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La Violence verbale / morale - Page 3

  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #7

     

    • Moqueries : appuyer là où ça fait mal

    C'est le matin. Tout le monde se prépare pour aller à l'école ou au travail. PN voit Jumelle arriver avec une écharpe autour du cou.

    PN : "C'est pas la peine de mettre une écharpe. Si encore tu avais une extinction de voix. Mais tu ne parles même pas !"

    Jumelle souffre de difficultés de communication avec les personnes en dehors de la famille : le mutisme sélectif. Ce mutisme la rend très malheureuse, elle pleure à chaque fois qu'il en parle.

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    • Attitude menaçante

    A table nous nous disputons. Je ne me souviens plus le sujet. PN a fini de manger avant tout le monde et quitte la table. Il va dans le salon qui est séparé de la cuisine par une porte vitrée. Tout à coup, j'entends l'Aînée crier : "Mais qu'est-ce que tu as à la regarder comme ça ?"

    Je lève la tête de mon assiette et je vois PN qui me fixe depuis le salon avec le regard HAINEUX et FOU.

    PN : "Je la regarde car ça vaut le coup d'oeil."

    Moi à l'Aînée : "Ne t'énerve pas. Il est en train de chercher ce qu'il pourrait dire pour me blesser ou me critiquer."

    Le regard de PN faisait vraiment froid dans le dos. C'est le regard de Jack Nicholson dans Shining. On pouvait y voir clairement la haine d'une personne qui réfléchit à la meilleure façon de tuer l'autre. C'était effrayant. Je crois que c'est pour cela que l'Aînée avait crié.

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    • Attitude de rejet

    Lorsque je suis dans une pièce, PN ferme la porte.

    • Quand je suis dans le bureau le matin pour me maquiller avant d'aller travailler (il y a une armoire avec une glace), PN m'enferme.
    • Quand je suis dans le garage pour ranger quelque chose ou prendre un objet, PN arrive, éteint la lumière et ferme la porte.
    • Quand le matin je fais ma toilette dans la salle de bains avec la porte entrouverte, PN éteint la lumière et m'enferme.
    • Si je me révolte, PN dit qu'il ne l'a pas fait exprès et que je suis paranoïaque. Pourtant, il le fait une fois sur deux.
    • Quand PN est dans le salon à regarder la télévision et que je suis dans la cuisine pour préparer le repas sans faire aucun bruit, PN ferme sytématiquement la porte qui sépare les deux pièces.

    Il n'est pas besoin d'une attitude clairement hostile pour constituer de la violence psychologique. Ce comportement pourrait être comparé au supplice chinois, avec la goutte d'eau : un peu chaque jour.

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    • Le discours subliminal

    Un site internet décrivait la façon qu'ont les PN de communiquer juste en émettant des bruits. Des bruits spécifiques qui correspondent à un moment ou une situation. Par exemple, un manipulateur avait l'habitude de siffloter une chanson, toujours la même, avant de s'attaquer à sa victime. Cet air de musique signifiait que la torture allait débuter.

    A la maison, PN émets plusieurs bruits spécifiques que je comprends.

    • PN mange en mimant une personne en train de "slurper" sa soupe, c'est-à-dire en mangeant bruyamment. PN se moquait de mon père qui aspirait bruyamment sa soupe de nouilles.
    • PN parle avec l'accent chin'toc. Il imite souvent mes oncles, Alf et Jo, qui ont des habitudes verbales et des mots récurrents.
    • PN parle avec l'accent chin'toc en bégayant. Dernièrement, la veille de l'audition au commissariat en septembre, il l'avait fait pendant une demi-heure. Il imitait ma grand-mère de 94 ans qui oubliait ses mots et bégayait jusqu'à ce qu'elle retrouve son mot.
    • PN fait mine de chasser un animal en faisant "Pschhhh ! Pschhhh !" C'est ainsi que fait ma mère pour chasser les chats qui font leurs besoins dans son jardin.
    • PN inspire bruyamment avant de commencer une phrase. Il imite mon beau-frère. Cette façon de faire dure depuis plusieurs années.
    • C'est très fort, car le PN conditionne sa victime : 1 bruit égale une moquerie. PN n'a besoin de nommer personne. On ne pourra rien lui reprocher ! "Ben quoi ? je n'ai jamais parlé de ton beau-frère !" . Comment prouver ce type de harcèlement moral à un policier ou à un juge ? C'est peine perdue !
    • PN parle avec une voix d'ado "Ah ouaiiiiiieuuuuuh !" Il imite ma plus jeune cousine qu'il a connu adolescente. Elle a maintenant 30 ans, mais PN continue de parler d'elle ainsi.
    • ETC.

     

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    J'avais déjà abordé ces moqueries en présence de PN lors des consultations avec un conseiller conjugal à l'hiver 2010. PN disait finalement qu'il s'agissait de son humour, qu'il "ressemblait à sa mère qui était très moqueuse". Que beaucoup lui faisaient remarquer cet humour spécial, ce cynisme. J'avais verbalisé clairement que je souffrais d'être l'objet de ses sarcasmes. La conseillère faisait comprendre à PN qu'il ne fallait pas continuer à agir de la sorte à cause de la souffrance que cela entraînait. PN n'en a JAMAIS tenu compte.

    Il a réitéré exactement le même discours lors de l'audition avec la brigadier-chef. Devant elle, PN se moquait de moi en disant que pourtant j'appréciais bien son "humour" au début. A ce moment-là, j'ai dit à PN que cela m'amusait jusqu'au jour où je suis devenue constamment l'OBJET de son cynisme.

     Je précise que je reproche à PN, ainsi que mon aînée à son père, de toujours se moquer des membres de ma famille tous les soirs lorsque PN se met à table. Lors des repas, c'est comme dans sa propre famille, c'est la revue des troupes, chacun en prend pour son grade. PN répond alors :

    "Mais tu n'as qu'à te foutre de ma famille ! Ca ne me fera rien !"

    Seulement, je ne me fous pas de sa famille, car ce n'est pas dans ma personnalité et cela ne m'apporte rien de faire cela.

    Ce la m'obligerait à aller chercher chez les autres leurs défauts et identifier leurs traits caractéristiques. Je regrette, mais cela ne m'amuse pas du tout de faire ça, je n'ai aucun besoin de faire ça. Je ne suis pas manipulatrice ni perverse narcissique.

     

    • Insultes déguisées

    PN écoute la radio ou la télé. Soudain, il s'écrie :"Salope !" , "Connasse !" ou "Pouffiasse !" ou encore "Quelle enculée, celle-là !"

    Actuellement c'est un florilège, car PN déteste tel ou tel personnage médiatique féminin. Il abhorre Pascale Clark et Audrey Pulvar sur France Inter, il ne supporte pas Ségolène Royal, puis Martine Aubry (actuellement on est en pleines périodes d'élections primaires socialistes). Il n'a pas de considération pour ses collègues de travail féminines (sauf sa petite maîtresse allemande, son assistante, évidemment).

    Anecdote : Une fois, alors que je regardais - encore à cette période - ses SMS sur son portable, j'avais vu des échanges avec son collègue. Leur autre assistante MLG les avait avertis qu'elle était malade. L'un disait qu'elle allait du coup "faire chier son mec le soir à la maison", PN répondait qu'elle "devrait prendre un concombre et que cela irait mieux".

    Des insultes misogynes, des réflexions à l'encontre des femmes, j'en entends tous les jours.

    Auparavant, étant la seule femme dans la pièce, je prenais ces mots pour moi. PN me disait : "Mais je te parle pas ! Je parle de la fille à la radio ! T'es complètement parano, toi !"

    Aujourd'hui je les entends toujours mais j'ai arrêté de les prendre à mon adresse. Pourtant je sais que c'est comme ça que PN m'attaque, sans en avoir l'air.

    Je me dis que c'est celui qui profère ces insultes qui a un problème et que ce n'est pas moi, et que cela ne doit donc pas m'atteindre. Mais j'avoue que c'est usant à la longue.

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  • Les enfants en otage

    Vendredi 7/10/11

    Je rentre à la maison après avoir appris au travail que j'étais reçue à mon concours en première place et après être allée à ma séance psy, où j'aborde à petits pas ma relation à PN (mon mari appelé Pervers Narcissique).

    J'ouvre la porte, et PN est dans l'entrée. L'index pointé, il me dit aussitôt :

    "Deux choses et après je te laisse tranquille. Premièrement, je ne suis pas d'accord pour que les enfants viennent avec toi à Rennes. Deuxièmement, j'ai pris RDV avec l'adjointe au proviseur pour Jumelle et avec un psy !"

    Et il ajoute : "Ça suffit les conneries maintenant. Et ce n'est que le début !" (Menace)

    Whaou ! Bonjour l'accueil. Et voilà, ça recommence, je pénètre en enfer dans ma propre maison. Je ne dis rien. Surtout ne pas réagir à chaud, c'est ce qu'il attend.

    corn flakes.jpg

    J'arrive avec des paquets de corn flakes dans les bras.

    PN : "Encore des corn flakes ! Comme s'il n'y en avait pas assez comme ça." (Dénigrement)

    Les enfants délaissent le lait depuis quelques temps, mais en consomment avec les corn falkes, c'est le seul moyen de leur faire prendre du lait et en plus ils aiment les céréales. Pourquoi les priverais-je ?

