateur portable pour communiquer avec leurs amis de "notre Ville", l'Aînée discute sur Skype, fait visiter le studio et les Jumeaux sur MSN. Alors mon ordinateur est souvent inaccessible !
Le jour J, le 28/12/11, date désormais à marquer d'une pierre blanche, je m'étais endormie sur les coups de 2h30 du matin et éveillée avant 6 heures j'imagine, puisque j'ai entendu les camions poubelles passer dans ma rue. Puis vers 7 heures, j'ai entendu du bruit dans le garage, ce devait être PN qui attrapait un paquet de brioches. L'Aînée m'a envoyé un SMS depuis sa chambre, à l'étage, pour me demander si elle pouvait dormir encore un peu, j'ai répondu oui. Puis je me lève, m'assure que mon ordinateur est bien rangé à côté des bagages, croise PN sans mot dire (sans "maudire" ? comme dirait mon psychanalyste !) en montant les escaliers. Il était en tenue de jogging ?!? Je réveille doucement les enfants, vais prendre ma douche. Dans l'escalier, j'entends PN qui dit au revoir d'en bas s'adressant uniquement à l'Aînée :
"Bon allez, salut l'Aînée !"
Puis il claque la porte. Sa journée allait être "cool", disait-il la veille, puisqu'il allait faire du ping-pong au bureau avec ses collègues !
Je prends un petit-déjeuner copieux en prévision de la route : je mange assez bizarrement, les enfants s'en amusent comme d'habitude, une banane micro-ondée et du pain grillé avec du foie gras de la veille arrosé d'un café. Je n'ai pas beaucoup dormi mais je me sens en pleine forme pour prendre la route. Nous préaprons les sandwiches à 8 mains, ça va vite ! Nous rassemblons les denrières affaires, cela n'en finit pas, on a toujours l'impression d'oublier quelquechose. Je stresse un peu, je crie sur les enfants. La voiture est surchargée.
A 8h55, nous filons chez ma soeur. Là-bas, les adultes sont levés et prêts. Mon beau-frère va conduire un grand monospace avec tous les cartons et gros bagages à l'arrière, mon autre beau-frère sera mon co-pilote, au cas où je ferai une crise de panique au volant !!! Il était venu avec ma soeur et leur adorable bébé de 5 mois passer la nuit chez ma soeur aînée. Nous programmons le GPS offert par mes collègues à l'occasion de mon pot de départ. Nous nous disons au revoir, ma soeur aînée me donne un sac avec du jambon cru, du canard séché et du pâté en bocal, préparés par ses soins. Je profite de cette note pour la remercier du fond du coeur pour l'aide matérielle et le soutien psychologique qu'elle m'a apporté ces dernières semaines, sinon ces dernières années. Sans oublier aussi, mon frère, pour les raisons identiques. Ils ont toujours été là aux moments critiques avec PN.

A 10H00, nous montons en voiture, L'Aînée et Jumeau ont choisi d'aller dans la voiture de leur tonton et Jumelle dans la mienne. Je dis à mon jeune beau-frère, le co-pilote, que je souhaite faire la sortie de Paris, une façon d'exorciser ma peur de conduire. Je demande à mon beau-frère, le conducteur du monospace quelle route nous allons prendre jusqu'à Rennes, je l'intègre bien dans ma tête. Nous nous disons que si nous ne nous suivons plus, chacun fera sa route et nous nous rejoindrons sur une aire pour manger.
Je suis garée derrière le monospace. Je m'installe au volant sans craintes. Les pneus on été changés lors de mon dernier accident en septembre, l'huile est vidangée, le plein est fait. Je suis en forme. Je suis calme. Aux premiers kilomètres, je connais la route par coeur. Quand nous approchons de l'entrée de l'autoroute, section que je connais mais que je n'ai pas empruntée depuis des lustres, je fais un ralentissement un peu juste devant un feu rouge. Oups ! Puis l'autoroute, les voitures qui vont vite. La vitesse fait partie de mon auto-phobie.
Je dis tout haut mais calmement : "Putain, y a beaucoup de voitures ! Elles vont vite !"
La voix de mon beau-frère à ma droite est apaisante : "Vas-y normalement. Même si une voiture te colle, conduis à ton rythme, elle te doublera."