    PN : "Demain matin, ils mangeront des croissants. J'en ai acheté tout à l'heure à Intermarché. Ils sont bons jusqu'à demain."

    La belle affaire, je le laisse causer.

     

    Quelques instants plus tard, PN me dit qu'il a pris RDV avec la conseillère principale d'éducation adjointe (CPE) pour Jumelle qui aurait retardé aujourd'hui toute la classe car elle n'a pas voulu / pu réciter sa poésie.

    PN : "Tous les parents étaient en colère, elle a retardé toute la classe !" (Généralisation, projection ou mensonge)

    Je me demande si, en 6ème, les parents viennent encore chercher leurs enfants à l'école.

    PN : "Et c'est quoi, cette histoire de mettre zéro à Jumelle parce qu'elle ne participe pas à l'oral ? C'est n'importe quoi !"

    Moi : "J'ai déjà eu un RDV avec la CPE adjointe et son professeur principal."

    Effectivement, j'avais déjà été convoquée. Dans le cas  de Jumelle, les professeurs sont tenus d'attribuer des notes d'oral. Comme elle ne parle pas, soit ils la guident vers une prise en charge médicale et psychiatrique ou psychologique, avec un enseignement à part et sans notation d'oral. Soit ils la considèrent comme une élève lambda et notent son oral, qui est inexistant, donc en lui mettant zéro.

    J'avais expliqué l'environnement de violence psychologique dans lequel nous vivions et le projet de partir en Bretagne à la fin de l'année. Nous nous sommes accordés sur le fait qu'il était inutile d'engager une thérapie avec un pédo-psychiatre maintenant alors qu'elle allait être interrompue en plein milieu de travail. De toutes façons, Jumelle est bonne élève, ses notes vont entre 16 et 20/20. Une thérapie pourrait être engagée l'année prochaine.

    Je ne sais pas comment PN a su pour la notation.

    note-0-sur-20.jpg

    Mais j'embraye sur l'interdiction de PN d'emmener les enfants à Rennes, car c'est cela qui m'irrite.

    Moi : "Et tu comptes les élever comment, les enfants ?

    PN : Je les élèverai aussi bien que toi. (LOL, LOL et re-LOL)

    Moi : Ah ? Tu les élèveras avec IR ?

    PN : T'es vraiment détraquée, toi. (changement de conversation)

    Moi : C'est toi, le détraqué."

    Et je m'aperçois le niveau de notre conversation. C'est du théâtre de boulevard. C'est du jeu malsain et puéril.

    Et en demandant le divorce, c'est exactement à ce genre de relation que je veux mettre fin.

     

    Je suis dans ma chambre. PN arrive en m'ordonnant d'aller chercher Jumeau au foot. De toutes façons, j'avais l'intention d'y aller car je voulais passer prendre des pizzas. Je dis quand même à PN : "Pourquoi tu n'y vas pas ? Si tu veux éduquer les enfants pendant 6 mois, il faudrait peut-être commencer maintenant  !" S'ensuit des noms d'oiseaux.

    Je demande à PN de nous passer des tickets restaurants pour prendre la pizza.

    PN répond : "Dans tes rêves !"

    Moi : "Tu sors tes tickets-restos pour inviter IR, son mari et Pa à la pizzeria et au bistro d'à côté et tu refuses d'en sortir pour tes enfants ?"

    PN : "T'inquiète pas, j'emmènerai les enfants au Campanile, mais sans toi." (Les tickets-restos donnent droit à 50% de réduction sur une grillade à Campanile !) (promesse)

    Je rigole en mon fort intérieur. PN déclarait à qui voulait l'entendre qu'il emmènerait l'été dernier les enfants au canada, chez son cousin, ou encore l'Aînée faire du shopping dans un grand centre commercial.

    Puis PN m'nforme qu'il va cuire les steaks qu'il vient d'acheter, j'insiste en disant que j'ai envie de manger des pizzas.

     

    pizza-casa.jpgJe pars avec Jumelle chercher Jumeau, je récupère par la même occasion l'Aînée et sa copine venues au foot voir leurs copains. Puis nous filons chez le pizzaiolo, nous patientons car les pizzas ne sont pas prêtes. A 20h45, le sonnerie spécifique à PN retentit. PN resté seul à la maison nous demande "ce qu'on fout".

    Arrivés à la maison, je vois que PN a mis la table, c''est bien la première fois. Il a même ouvert une boîte de haricots verts en conserves et posé une poêle à griller sur la plaque.

    PN : "Merde ! Je t'ai dit que j'allais faire des steaks ! T'es vraiment une bourrique !" (victimisation)

    Moi : "Tu n'as qu'à ranger les steaks pour demain."

    PN me met les haricots verts sous le nez et me demande s'ils vont tenir le choc d'être mis au frigo pour le lendemain. (ironie)

    Moi : ...

    PN : Bah répond ! (ordres pressants, très spécifiques des PN)

    Moi : Demande-leur.

    PN : Je te pose juste une question.

    Moi : Oui."

    Conversation de débiles dans laquelle PN m'entraîne.

     

    PN a ouvert une bouteille de vin, j'en ai envie. Je me sers un verre. PN le voit et me retire le verre, il met dit : "T'as pas le droit de le boire. C'est moi qui l'ai acheté."

    Je le regarde faire et mime le geste d'applaudir.

    PN me rend le verre en me disant "chacun son tour".

    PN fait cela car je lui reproche de se baffrer dès que je pose des aliments sur la table. Si un met lui plaît, il se sert en grosses quantités, sans se demander s'il y en aura assez pour les autres.

     

    PN mange la pizza, il s'écrie : "Beurk ! C'est quoi cette sauce sucrée ? Vous avez vraiment des goûts de chiottes !" (dénigrement)

    Jumelle : "C'est de la sauce barbecue."

    Aînée : "Si t'aimes pas, alors tu manges pas. C'est pas la peine de dire ça !"

    Moi, j'avale ma part à toute vitesse et m'étrangle presque. Je veux quitter la table au plus vite. Je ne supporte plus de prendre les repas en compagnie de PN.

     

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    Apparté

    Au moment où j'écris cette note dans ma chambre, avec la porte ouverte sur l'extérieur, j'entends une voiture passer. Il en passe plusieurs le samedi dans mon allée privée. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci je tourne la tête. Et qui vois-je passer ?

    Une vieille voiture bleue roule au pas devant ma maison, au volant une tête rousse regarde dans ma direction. C'est IR.

    Ma réaction : Ce n'est pas possible ! Qu'est-ce qu'elle vient faire là, celle-là ?

    IR vient rôder devant ma maison et n'ose pas entrer. Les vendredi ou samedi dernier, PN les a passés chez IR (et son mari ?) jusqu'à la nuit. Mais pas hier soir.

    Je ne ressens aucun sentiment, aucun res-sentiment.

    Cela m'agace juste un peu. J'ai envie d'aller voir PN et de lui dire un truc du genre, "Y a ta copine qui te cherche". Mais je ne le fais pas. Je ne dis rien, je ne fais rien. Ca me fait repenser à ma séance psy d'hier : "complice". Je vois des choses se dérouler et je ferme ma gueule.

    J'en ai marre.

    Mais j'ai pas envie d'entrer dans leur relation malsaine.

    voiture bleue.jpg


     


  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #6

     

    PN s'accroche sur le ton de ma voix

    Mercredi 28/09/11, PN rentre du boulot assez tard, vers 20h. Il me rejoint à table. Les enfants ont déjà mangé. Tout de suite, il me demande :

    • PN : "Quoi de neuf ?

    Moi : ...

    PN : "Hein, quoi de neuf, Lola ?"

    Moi : "Rien."

    PN : "TU PEUX ME REPONDRE NORMALEMENT ?"

    Moi : "Je te réponds normalement.

    L'Aînée débarque dans la cuisine et crie à son père : "Mais, c'est bon ! Laisse-la tranquille !

    Moi calmement : "Laisse, Aînée, c'est son petit jeu. Il a besoin de me provoquer. Il fait ça tous les soirs."

    PN : "MAIS PAS DU TOUT ! Tu crois que je m'abaisse à jouer à ça ? Je suis bien au-dessus de tout ça, moi ! " (Déni, mensonge)

    PN à l'Aînée : "Mais tu l'as pas vue ? T'as pas vu sa gueule, là ?"

    Aînée : "C'est pas vrai. C'est toi qui commences, tu lui poses une question et après tu lui demandes de parler normalement !"

    Moi toujours calmement : PN, tu es vraiment enfantin et puéril. Du bist kindlich."

    PN siffle : "Whaouuuuuu !" Et il s'arrête.

    PN s'est arrêté car "KINDLICH", c'est un mot qui lui parle. Nos amis allemands de 10 ans nos aînés ont toujours prétendu que PN était gamin et qu'il se comportait comme mon 4ème enfant. Puis sa jeune maîtresse allemand et lui, dans leurs échanges par e-mail, avaient discuté autour de ce mot disant que PN était "jeune d'esprit voire puéril" pour son âge (43 ans), tandis qu'elle était si mature pour son âge (25 ans) !!!

  • Discours actuel de PN

    Un florilège

     

    Mardi 27/09/11 - 19h00

    rouge à lèvres.jpg

    PN me montre un emballage et me demande s'il peut le jeter. Je lui réponds affirmativement et que c'est l'emballage de mon nouveau rouge à lèvre. PN me regarde et voit que je suis maquillée.

    • PN : "T'es pimpante !"

    Plus tard, je baîlle.

    • PN : "T'es fatiguée, Lola ?"

     => Je rebondis sur un commentaire sur ce blog, effectivement, comme je communique succinctement avec PN et que je reste très correcte et calme face à ses provocations, PN ne trouve plus de prise sur moi. Il ne peut plus me harceler que sur mon intonation de voix, mes gestes ou mon apparence.

     

    20h00

    foot.jpg

    Je me suis endormie dans ma chambre, l'Aînée est à côté de moi en train de surfer sur Internet. Il est l'heure d'aller chercher Jumeau au stade de foot. D'habitude j'y vais, mais là, impossible de me lever, je suis complètement vannée !

    PN surgit dans la chambre et demande qui y va. Je dis à PN : "Vas-y car je suis fatiguée."

    • PN HURLE : "T'es fatiguée ? Quoi ? T'es fatiguée ? T'es toujours fatiguée ! Ça fait des années que t'es fatiguée !"

    Je rêve ou quoi ? Je ne me suis JAMAIS montrée faitguée ! Alors que physiquement et psychologiquement j'étais détruite ces derniers mois. PN aurait été trop heureux de me voir dépérir. J'ai continué à travailler sans même penser à me faire arrêter un seul jour (alors que j'étais en totale détresse), j'ai continué à réviser mes concours, éduquer les enfants, faire tourner la maison. Je me suis même entretenue en allant à la piscine et en restant soignée. Je me bourre de vitamine C.

    Aînée : Ah, Papa, tu vas au foot ? Je viens avec toi!

    PN : Non ! Tu viens pour voir tes copains sous la douche ?

    Moi calmement ! : Aînée, tu restes ici, on va préparer à manger. Tu ne vas pas au foot.

    PN : Mais laisse-la donc ! T'as l'esprit complètemenet tordu, toi !"

    Moi énervé : "C'est pas possible ! T'as fini de jouer sur différents tableaux comme ça !"

    La conversation ci-dessus est surréaliste !!! PN ne recule devant rien !

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    En 15 minutes de temps, voilà ce que PN balance comme conneries/balles !

    20h30

    mitraillette.jpg

    Je bâille :

    PN (encore) : "T'es fatiguée, Lola ? T'es fatiguée ?

    Moi : Oui

    PN : T'as marché toute la journée dans Paris ?

    Moi : ..."

    Je n'avais pas dit à PN que je passais aujourd'hui un oral de secrétaire médicale à Paris, mais comme il a vu que je partais plus tard, il l'a déduit.

    Comme je suis crevée, je ne cuisine pas, je sors des sachets de soupes asiatiques. On adore manger ça. PN aime beaucoup aussi, le reconnaît et en mange souvent quand il est tout seul à la maison en semaine (télétravail). Et ça dépanne toujours.

    • PN : "Bouffer du Mi (soupes instantannées asiatiques), ça suffit maintenant ! 17 ans à bouffer cette merde chimique ! Y en a qui en ont mangé toute leur vie et à 70 ans ils sont déjà fatigués !" (ma mère a 70 ans)

    mi.jpg


    • PN : "Ha ha ! Ça commence à sentir (ou sortir ? je n'ai pas bien entendu) de l'ECO+ (marque bas de gamme de Leclerc, c'est une boîte de coeur d'artichaut en conserves), les enfants, vous avez intérêt à commencer à vous y habituer !"
    • PN à Jumeau, de manière obséquieuse, se penchant à son oreille :

    "Ce soir, t'as le droit de regarder le foot. Comme tu commences à 9h30 demain matin."

    PN : "Je t'arroge (sic!) ce droit. J'en ai encore le droit."

    • PN à l'Aînée :

    "Alors ? T'as frétillé au stade devant les garçons ? T'as vraiment pleins d'amis, l'Aînée ! Mais ça va s'arrêter, tout ça !"

    PN : "... (je n'arrive pas à entendre ce que PN dit) ... Divorce ou pas divorce, ça n'a rien à voir. La plaisanterie est terminée."

    Durant tout ce temps, je ne bronche pas. Ça ne m'énerve même pas. Ça m'agace juste.

    Je lance tout de même une phrase ironique.

    Moi : "Tu as fini, PN ? Je peux débarrasser ?"

    PN : "Bah, vas-y ! T'as jamais rien fait dans cette maison !"

    Je fais quoi, je m'étrangle ? Toutes les personnes qui ont franchi les portes de ma maison ont VU que PN ne lève pas son derrière du canapé. Que lorsqu'on reçevait nos coupes d'amis, et leurs enfants, Je cuisinais, je servais, je faisais TOUT ! Pendant ce temps, PN ouvrait les bouteilles de vin et faisait la conversation.

     

    21h00

    Je retourne dans la cuisine pour chercher ma soupe. On mange de façon décousue, chacun de son côté. La moitié a déjà fini. C'est du n'importe quoi, mais avec toute cette tension, il m'est impossible de m'attabler avec PN.

    ECO+.jpg

    PN : "Je fais quoi avec l'ECO+ ? Je le range ?

    PN : Parce tu sais que les enfants vont manger de l'ECO+, et ce durant les dix prochaines années au moins ? Que ce soit avec toi ou avec moi !"

    (Tiens , maintenant les enfants mangent de l'ECO+ avec PN ? pourquoi dit-il ça ?)

    PN : "Toi, je m'en fous. Moi, je sais que tu t'en fous ! Mais les enfants ? Tu as pensé aux enfants ?" (Tentative de culpabilisation)

    Moi : "Tu as une autre solution à proposer ?

    PN : Mais c'est toi qui as demandé le divorce !" (Re-tentative de culpabilisation)

    Moi : Oui. Mais, toi, tu ne veux pas le divorce ?

    PN : Ah parce que tu l'as demandé sous la contrainte ? (Déresponsabilisation de PN)

    Moi : Non, pas du tout.

    PN : Même si tu gardais la maison, t'arriveras jamais à payer les charges ! T'as jamais payé les charges, tu vas savoir ce que c'est maintenant !

    Moi : Pourquoi tu parles de garder la maison ? Je ne peux pas garder la maison.

    PN : Mais tu le sais très bien ! Tu vas t'arranger pour ça. Tu vas gratter pour la garder 2 ou 3 ans !

    Moi : Ah bon ?

    PN : Mais t'inquiètes pas, ça va être la guerre ! Et il y aura des morts !

    Moi, ironique et ingénue : "Ah bon ? Il y aura des morts ?"

    PN : Ouais ! T'as très bien compris !" (Je n'ai pas compris)

    PN : " Tu te souviens, mon ordinateur que t'as cassé ! Et la bite que t'as dessinée sur ma voiture en prenant les enfants par la main !

    Moi : Quoi ? Les enfants par la main ? N'importe quoi.

    PN : Oui, j'étais là, derrière la fenêtre !"

    PN : "Bon, OK, de ton côté, t'as la photo où t'avais la gueule cassée... "

    femme-battue-miroir.jpg

     

    (PN m'avait effectivement arrangé la figure en 2008, en me balançant une gifle, il m'avait coupé les lèvres entre sa main et mes dents. Je m'étais prise en photo, mais je n'avais pas eu le courage à l'époque d'aller au commissariat ou de voir le médecin)

    Moi très calme : "Oui effectivement."

    PN : "Attends-toi à la guerre !"

    Moi : "Pas de problème, je suis prête."

    Bref, j'ai compris que PN a vu un avocat. Il est TRES énervé.

     

    21h20

    Je suis repartie dans ma chambre. PN me crie : "C'est ça ! Va te calfeutrer dans ton antre !"

    Cinq minutes plus tard, il débarque - pendant que j'écris cette note. Je me mets vite sur Faicebouc ! L'Aînée lui crie de nous laisser tranquille, car elle et Jumelle regardent la TV dans ma chambre.

    PN à mon adresse : "Quoi, je n'ai plus le droit de venir ici ?"

    Moi : "Je n'ai rien dit."

    PN : "Oui, mais tu m'as regardé !" (Je n'ai même pas bougé ma tête ! Effectivement j'ai regardé du coin de l'oeil.)

     

    22h00

    desperate-housewives.jpg

    PN revient dans ma chambre. Il gronde l'Aînée qui regarde encore sa série favorite dans ma chambre. L'Aînée râle.

    PN dit à l'Aînée : "Ouais, c'est ça ! Va vivre dans votre 20m2 (PN fait allusion à notre futur studio sur le Campus de Rennes) ! Tu te coucheras à minuit tous les soirs et tu feras des partouzes !"

    L'Aînée et Jumelle vont dans le salon regarder la série. Puis elles reviennent très énervées dans ma chambre. Elles me racontent que PN a éteint la télé et les a envoyées au lit. Puis il l'a aussitôt rallumée pour laisser Jumeau regarder le foot.

    => PN agit de façon paradoxale avec ses enfants. Les enfants ne peuvent avoir aucun repère. Il les sépare pour mieux régner.

    PN passe par ma chambre pour aller jeter des papiers dans la poubelle qui est sur la rue. L'Aînée et moi lui demandons d'arrêter d'aller et venir. PN nous demande s'il a encore le droit de passer par là.

     

    comptes.jpg

    Entretemps, pendant que les filles n'étaient plus là, PN m'a exhortée à faire les comptes avec lui ce week-end. Il est hors de lui. J'ai oublié de dire qu'il a englouti une bouteille de vin rouge ce soir, et comme il fait très chaud avec cet été indien il a aussi pris 3 cannettes de 50cl de 1664, soit 75 cl de vin + 150 cl de bière.