Je reste à droite. Je ne ressens aucune tachycardie. Tout va bien. Je suis hyper concentrée. Nous prenons le périphérique extérieur. Je suis toujours le monospace au loin. Je tente des dépassements (bah oui, faut pas exagérer quand même !). "Prend ton temps, Lola. Fais ta vie sur la voie de droite, à ton rythme et quand tu le sens, tu dépasses." Mon beau-frère devrait faire coach ! Ça marche. Je perds le monospace à la sortie pour la N118. Avec l'aide de mon co-pilote, on reprend la sortie, l'Aînée m'envoie des SMS : "Maman, t'es où ? On est sortis." Avec un GPS électronique et un GPS humain, tout va bien ! Puis nous voilà sur l'autoroute de l'Ouest. Heureusement, il n'y a pas le brouillard à couper au couteau de la veille ! Il y a un peu de monde, mais la circulation est fluide. Je roule à 110, puis 120 et 130 km/h. Le GPS m'avertit quand je dépasse les vitesses autorisées.
Je reconnais la route que nous faisons quand PN est au volant, nous l'avons empruntée depuis 18 ans que nous allons en Bretagne dans sa famille pour les vacances. Mais j'ai toujours pensé que je ne pourrais jamais la faire avec moi au volant ! C'était inenvisageable. Habituellement, je m'endors sur l'autoroute et me réveille vers Rennes, voire Saint-Brieuc. La montée du pont de Sèvres, la direction de Palaiseau où nous avons des amis, la société Mercedes avec les Smart exposées sur la gauche, etc. Je connais bien tous ces repères pourtant.

La route est belle. Je dis à mon beau-frère que j'aimerais arriver à prendre du plaisir en faisant de la route. Un peu comme dans les films ou les chansons. Une longue route, des valises dans le coffre, de la musique et le plaisir et l'envie de quitter un point pour se rendre à un autre. Avec en tête tous les espoirs et les perspectives que l'on peut y mettre : La détente, les vacances, les découvertes, la joie de retrouver quelqu'un, etc. Nous parvenons à Chartres, quoi déjà ? J'ai réussi à conduire jusqu'à Chartres !!! Je n'en reviens pas !!! Puis nous rejoignons Le Mans !!! C'est inoui !!! J'ai conduit tout ça ? J'ai conduit durant 2h30.
Nous faisons une halte gourmande et je cède le volant à mon co-pilote au Mans. Effectivement, j'ai très vite un coup de barre mais je reste éveillée pour discuter. J'ai mal eu poignet gauche tellement j'étais crispée sur le volant. A Laval j'en profite pour envoyer un petit signe à ma copine Inge qui s'y trouve. Nous échangerons beaucoup de SMS positifs et joyeux. Rennes se rapproche. Je me dis que ce n'est pas si loin finalement. Le soleil se lève, nous prenons la rocade Nord, rien à voir avec le périphérique. Sortie N° 12 à Villejean.

A 15h00, nous arrivons dans un quartier qui ressemble à l'Allemagne de l'Est avec des blocs immenses et hideux. C'est le quartier universitaire. Nous y retrouvons Yuku, le frère de PN, qui est Rennais. J'avais envoyé un SMS à Yuku sur la route, nous nous rejoignons simultanément, il m'apporte les clefs et le digicode de mon logement, qu'il avait visité avant Noël.

Du coup, nous avons deux bras supplémentaires pour déménager. Nous nous trouvons au 3ème étage, avec ascenseur. Il a fallu 3 voyages d'ascenseur plein pour tout monter. L'entrée du bâtiment est glauque, nous sommes tout seuls dans le bâtiment, cela me fait penser à un film avec Depardieu et Marielle, quand ils dînent dans les locaux vides d'une société, le couloir me fait penser à celui du film Shining. Le studio qui est en fait un T1 est plus grand que je ne pensais, les meubles sont vieillots. Mais après avoir déballé tous les cartons et installé les divers objets, le lieu prend de la vie.