    • PN : "Ce week-end, tu vas me suivre, on fera le tour de la maison et on va faire toi et moi les comptes de TOUT CE QUE J'AI INVESTI dans la maison.

    Moi : Si tu veux. Mais ça ne sert à rien puisqu'on va tout partager en deux.

    PN : "Ça n'a rien à voir avec le divorce. On va faire les comptes entre hommes (sic !), juste entre toi et moi.

    Moi : "Mais je te dis que ça ne sert à rien. Nos avocats vont se charger de ça.

    PN : "Non, non, non, non, non. Tout l'argent que j'ai mis, à faire cette pièce (ma chambre au fond du garage), la toiture, etc ! On va faire le tour tous les deux.

    Moi : Mais moi, j'ai payé la nourriture toutes ces années, la cantine des enfants, l'habillement, etc."

    PN s'esclaffe bruyamment : "Ha ha ha ! Tu parles ! Les vêtements de chez KIABI !"

    Moi : "PN, imagine les Machin (un couple d'amis), elle n'a jamais travaillé, elle s'est occupé des enfants. Tu crois que s'ils divorçaient, le mari demanderait à sa femme de lui rendre tous ses investissements ?"

    PN : "D'abord, lui, il est touché par la grâce, il ne divorceront jamais. Je te le dis, on va faire les comptes.

    Moi : "Si tu veux. Mais tu les feras tout seul."

    PN sort.

     

    22h20

    internet.jpg

    Je rédige toujours cette note quand tout à coup je n'ai plus de connexion Internet. Je comprends que PN veut m'embêter et a débranché la Box.

    Je me lève pour aller rallumer. Entre-temps, je prends une lampe de poche pour aller vérifier dehors dans la poubelle des recyclables ce que PN a jeté. Je récupère un magazine à moi encore dans son emballage. PN m'engueule. Je lui dis que je voulais savoir ce qu'il avait encore jeté. Il me traite de salope et me rejoint dans ma chambre afin que je lui montre mon magazine. Il me l'arrache des mains et me dit que je suis une conne qui va encore se plaindre qu'il me jette mes affaires.

    Tout en criant, il agite le magazine devant mon visage et fait mine de me le jeter à la figure. Mais il le lance juste à côté de moi. En même temps, je cligne des yeux et me tourne sur le côté en protégeant mon visage.

    => Ce comportement est typique des violences psychologiques où l'agresseur ne touche pas la victime mais l'intimide.

    PN revient encore une fois jeter un magazine au pied de mon lit .

    • PN : "Tiens, Voilà de quoi t'instruire."

    C'est le Télé-7 jours.

     

    J'attends quelques minutes, puis je vais dans le bureau pour rallumer Internet. PN me dit que le mois prochain, je n'aurais qu'à payer la connexion Internet.

    Je prends un yaourt dans la cuisine. PN est furieux et me prend à parti.

    crier-en-isolement.jpg

    PN : Tu veux le divorce ! Tu l'auras ! Tu vas en baver ! Tu vas le payer ! Tu vas le payer très cher ! (Menaces)

    Moi : Ah bon ? Combien ?

    PN : Ça va te coûter un max ! A moi aussi ! Mais toi, t'auras rien ! Les enfants auront tout ce qu'il faut ! Mais pas toi !"

    Moi : Ah ? Explique-moi comment ?

    PN : Bah tu verras !  Ça va nous coûter de l'argent à tous les deux ! Mais dans l'histoire c'est les enfants qui vont en souffrir !

    => C'est du non-sens. PN s'emmêle les pinceaux. Il dit une chose et son contraire.

    Moi : C'est ton avocat qui t'a dit tout ça ?

    PN : Ouais, c'est ça ! Et toi, vas pleurer à "Ville-de-ton-avocate" ! Va  pleurer auprès de ton clan !

    Moi : Et toi, il en dit quoi, ton clan ? Moi, je suis contente d'avoir encore ma famille, puisqu'il paraît que je n'ai plus d'amis.

    PN : Ouais, ta famille ! Ils sont tous en bloc derrière toi ! Je ne veux même plus les voir, ceux-là !

    Bla bla bla, ... ma famille, ... mes non-amis... "Je vais en chier" ... Cette conversation me gave, tout ça il me le dit tous les jours, j'en ai marre. Je commence à être épuisée.

    Moi : Tu es vraiment trop drôle, toi. Ils doivent bien se marrer avec toi au boulot.

    Je l'attaque sur son boulot, qui est toute sa fierté, toute son image. PN n'apprécie pas.

    PN, furieux : Pourquoi tu dis ça ?

    Moi : Pour rien.

    PN : "Allez, continue tes phrases ! C'est pas la peine de lancer des choses et ne pas finir ses phrases ! J'attends ton explication ! Tu entends quoi par là ? J'attends ! je ne bougerai pas d'ici avant que tu ne m'aies répondu ! J'attendrai jusqu'à demain ! réponds-moi ! réponds ! J'attends !..."

    PN s'approche de moi, il commence à attraper la marmite que je suis en train de laver. J'ai peur. Je lui dis de ne pas me toucher sinon j'appelle la police. Il recule d'un pas.

     PN : "Ha ha ha ! Tu es une manipulatrice ! Manipulatrice ! Je connais bien ton petit jeu ! Tu commences une phrase et tu ne la finis même pas ! Allez ! j'attends ! Dis-moi ce que font mes collègues là-dedans ? Espèce de manipulatrice ! Tu as aimé le premier épisode, tu vas apprécier le deuxième ! C'est pas fini ! Crois-moi !"

    Sur ce, PN exécute une danse en balançant ses fesse de droite à gauche et en agitant ses mains en l'air et puis il monte se coucher.

    PN est parvenu très brillamment à retourner la situation ! Il m'a poussée à la faute et peut me traiter de manipulatrice.

    Après des heures de harcèlement moral, c'est vrai que je ne peux pas rester de marbre ! Je reste hyper calme. J'arrive à me contrôler, mais mon rythme cardiaque s'accélère parfois, c'est de la peur. Alors je réagis et je contre-manipule, c'est-à-dire que je vais le toucher là où c'est insupportable pour lui, son image sociale.

    Quelques minutes plus tard, je vais au toilettes au sein de la maison. En haut de l'escalier, PN m'entend et hurle : "Quoi ? Elle est encore dans la maison, celle-là !"

    Fin de la journée du 27/09/11

     

    Je_n'en_peux_plus.jpg

    Conclusion

    Je n'en peux plus de ce menu-là. Ce n'est pas possible ! Comment vais-je faire pour supporter toute cette violence ? Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour mériter ça ? POURQUOI CELA ? Pourquoi toute cette haine ? Pourquoi dois-je vivre cela ? Comment vais-je faire ? Il faut que je parte d'ici ! Que je FUIE ! Ce n'est plus possible !

    Que veut-il ? Il veut l'argent ? Il aura l'argent ! Son salaire de milliers d'euros ne lui suffit pas ? A 40 ans, je n'aurai que mon salaire de fonctionnaire qui dépasse à peine le SMIC pour faire vivre mes 3 enfants quand on sera à Rennes ! Il m'aura bousillée. Il aura par la même occasion bousillé ses propres enfants. Que veut-il de plus ?

    Son orgueil est touché à l'idée que je puisse le quitter ? Bah oui, j'ai demandé le divorce ! Est-ce que je peux faire autrement ? Est-ce que j'ai une autre solution ?

    J'EN AI VRAIMENT MARRE !

     

    Ca y est, les larmes arrivent. Je me suis contrôlée jusqu'à présent, j'ai contracté ma colonne vertébrale jusqu'à ce soir. Là, je me relâche. PN va me rendre dingue !

     

  • Divorce : les menaces de PN

    Les menaces de PN : Vérité ou déstabilisation ?

     

    Deux jours après le retrait de ma plainte, PN (mon mari appelée Pervers Narcissique) s'était senti fort et avait l'impression (réelle ?) d'avoir le brigadier-chef de son côté. Il me relatait comme ils parlaient tous les deux de façon entendue que c'était moi la manipulatrice et que j'avais profité de cette plainte pour violences physiques pour l'enfoncer lors du divorce.

    Maintenant, PN se sent gonflé à bloc (cf. il clamait que sa "force était décuplée") et me profère contunuellement des menaces.

    • PN : "Ha ha ha ! Tu as retiré ta plainte. Tu as fait celle qui voulait protéger son mari ?"
    • PN : "Tu as aimé le premier épisode ? Tu vas apprécier le deuxième !"

     

    Je suis partie aux Caraïbes avec les enfants en avril. N'ayant pas assez sur mon compte-chèque, j'ai pris celui de PN avec sa permission. Je devais rembourser PN, mais je ne l'ai pas fait. PN exige son argent, seulement je lui explique qu'on va divorcer donc tout diviser en deux et que c'est pareil. Mais PN ne veut rien entendre.

    • PN : "Rends-moi l'argent du voyage ! J'attends l'argent du voyage !"

    Moi : "Hum"

    PN : "Tu me rends l'argent du voyage. ... Tu t'es embarquée dans une sacrée aventure. Chacun son tour."

    PN : "Oui, c'est ça."