Le beau-frère aîné qui est bricoleur installe tout à ma convenance. Comme il manque des prises multiples et une rallonge d'antenne pour la télé, nous devons nous rendre à une grande surface, tandis que Yuku gardera les enfants. C'est moi qui prends la voiture. Il le faut bien puisque je vais devoir conduire en toute autonomie dans une ville inconnue, je n'ai jamais fait ça jusqu'à présent et cela me stresse fort. Je prends la rocade aux heures de pointe vers 17h00, c'est horrible ! Des voies, des panneaux et des voitures dans tous les sens et venant de toutes parts, tout ce que je déteste ! J'écoute le GPS. Nous arrivons à un hypermarché immense, je me sens minuscule et perdue ! Pareil pour repartir ! Je me sens apeurée, car je sais que dans quelques minutes ma famille va partir et je vais me retrouver seule.
A 18h00, tout est bien installé, les deux beaux-frères reprennent la route pour Paris, tandis que le 3ème rentre chez lui à 15mn. On se dit au revoir, c'est émouvant. On prend des photos. Je me rends compte comme la famille, c'est important ! Je me sens d'une infinie gratitude. Ils partent. Ils arriveront avant 22h, bien fatigués.
Alors, avec les enfants, nous sommes un peu sonnés. On se demande ce qu'on fait là dans cette ville si loin de tous nos repères, dans ce logement étranger et seuls, si seuls. Les enfants finissent de ranger leurs affaires et se mettent sur leurs jeux électroniques, DS, I-Pad ou Chat avec webcam. J'envoie une trentaine de SMS à mes connaissances. Puis nous décidons de dîner d'une soupe viêt en sachet, c'est familier, donc c'est rassurant. Nous faisons les lits, chacun choisit le sien. On regarde un peu la TV et on se couche assez tard. A 23h00 je m'écroule. Je m'éveillesubitement à 00h30, personne ne dort encore. Nous avons encore faim. Nous nous préparons des sandwiches avec le magret de canard séché de ma soeur. Huuuum !

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Le jeudi 29/12/11,
Il est 10h00. Je dors encore lorsqu'on toque à la porte. C'est la dame que j'avais eu au téléphone il y a une smeaine et qui s'occupe de l'arrivée des étudiants. Elle veille à ce que nous soyons bien installés. Nous faisons doucement - car les enfants dorment encore - le tour des besoins divers. Elles me dit qu'il y a des familles comme moi, avec en totalité 15 enfants sur le campus pour cette année scolaire. Puis elle me renseigne sur les commodités dans le quartier.
Tout doucement, vers midi, le studio se réveille, petit-déjeuner - le même qu'à la maison pour ne pas les pertuber, sauf que nous n'avons pas de grille-pain -, douche. Je SMS à Elie, ma copine de promo arrivée à Rennes une journée avant moi, pour qu'on se voie, mais ce ne sera pas aujourd'hui car nous perdons trop de temps. Nous déjeunons de spaghettis et de jambons, puis nous partons faire le trajet maison-collèges en voiture d'abord avec le GPS.