     
    Dimanche, son père lui téléphone, PN parle un instant seul dans le salon, puis dès que j'arrive, il interrompt subitement la conversation et termine par cette phrase :

    • PN : "Voilà, tout ce que je t'ai dit vendredi suit son court. Ca tient toujours et ce n'est que le début !" Et PN raccroche brutalement sans aucun autre mot et sans saluer son père.

    Cela ressemble à ce qu'il disait déjà a Mouply il ya plus d'un mois : "C'est en bonne voie. Ca avance". Alors qu'il n'avait aucunement entrepris les démarches du divorce.

    ATTENTION ! Ne pas me faire avoir encore. Menaces ou tentatives de déstabilisation ? Quoiqu'il en soit, ne pas tomber dans son piège qui est d'injecter la PEUR. J'avoue qu'il me fait peur. (Que peut-il tenter désormais ? Il peut agir sur l'argent, ce qu'il ne manque pas de faire en me réclamant de l'argent. Il peut aussi agir sur les enfants en m'accusant de les kidnapper à Rennes.)

     

     

    Ce soir PN rentre du travail. Il me croise dans la cuisisne et fait un grand détour autour de la table pour ne pas me croiser ! C'est totalement ridicule ! Il marche rapidement, la tête baissée avec sa sacoche d'ordinateur à la main. Il me demande si Jumeau est au foot. Je réponds : Oui."

    PN : "Tu peux me répondre avec une voix normale ?"

    Moi : "Mais je te réponds avec une voix normale."

    PN me reproche encore mon ton ! Bon sang, mais il cherche à me coincer même sur la moindre intonation ! Bientôt, il me reprochera de respirer. Lorsque je partageais encore sa couche, PN me reprochait déjà de respirer trop fort en dormant !!!

    Evidemment, je n'en avais rien à faire, mais le fait est qu'il critique chaque geste accompli. Je me sens épiée.

     

    Dimanche après-midi. Nous sommes tous à la maison. J'avais prévu de prendre le café chez ma soeur, mais PN ne le sait pas.

    • PN : "Vous ne sortez pas ? Vous n'allez nulle part ? Vous restez là aujourd'hui ? Pff ! Vous ne pouvez pas vous casser ailleurs ?"

     Une façon de nous faire sentir que nous ne sommes pas / plus chez nous.

     

  • La violence psychologique ordinaire

    Lundi 19/09/11

    Après ma journée de travail, je vais à la réunion de parents d'élèves des 6ème à 18h. Je me gare, mais m'aperçois que je suis juste derrière la voiture de IR et de son mari ! Je n'ai aucune envie de les voir à la sortie (lui est assez réglo, ne se mêle pas des affaires des autres, mais elle ...). Je délaisse ma place juste en face de la grille du collège et vais me chercher une place plus loin.

    Dans la classe, plusieurs de mes copines sont présentes, puisque ce sont les mamans des copains et copines des Jumeaux. Je rentre à la maison à 20h. PN m'accueille avec un reproche.

    PN : "T'aurais pu me dire que t'allais à la réunion des parents d'élèves.

    Moi : Je te l'ai dit hier.

    PN : Tu ne m'as rien dit. Je ne suis pas au courant.

    Moi : Si, je te l'ai dit. Et puis si tu daignais signer les cahiers de liaison des enfants, tu l'aurais su.

    PN : ..."

    Je lui ai cloué le bec.

     

    Mardi 20/09/11

    La violence psychologique ordinaire

    Pourquoi ordinaire ?

    Parce que depuis le retour du commissariat, PN sait qu'il ne peut plus faire n'importe quoi. Mais comme il ne peut pas changer du jour au lendemain, les violences psychologiques persistent. Parfois, elles restent hyper violentes, car tout ce que PN retient durant plusieurs jours ressort brutalement et violemment. D'autres fois, PN pond froidement une remarque acerbe ou menaçante.

    Le matin

    A 8 heures, la sonnette retentit. C'est une copine de l'Aînée qui vient la chercher pour aller à l'école.

    PN hurle : "Ça me casse les couilles ! Ça me casse les burnes ! J'en ai marre de ses copines ! Elles peuvent pas aller à l'école toutes seules ?"

     

     Le soir

    Je rentre du boulot. En ouvrant la porte, je sens une odeur d'alcool, plus précisement de rouge, et de tabac. Je ne me trompe pas.

    Je rentre dans la cuisine, il est 19h, PN boit du vin rouge. Il reste l'équivalent d'un verre dans la bouteille. Rapidement, PN la finit. Il laisse son verre vide, au-dessus des placards de cuisine, en hauteur.

    Ces dernières années, en rangeant la maison, j'ai trouvé à plusieurs reprises des cadavres de bière ou des verres de vin vides çà et là dans la maison

    • au dessus-des placards hauts dans la cuisine
    • au dessus de l'armoire dans le bureau
    • derrière les réserves alimentaires dans le garage
    • derrière les livres dans la bibliothèque du bureau, en hauteur
    • et même une canette bière 1664 de 50cl planquée à l'intérieur de la tour d'un PC inutilusée et qui était défaite sur le côté !!!

    A cela, PN me répond régulièrement qu'il n'a aucun problème avec l'alcool. PN "Si j'étais un alcoolique, je ne pourrais pas m'empêcher de boire. Alors que je suis sobre en semaine et je ne bois que le week-end !"

    quand_l_autre_boit_faire_face_a_l_alcoolisme_d_un_etre_cher_landing_entete.jpg

     

    Remarques anodines mais insidieuses et glaciales

    Depuis l'episode du commissariat, PN a changé de tactique. Il lance des remarques anodines mais insidieuses et froides. Difficile alors de faire dire que c'est de la violence !!!

    • Je rentre du travail, où j'ai passé une journée effroyable de stress et de charge de travail. Je laisse échapper un bâillement bruyant.

    PN : "Whaou ! Tant que ça !" d'une voix polaire et à la fois appuyée.

    Cela me provoque aussitôt une crispation. C'est ça que les gens doivent comprendre, au début, on se dit "Non, c'est moi. J'interprète, je prends tout pour moi ! Non. Faut pas être parano." Mais en fait, la violence psychologique est différente des disputes normales dans un couple, où les tensions finissent par exploser et favoriser le retour du dialogue. Ici, il ne s'agit pas de colère. C'est de la haine rentrée. C'est une démolition calculée patiemment. Quand un PN a choisi une victime, il prend tout le temps qu'il faut pour arriver à ses fins : la détruire.

    Et la difficulté pour la victime, c'est qu'elle s'attend à chaque instant à ces attaques. Je sais que cela va forcément tomber. Mais je ne sais pas quand.

     

    •  Je regarde le courrier du jour. Des offres de mutuelle sont arrivées.

    PN: "C'est ta nouvelle mutuelle. Tu fais bien !"

    Re-crispation. PN ne dit rien de répréhensible. Mais c'est le ton dans lequel il le dit et les menaces ou les allusions qui gravitent autour de ses remarques. Chaque mouvement que je fais ou chaque mot que je prononce est sujet à une critique ou un commentaire. PN tourne sans cesse autour de moi.

    Je voudrais que l'on comprenne que l'on peut rendre fou quelqu'un, le tuer, sans arme, sans le toucher. Mais juste avec des mots. A répétition.

     

    • Je cuisine, face à la radio posée sur le plan de travail.

    PN : "Je prends la radio. Je prendrai d'autres choses aussi, mais je prendrai ça."

    Re-re-crispation. La phrase est complètement anodine et normale. En plus, cela signifie que PN a accepté l'idée du divorce. Mais, faisant suite aux autres remarques, celle-ci prend la même teinte. C'est le contexte qui fait d'une phrase une arme d'agression.

     

    • Je regarde la télé. PN passe la tête depuis la cuisine et me dit :

    PN : "Si tu veux voter aux primaires, ça se passe à la maternelle.

    Moi : Hum. (En fait, je suis énervée et je ne souhaite pas communiquer avec PN)

    PN : "Tu ne réponds que ça ? OK, je note..."

    Voilà comment PN pique telle une mouche un jour d'orage, jusqu'à ce que sa victime soit bien exaspérée. PN l'a bien préparée, ensuite il lance continuellement d'autres critiques, augmentant la tension, et dès lors que la victime explose, il constate que cette dernière se comporte mal ou parle mal. Ainsi PN pourra déclarer que c'est moi qui refuse de communiquer avec lui et que je suis irrascible avec lui.

    Il est trop fort. Faudrait-il que je me taise cotinuellement ?

    Quand PN me pose une question, je réponds, mais il doit sentir que je bouillonne à l'intérieur. Il me dit : "Tu peux me répondre normalement, s'il te plaît ?" ou bien "Tu peux me répondre d'une voix normale ?"

     

    SOS ! J'ai lu maints textes sur la façon de se comporter face à un PN. Ne pas lui donner prise, de quelque façon que ce soit. Mais comment tenir sur une longue période ? C'est inhumain d'être ainsi contrôlée ainsi à chaque seconde ! Le moindre de mes faits et gestes est sujet à critique. PN m'observe constamment et cherche ce qui pourrait m'atteindre. C'EST L'EMPRISE.

    J'ai discuté avec une amie aujoud'hui qui m'a conseillée de visualiser une sorte d'écran, de bulle protectrice autour de moi et des enfants.

    bulle.jpg

     

  • 2 jours après

    Jeudi 15/09/11, la journée se passe sans heurt. Le matin, à 8h00 PN me dépose chez le garagiste pour récupérer ma voiture. Sur la route il parle tout seul, répondant à la radio. Le soir, en rentrant du travail, PN me demande

    • PN : " Comment vas-tu ?"