Je prends une grande avenue, puis arrive devant l'école des Jumeaux, on se croirait dans les blocs du 9-3, je vois des des blousons à capuches, des casquettes et des voiles. Je me gare devant le collège de l'Aînée. Nous sortons de la voiture, il fait très froid. Les enfants commencent à stresser et à râler. L'Aînée voit son école, peste et fait une crise. Elle veut rentrer dans sa ville chez son père. De son école nous faisons le trajet à pied vers celui des Jumeaux. Nous passons par un petit centre commercial assez complet, avec pharmacie, boulangerie, opticien, je trouve même un supermarché asiatiqueet un mini-rest aurant de plats viêtnamiens à emporter. Nous passons à la pharmacie car l'Aînée a découvert hier qu'elle avait des poux ! Longues soirées de shampooinage et d'épouillage en perspective ! Nous nous arrêtons au Carrefour Market prendre quelques bricoles. Nous passons aussi dans un centre d'accueil populaire venant en aide aux personnes sans ressources ! et rentrons par curiosité dans un établissement qui se trouve être un syndicat d'habitation à loyer modéré. Il y a aussi une station de métro. Puis nous parvenons au collège des Jumeaux, ce n'est finalement pas très loin entre les deux écoles. Nous retournons à la voiture, où les enfants refont leur crise. Le lendemain nous irons au marché de quartier qu'une dame nous a montré.
Le soir, vers 20h30, la dame de l'hôtellerie arrive comme prévu avec des meubles supplémentaires que son mari nous installe. Nous changeons la table ronde pour deux tables prises dans les salles de cours, accolées et plus pratiques. Ils nous font un tour des différents locaux, la salle de cours de mon étage, la salle informatique, la salle de TV (une horreur ! je posterai une photo à l'occasion), la buanderie automatique pour laver et sécher notre linge, le local des courriers, des poubelles, etc. Nous croisons deux familles d'élèves-directeurs (ceux qui font leur formation après avoir réussi leur concours - moi, je suis en prépa). Je suis déjà connue comme "la femme avec ses 3 enfants". Il y a un couple où tous deux sont élève-directeurs (ED) et un autre où la femme est ED et le mari a démissionné pour la suivre, ils habitent à l'étage au-dessus de nous avec leurs 2 enfants de 5 et 9 ans. Lui s'occupe des enfants, les emmène à l'école en centre-ville et et aux activités extra-scolaires.
Vers 21h, nous dînons puis je suis en conversation sur Skype avec ma mère.







Le départ approche. Aujourdh'ui, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) a un jour de congé offert par sa boîte, ainsi que le 02.01.12. Je termine quelques cartons. PN et moi, on s'ignore. Vers 11h30, je me rends au commissariat pour faire une main courante concernant mon départ pour 6 mois à Rennes et évitant ainsi que PN ne m'accuse d'abandon du domicile conjugal ou familial. Mais le policier, qui est le responsable des plaintes, refuse de prendre ma main courante (MC). Étant donné que je compte revenir au terme des 6 mois et que j'ai un justificatif de formation, ma demande n'est pas recevable. J'insiste un peu, expliquant que le contexte est particulier, au milieu d'un divorce compliqué, et que la brigadier-chef du commissariat principal nous avait déjà confrontés il y a quelques mois. Il m'explique qu'il ne peut rien faire de plus pour accéder à ma demande et me rassurer, si ce n'est donner une consigne aux commissariats des environs pour ne pas prendre de MC de la part de PN s'il se présentait pour m'accuser d'abandonner le domicile familial. En sortant du commissariat, je laisse un message à mon avocate, dont je n'ai plus trop de nouvelles. Elle doit être en congés.



Le vendredi matin je croise PN dans la cuisine sans mot dire, puis il part travailler. Je vais vers 9h30 à la poste pour effectuer le suivi du courrier, mais n'ayant pas les cartes d'identité des enfants sur moi, je le ferai sur Internet. Puis je me rends à mon travail pour remettre les clefs. Je rédige, amère, mon courrier au responsable RH pour signifier que j'accepte de repousser de 6 mois le bénéfice et le salaire (!!!) de mon concours. Je reste déjeûner avec ma collègue qui me prête un four à micro-ondes pour les 6 mois à Rennes. Les enfants se préparent tout seuls des soupes viêt en sachets. Je fais encore un crochet chez ma soeur pour déposer les cartons qui partent à Rennes dans la voiture de mon beau-frère : mes cours de droit, des boîtes de conserves et une petite télé.
Pendant que nous sommes dans le salon, PN appelle Jumeau pour lui montrer qelquechose sur l'ordinateur. Jumeau ne veut pas venir. PN se marre tout seul à voix haute. Assez fort pour qu'on l'entende bien. Il est mort de rire tout seul. Personne ne prête attention à lui. Il le fait pendant 5 bonnes minutes, c'est à dire réellement 5X60 seconces ! sans s'arrêter !
Peu après, il revient nous dire qu'il a mis les escargots au four ("Putain ! ils coûtent la peau des fesses !") et qu'il faut venir les manger pendant qu'ils sont chauds. Dans la cuisine je trouve 2 bouteilles de rouge et une bouteille de Gewürtzraminer. Stress. Les escargots sont bons. PN est de bonne humeur, il parle beaucoup. Il répète cent fois qu'ils lui ont coûté cher.