    Moi : "Très bien."

    PN : "Souverainement, j'imagine."

    Je ne réponds pas.

     

    Vendredi 16/09/11

    2 jours après la confrontation au commissariat de police

    Le matin, au petit-déjeuner, dans ma conversation avec les enfants, je dis que Jumelle a dormi avec moi (les enfants aiment bien dormir avec moi et il viennent à tour de rôle). PN me reprend sur un ton de reproche : "Jumelle a dormi avec toi !", alors qu'il sait très bien qu'un des petits dort souvent avec moi.

    Je lui réponds : "Oui, ça te pose un problème ?"

    PN : "Pourquoi ce ton agressif ? Je n'ai pas le droit de poser une question ?"

    Moi : "Je ne suis pas agressive."

    PN va griller son pain et se retourne vers moi :

    PN : "Tu es piteuse ! Tu es vraiment piteuse ! C'est piteux ce que tu as fait... T'étais obligée d'en arriver là ? T'as les boules maintenant parce la vérité a éclaté au grand jour ! ... Oui, parce que figure-toi que j'étais entendu pendant assez longtemps pour expliquer que tu es une manipulatrice. Que tu manipules les enfants. L'Aînée et moi avons été entendus longuement séparément. Comment expliques-tu qu'elle n'ait pas parlé du balai ? Qu'elle a reconnu qu'elle avait exagéré pour les cheveux ? Je ne l'ai pas traînée par les cheveux dans l'escalier ! "

    Moi : "L'Aînée aurait donc menti à moi, à la policière en déposant la plainte et au brigadier-chef ?"

    PN : "T'inquiète pas ! Le brigadier-chef en rencontre deux par jour, des cas de violences dans les familles, de viols, elle sait très bien qui ment et qui dit la vérité. Tu es découverte maintenant ! On découvre ton vrai visage au grand jour ! Tu ne fais que distiller ton venin parmi ton entourage. De toute façon, il ne te reste que ta famille qui est à bloc derrière toi !"

    PN fait le geste de pousser avec les deux mains et le corps penché en avant, comme un rugbyman.

    PN : "Si c'était la vérité, pourquoi tu as retiré ta plainte alors ?" (Ai-je fait une erreur de la retirer ?)

    Moi : "Je peux tout à fait y retourner. J'ai 7 jours de réflexion, je peux encore me dédire." (j'avance cela au culot).

    PN : "Trop tard, ma fille ! Tu t'es complètement écrasée lors de l'audition. T'as rien dit. Tu as vu que tu étais découverte, alors tu as retiré ta plainte !"

    Moi : "Je vois que tu continues et que tu n'as pas changé. Cela ne t'a pas servi de leçon. Malgré les paroles du brigadier-chef de ne pas se disputer devant les enfants, tu continues à crier devant eux." (Jumeau et l'Aînée était présents, mangeant leurs céréales.)

    PN : "Je m'en fous de ça. T'aurais jamais dû aller si loin. Ma force est décuplée ! Moi aussi je vais m'y mettre"

    PN : "Chez les Viêtnamiens, la fin justifie les moyens. Ouh la vache ! Tu te découvres. Tu es ridicule."

    Moi : " C'est pas chez les Viêtnamiens. C'est chez les femmes victimes de violences de la part de leur maris. Pourquoi la policière t'as dit que t'étais passible d'un an d'emprisonnement alors ?"

    PN : "C'était au début de l'audition, elle ne me connaisait pas. C'est pas parce que tu portes plainte que je vais en tôle, il y a un magistrat qui repasse derrière. Et elle l'a répété à la fin car il fallait qu'elle relise le déroulé de la procédure.Et pourquoi tu l'as retirée."

    Moi : "Je crois que je vais y retourner."

    PN : "Ha ha ha !"

    Moi : "Si elle ne me croyait pas, elle m'aurait dit : Madame, vous dites des choses mensongères. Elle ne me l'a pas dit."

    PN : "T'as raison."

     

    Je pars un peu plus tard travailler, comme j'étais restée tard la veille. Je révise un peu l'allemand, téléphone à ma soeur et suis appelée par l'association Solidarité Femmes (le N° de téléphone 39.19) qui va m'envoyer une attestation d'appel. Puis je dépose Jumelle à l'école car avec sa main blessée, elle n'avait pas de cours de sport et commençait plus tard.

  • Dimanche 11/09/11

    PN ou l'art de la moquerie par l'imitation

    La matinée durant 30 mn, PN (mon mari appelé Pervres Narcissique) imite la voix de ma grand-mère, qui bégaie, avec l'accent chintoc'. Il s'exprime ainsi pendant tout ce temps à Jumeau.

    Puis il imite quelques minutes DR, le mari de IR, qui parle avec un accent de titi parisien.

     

    Je me prépare car nous allons déjeûner chez ma soeur avec tous mes frère et soeur et mon neveu nouveau-né ainsi que ma mère. PN dit qu'il ne veut plus voir ma famille.

    PN : "Je ne veux plus voir aucune membre même français de ta famille, même lors d'événements."

    Moi : "Je ne suis pas sûre qu'ils veuillent voir ta tête non plus. De quelle occasion aprles-tu ?

    PN : "Tu sais très bien de quelle occasion je parle."

    Moi : "Non , je ne vois pas de quelle occasion tu parles."

    PN : "Eh bien tu devrais le savoir."

    Je ne sais toujours pas ce qu'il a voulu dire ?!?

     

     PN ou l'art de la déstabilisation et (par ?) le mensonge

    veste cuir.jpgLe soir, je vais me coucher dans ma chambre et passe par le garage, je ferme derrière moi la porte de la cuisine. Je la rouvre car je vois de la lumière alors que je venais d'éteindre. C'est PN qui est redescendu. PN : "Bah quoi ! Je n'ai plus le droit descendre maintenant ?" (Victimisation) Il fume une cigarette dans le garage.

    Dnas la nuit, je me relève pour aller aux toilettes. Je trouve par terre ma belle veste en cuir. Elle gisait au milieu du garage, bien pliée, par terre. Elle ne pouvait pas avoir glissé du meuble sur lequel je l'avais posée, les autres vêtements auraient dû glissr aussi. Puis elle serait en boule ou froissée.

    Le lendemain, je dis calmement à PN : "C'est bizarre, j'ai retrouvé ma veste par terre au milieu du garage..."

    PN :"Tu ne vas quand même pas dire que c'est moi qui l'ai mise par terre ! Je ne touche pas aux affaires des autres !"

    MENSONGE !

    Je connais cette manigance. Je l'ai vu dans un film. D'ailleurs, je crois que c'était dans le film préféré de PN, "La vie des autres". Cela se passe en Allemagne de l'Est, dans les années 80. Les opposants politiques étaient pourchassés et arrêtés.

    On y expliquait que pour déstabiliser un opposant au régime, en le rendant fou ou bien en brisant son couple, il suffisait de changer de place ou de cacher des objets dans son appartement à son insu. On y pénétrait et on cachait par exemple des torchons. Le femme ne retrouve plus ses torchons et se pose d'abord des questions, puis elle s'énerve, ensuite elle accuse le mari. Enfin les relations se dégradent. Les contestataires commettent des erreurs et sont arrêtés.

    C'est vraiment tordu !

    Lors d'une crise de violence psychologique très aiguë, PN avait déplacé ma machine à coudre à la perpendiculaire. (La veille il avait tenté de la faire tomber en soulevant la table.)

     

     

  • samedi, jour des cris

     Samedi 10/09/11

    Le matin, je pars avec Jumelle faire quelques courses jusque tard, j'arrive à la maison à 14h. On mange de la charcuterie et des salades toutes prêtes.

    Après le repas, pendant que je débarrasse, PN (mon mari appelé Pervers Nariccisique) m'attaque.

    Il commence par les amis. Décidément, ce sujet lui tient à coeur. Ca le travaille, ou bien alors il croit me faire souffrir sur ce thème.

    • PN : "Pourquoi tu vois plus tes copines ? Qu'est-ce qu'elles deviennent ? Y en a une qui qui est toujours célibataire dans son trou à rats et l'autre qui a 3 enfants. Une réunionaise et une arabe, la belle affaire !" Je ne réponds rien.
    • PN : "T'as plus d'amis. T'es seule ! T'as plus que ta famille!" Je l'ignore toujours.

    Sur le thème des amis, l'Aînée lui a récemment fermé le bec car PN, tous les soirs à table, nous raconte combien il connaît de gens. Qu'il discute avec les caissières d'Intermarché. Qu'il discute avec les parents qui emmènent et qui viennent chercher leurs enfants au foot, quand il y va avec Jumeau. Que tel papa est super sympa et aussi telle maman est super sympa, même si elle est moche. Qu'il discute bien avec le grand-père de tel enfant (sa fille est une connaissance à moi), etc.

    Comme PN nous gonfle, l'Aînée lui dit : "Arrête de te la ramener avec tes amis. Tu dis que tu as pleins d'amis alors que ce ne sont que des gens que tu rencontres au foot. En fait, tu ne les connais même pas !"

    amis Winnie.jpg

     

    PN change de sujet de conversation. Peu après :

     

    •  PN : "Alors comme ça, tu veux kidnapper les enfants ?"

    Moi : "Ne dis pas ça. Tu sais très bien qu'on ne se parle pas. Alors évidemment on ne peut pas parler des modalité du la séparation."

    PN : "Ah ouais ? Tu parles, toi ?"

    Moi : " Non. Et toi ?"

     

    •  PN : "Pourquoi t'as acheté un ballon de foot nul à Jumeau ? Il est nul. C'est normal, on n'achète pas un ballon de foot au marché !"

    Jumeau : "Mais non Papa, je ne parlais pas du ballon que Maman a acheté."

     

    • PN : "Demain matin, je contacte l'agence immobilière."

    Moi : "Ah oui ? Et quand je rentre de Rennes,  je fais comment avec les enfants ? Nous habiterons où ?"

    Moi : "Quand je rentrerai, je serai occupée avec les concours, je ne pourrais pas en même temps assumer la vente de la maison et un déménagement."

    PN : "Ah, parce que tu dois encore passer des concours ? je coyais que tu avais déjà réussi tes concours, soit dit en passant, ce n'est que grâce à l'art du bachotage dans lequel tu excelles !"

    Moi : "Si ça te fait plaisir, je suis une bachoteuse, pas de problème"

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    Puis, l'après-midi, je me rends avec Jumelle au forum des associations. J'y croise des amis que j'apprécie beaucoup. Je salue DR, le mari de IR. Plus loin, je vois aussi IR qui passe sans me voir...

    Puis, je me retrouve devant le stand d'une association de psychanalystes. C'est drôle, les années précédentes, je n'avais JAMAIS remarqué ce stand, pourtant je prends toujours mon temps et les visite tous. Le psychanalyste sourit et me dit qu'ils sont présents depuis plusieurs années. Nous parlons des problèmes de Jumelle qui ne communique avec personne hormis la famille. Le psychanalyste me dit que les problèmes des enfants sont souvent l'expression des difficultés de leurs parents.  Au décours de la conversation mes yeux se remplissent de larmes. Le psychanalyste a un sourire bienveillant et m'invite à contacter l'association. Je le quitte en le lui promettant.

    Quand je reviens à la maison, PN est encore plus excité.

    J'avais autorisé l'Aînée à sortir avec ses amis jusqu'à 18h.

    •  PN : "Viiiite fais le 17. J'avais dit à ta fille de rentrer à 18 h. Elle n'est tjs pas là. Viiite fais le 17, appelle tes amis les flics."

     

    Le niveau des conversations de PN

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    Je ne sais plus par quoi PN avait commencé, en tous cas, la conversation glisse sur ma mère.

    • PN : "Ta mère a évolué, elle n'achète désormais plus de shampooing aux oeufs ou de confitures premiers prix dégueulasses.

    PN : "Ah ! Je me souviens. Ta mère était obligée de coudre ses slips. Les slips de ta mère ! Ha ha ha !"

    Moi : "Je vois que le niveau de conversation est élevé. Tu as peut être autre chose à dire que de parler des slips de ma mère.

    PN : "Oh la la ! Les slips qui séchaient sur le fil dans le jardin !"

    Moi : "Et ta mère, elle portait des strings ?"

    PN : "Lola, tu apportes de l'eau à mon moulin."

    Conclusion : je me suis fait avoir.

    PN m'a amenée exactement là où il voulait. Il me titille, m'énerve, et attend que je commette la faute, que je l'attaque. Et là, il se met en position de victime. "Tu vois, c'est toi qui m'attaques !"

     

    • PN est d'une cruatuté inimaginable avec ses enfants

    La veille, le vendredi 09/09/11, j'ai passé la nuit, de 21h à 23h, aux urgences pédiatriques avec Jumelle qui s'était ouvert la main avec un bol fendu et trop chaud. Elle s'est fait une profonde coupure qui a nécessité 3 points de suture.

    Le samedi, PN tend à Jumelle le même bol que celui avec lequel elle s'était coupé la main la veille : "Tiens, Jumelle, prend ce bol ! Allez tiens, prend-le !"

    Puis quelques minutes plus tard, il la gronde alors qu'elle buvait du coca dans le canapé : "Toi, t'es la chouchoute de ta mère, t'as rien à faire ici. Allez, dégage !"

     

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    • Le soir PN vient me voir encore dans ma chambre. Je lui demande s'il compte revenir 15 fois comme la nuit denrière, je commence à compter devant lui à voix haute ses irruptions. Il arrête au bout de la 4ème fois. Il tape sur la porte en partant.

     

  • Divorce : 4 heures de violences psychologiques

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    PN reçoit ma demande de divorce

    Le vendredi 03/09/11, PN est rentré à la maison avant moi et a récupéré le courrier. Il a reçu la demande de divorce du tribunal de grande instance, mais je ne le sais pas encore.

    J'arrive devant la maison avec mes courses. PN m'attend à la fenêtre du bureau. Il m'apostrophe à propos des courses. Il me provoque en me fermant à 2 reprises la porte au nez alors que je suis chargée avec les sacs.

     

    PN parle dans tous les sens, mélangeant les dénigrements et provocations avec du badinage.

    Il est excité. Il parle dans tous les sens. Il se comporte de façon bipolaire, passant instantanément du calme à la menace. Il ouvre le Cubi de vin rouge qu'il vient d'acheter à Intermarché.

    Il parle de la voix grave de la copine de l'Aînée, il aime les voix graves.

    • PN : "Et puis tu ne trouves pas que Copine est plus mûre que l'Aînée ? Hein, tu ne trouves pas ?"
    • "J'étais en Belgique aujourd'hui. Il y avait du monde sur la route ! Les Hollandais vont tous en France en vacances. Ils ont bien raison, il fait beau maintenant..."
    • J'ai reçu un courrier de maître Laurence Wieschniewski. Ha ha ha ! Qui c'est qui te l'a conseillée ? C'est ta soeur ? Ton beau-frère ?
    • PN mime et parle avec manières : "Humm ! C'est mon avocat ! Oh, mon avocat !"

    Je comprends subitement que PN avait reçu la demande  de divorce. Je suis prise de panique, car c'est le moment que je craignais le plus, tout comme le moment de la convocation pour la plainte.

    Mais j'arrive rapidement à me maîtriser, car tout va très vite. PN parle sans cesse. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Je ne tremble même pas. Il continue ses provocations pendant que je fais la cuisine.

    • PN : "Oh ! Que tu es bien habillée Lola aujourd'hui ! Comme tu es élégante, ton chemisier blanc avec le noeud te va bien ! Et puis, tu es bien maquillée aujourd'hui, vous avez vu, les enfants comme votre mère est maquillée ? On dirait presque sa nièce."
    • PN sort des blagues. PN : "Ca ne te fait pas rire ? Avant cela te faisait rire, avec ta bouche de travers !"
    • "Votre mère est mutique. Vous ne trouvez pas ?"

    19h30

    • "J'aurai une belle télé avec écran plat. Et vous, vous allez vous trimballer la vieille grosse télé."
    • "Vous mangerez des patates de chez Lidl. Faut vous habituer dès maintenant !"
    • "Comment tu vas faire avec le sexe, Lola ?" (comme si le divorce allait changer quelquechose !)

    "Il y a des femmes dans les camionnettes avec la petite lumière rouge, mais y pas d'hommes, comment tu vas faire ?"

    "Moi, je vais tirer chaque semaine ! Lalalère !"

    Je tente une réplique :"Comme ça, tu va attraper le Sida."

    PN : "C'est toi, mon Sida !"

     

    Jumelle m'aidait à cuisiner. Elle pilait des épices pour une marinade pour le porc au caramel. Je lui dis de piler par terre pour ne pas trop appuyer sur la table. Elle s'accroupit, comme le font les Vietnamiens. PN passe à côté d'elle et lui dit : "On dirait ta grand-mère ! Ah non ! Ta grand-mère, elle est à quatre pattes et elle pousse des cris !" PN est immonde, il prend un malin plaisir à continuer de tenir des propos d'ordre sexuel aux enfants !

    Nous avons mangé rapidement. Puis, j'ai filé dans ma chambre. Jumelle me rejoint. Nous lisons dans le lit, Internet ne marche pas. C'est dommage car PN s'est mit à faire tout un cirque durant 4 longues heures. J'aurais voulu écrire une note en temps réel. Du coup, j'ai tout noté manuellement.  J'ai pris l'habitude de nourrir mon blog sur les agissements de PN, j'en sentais à ce moment -là le besoin impérieux de noter ses menaces, ses mots insensés et sa manipulation psychologique.

     

    PN s'introduit dans ma chambre


    1/ PN débarque dans ma chambre :"Ca pue ici ! Ca sent l'humidité." Il ouvre ma porte (car il n'y a pas de fenêtre). Je ne dis rien.

    2/ PN revient, je lui demande de refermer la porte à cause des moustiques.

    3/ Quelques minutes après, il revient en ouvrant brusquement la porte : "Ca va, ta mère ? Elle a porté plainte contre moi ?" Il sort.

    4/ "Ton père, il était quoi déjà ? Colonel, c'est ça ? Parce que j'ai discuté avec TT, la comptable vietnamienne de ma boîte. Son oncle était colonel dans l'armée pendant la guerre du Vietnam. Tu ne connais pas le grade de ton père ? pourtant  vous étiez proches ! Il m'avait dit qu'il s'entendait bien avec toi et que t'étais sa fille préférée."