Le matin, je fais les cartons pour Rennes et les cartons à planquer chez ma soeur, contenant les albums photos, mes sacs à main, mon matériel de peinture à l'huile-pastels-dessin-aquarelle et aussi ma machine à coudre. Ce sera toujours ça que PN ne pourra pas mettre à la poubelle.



Le lundi matin, alors que PN vient de quitter la maison pour aller travailler, je découvre dans le bureau, posé sur la table où il met habituellement son ordinateur portable, un rouleau de rafia mauve. La place de ce rafia est dans ma boîte à outil de loisirs créatifs posée en haut de l'armoire. Sur sa table, il y a aussi ma boîte à couture. Je n'y avais pas touché récemment et si les enfants en avaient besoin, ils m'auraient demandé la permission, d'autant qu'il faut grimper sur une chaise pour y accéder. Mon coffret introuvable contient des boîtes de perles, du fil à collier, des accessoires à bijoux, des fermoirs, des pinces spéciales, des kits-colliers, des boutons spécuaix, etc.
Je sais que je PN a jeté beaucoup d'autres choses à mon insu. Ce que je viens de décrire, c'est ce que j'ai vu. Du coup, je suis obligée de vérifier régulièrement la poubelle avant de la sortir. Ca m'énerve beaucoup car PN ne respecte pas mes affaires. Il sait qu'il ne peut pas me toucher physiquement alors il passe par des objets personnels. Cela fait des années que je lui dis d'arrêter son manège, mais il ne m'écoute pas et il continue !
Le soir, je suis entrain de faire 4 tartes aux pommes et un gâteau avec Jumelle pour mon pot de départ le lendemain. Il y a L. la copine de l'Aînée à la maison. PN rentre, je laisse passer quelques instants avant de lui demander ce qu'il a fait de ma boîte. PN vient vers moi, il est tout de suite hors de lui et me hurle au visage en postillonnant :








Je ne lui rends pas le chéquier inscrit aux deux noms. J'ai payé le dentiste et une ou deux courses de 30 € avec. En même temps, je ne vois pas ce que j'ai dépensé puisque le compte est à moins 1200 € ce mois-ci. De plus j'ai vu que PN payait son avocate sur ce compte.
Il y a quelques mois, une camarade de ma formation s'était prise d'amitié pour moi et avait décidé de me téléphoner une fois par semaine car elle craignait pour ma sécurité physique étant donné la violence dans laquelle j'évoluais. Elle s'appelle Véro. Véro me dit que parfois les gens qui se ressemblent commencent à se retrouver, à se rassembler. Effectivement, j'ai retrouvé un vieil ami qui est plongé dans le développement personnel et manifeste une quête de spiritualité. Tout comme CK et aussi Ode, une amie divorcée depuis 3 ans et qui a déménagé dans le Sud. Nous échangeons et découvrons que "Les 4 Accords Toltèques" de Don Miguel RUIZ sont notre livre de chevet, tout comme d'autre livres sur la Pensée positive (Le Secret de Rhonda BYRNE, La Méthode Coué, Le Livre des Coïncidences de Deepak CHOPRA, la Visualisation Créatrice de Shakti GAWAIN, et bien d'autres encore).