    5/ Puis il revient encore : "Pourquoi t'as mal réagi pour le compte en banque hier ?"

    Mercredi soir, PN a interrompu le versement de son salaire sur le compte-joint et en a ouvert un autre personnel. Il m'informe qu'il va laisser un peu d'argent sur le compte-joint et que je dois me débrouiller avec. Nous sommes mercredi, une semaine après, je n'ai toujours pas vérifié quelle somme il a laissé ou s'il a au moins réellement versé une somme !!!

    Moi : "Je n'ai pas réagi."

    PN : Tu as dit que tu te sentais spoliée."

    Moi : "Je n'ai jamais dit ça. Je n'ai jamais employé ce mot."

    20h45

     6/ PN : "Je suis parfaitement serein avec ça. Tu crois m'avoir pris par surprise avec ta demande de divorce ? Tu te trompes !"

    Moi : "Effectivement, tu sembles très serein. C'est pour ça que tu viens me voir toutes les 5 minutes."

    PN : "Je viens te voir, pas pour ta personne mais pour des faits." Il sort.

    7/ Retour de PN : "Et puis d'abord, tu vas me rembourser l'argent du voyage pour les Caraïbes et puis aussi les impôts de l'année dernière !"

    Moi : "PN, nous sommes mariés sous le régime de la communauté. Tu es intelligent ! Tu es fort en maths ! Tu dois comprendre que nos comptes seront additionnés puis divisés par deux. Alors arrête de me réclamer des sous, on divorce, là."

    PN : "Tu ne perds rien pour attendre ! T'es une salope !"

    8/ PN arrive brusquement avec le dossier de rénovation récente de notre toiture. Il l'a payée avec l'argent que son père lui a donné. Il avait derrière la tête de valoriser la maison pour mieux la vendre. Il me l'avait dit ainsi.

    PN crie : "Puisque les fonctionnaires ne paient rien, tu vas prendre ce dossier et le me photocopier à ton boulot !

    Moi : "Je ne photocopierai rien du tout.

    PN : C'est un ordre !

    Moi : Je n'en ai pas le droit, je suis dans un bureau ouvert. Je travaille sous les yeux de mon chef. Si tu veux des photocopies, tu vas les faire toi-même."

    Puis PN me balance le dossier dans la chambre.

    La violence monte de plusieurs crans. Je commence à flipper sérieusement. Pendant tout ce temps, j'étais en contact SMS avec mes frère et soeur. Cela m'aide énormément d'être en lien avec eux, car c'est comme un cordon qui me fait me sentir soutenue. C'est à chaque fois extrêmement important pour moi pour tenir le coup.

    J'imagine la solitude et l'isolement des victimes qui étaient dans mon cas, avant les téléphones portables.

    Pendant tout ce temps, Jumelle est avec moi et assiste à tout cela. Je lui demande, comme pour jouer, de compter combien de fois "Papa" est venu dans la chambre. A la manière des bâtons barrés. On a compté 15 irruptions !!!

     

     9/ PN rentre encore dans ma chambre. Il me regarde de façon appuyée. "Tu es assise, là ? tes jambes ne touchent pas le sol ! Tu es comme Jésus ? Tu marches sur l'eau ?" Puis il ressort.

    22h30

      10/ PN débarque avec un saladier en plastique. Il hurle : "C'est quoi, ça ? Qui a mis des raisins pleins de moucherons sur la terrasse ? C'est toi, Jumelle ?"

    Je dis tout de suite que c'est moi. PN m'engueule encore une fois, puis il sort. Je lui dis de façon mielleuse "A tout à l'heure !"

    11/ PN revient quelques courtes minutes plus tard. PN : "Je suis Claude Guéant. Je mets en place des écoutes téléphoniques."

    PN : "Tu prends des risques, Lola ! Tu prends de gros risques."

    Moi : "De quels risques parles-tu ?"

    PN : "Cherche le mot dans le Larousse." (Je remarque que PN utilise la même ironie que moi, en miroir. Je lui avais déjà demandé de chercher un mot dans le dictionnaire.) PN quitte la pièce.

    12/ Puis j'entends PN jeter des choses dans la grande poubelle à côté du garage. Je lui demande ce qu'il jette. Il répond : "Je prends les devants."

    13/ PN débarque avec un sac plastique en me demandant ce qu'il contient. Je ne réponds pas. Il hurle : "Y a quoi la dedans ?"

    Moi : "Une paire de bottes".

    PN me balance le sac de chaussures à travers la chambre.

     Je sors de ma chambre pour me brosser les dents. PN m'attaque encore :

    • 'Tas pas d'amis ! T'as plus qu'à faire un repli ethnique ! C'est tout ce qu'il te reste. Tu n'as plus que ta famille ! Et encore Patou, ta copine, c'est tout."
    • PN : "Alors qui t'a conseillé Maître Laurence je ne sais quoi ?"

    Moi : "C'est IR, ma bonne amie, qui me l'a conseillée !"

    PN murmure une grossièreté dans sa barbe.

    Je vais à la poubelle dehors, pour d'une part jeter quelquechose et d'autre part vérifier ce que PN a jeté. Il y a mis des magazines, et des paquets de cartes de loisirs créatifs toutes neuves avec leurs stylos. Je récupère mes affaires.

    Pendant que je suis dehors, je vois PN qui traverse le garage pour surgir encore dans ma chambre, il demande à Jumelle où je suis. Je lui réponds d'une voix forte "Je suis là, PN, Que veux-tu ?" Il fait bon, les fenêtres sont ouvertes, les voisins peuvent entendre. PN repart sans rien dire.

     

    22h45

    Je suis revenue dans ma chambre. PN débarque avec un pamplemousse à la main ! Cela devient vraiment grotesque !

    14/  PN : "L'une de vous deux veut manger un pamplemousse ?"

    Je ne dis rien, je regarde PN avec un air désolé.

    PN : "Il faut le manger ! Il est mûr." Puis PN quitte la chambre.

    Moi, enjouée : "A tout à l'heure, PN !"

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    22h50

    PN entreprend une sorte de parade allant de la cuisine à la poubelle en passant par le garage. Il ne vient plus dans ma chambre. Je l'entends claquer le couvercle de la poubelle 4 ou 5 fois. Il fait son manège, il se venge sur mes affaires. J'ai l'habitude de retrouver des choses qui m'appartiennent dans la poubelle.

    Qu'a-t-il jeté ? A chaque passage, PN tape violemment sur ma porte intérieure ou bien sur la porte extérieure. C'est une attitude typique des PN, ils ne vous touchent pas physiquement directement, mais ils s'attaquent à vos affaires ou vous menacent en tapant sur les meubles ou en cassant des objets.

    Cette violence fait autant de mal que des coups, sinon plus.


    Puis, après ses allers et retours, j'entends PN qui pousse un cri étouffé. Il est complètement malade !!! Ca m'écoeure de voir son vrai visage dans la maison et ensuite faire le tout gentil et bien élevé à l'extérieur devant les tiers.

     

    Un peu plus tard, je vais à l'étage. PN me crie d'éteindre la lampe extérieure car c'est lui qui paye l'électricité, se moquant de la maigre somme que je lui verse tous les mois. Je n'éteins pas. PN se décide à éteindre lui-même. Enfin, il va dans sa chambre.

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    Quand je n'entends plus de bruits, je sors discrètement avec une lampe de poche vérifier ce que PN a jeté durant tous ses allers-retours : un vase, des tasses et de la vaisselle. N'importe quoi !!! Quand je pense qu'il se prétendait SEREIN par rapport à ma demande de divorce !... Je récupère les objets.

    Dans la maison, je remarque aussi qu'il a déchiré la convocation au commissariat de police.

    23h30

    PN semble s'être endormi.

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    Samedi 04/09/11

    Je ne retrouve toujours pas mon chemiser neuf que j'avais ôté de ma valise avant de partir en Otherland et laissé sur une chaise dans la cuisine. Je parie que PN l'a jeté à la poubelle et le lui dis. PN me répond : "Tu plaisantes, je ne ferais jamais ça ! Je ne m'en prends pas aux affaires des autres !"

    Je fais quoi ? Je dois rire ou pleurer ? Je me tais.

     

     

     

     

  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #5

    Le téléphone sonne. Je décroche, c'est ma mère.

    Vu le peu de respect que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) porte à ma mère, qui je le précise, s'est toujours montrée très correcte avec PN, lui pardonnant même ses conduites insolentes passées.

    Je vais dans une autre pièce pour discuter avec ma mère.

    Dans la cuisine, PN est attablé avec les enfants. J'entends PN : "Je ne veux plus jamais entendre parler cette langue." Je parle en vietnamien.

    L'Aînée lui répond : "Si tu ne veux pas entendre Maman parler vietnamien, eh bien tu t'en vas d'ici !"

    Après ma conversation, je retourne à table en faisant semblant de n'avoir rien entendu. Au fond de moi, je suis écoeurée !

  • L'eau et le feu

    Dimanche 04/09/11

     

    On se lève tard. On petit-déjeûne, puis à la demande de Jumeau, on va à la piscine. Sinon, on serait allés à une brocante puis voir ma mère, histoire de ne pas rester à la maison avec PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). J'emporte de quoi faire des sandwiches On y arrive à 12h00 et on en repart à 18h30.

    En voyant mon pique-nique, PN critique les chips. Je lui dis : "Je n'ai pas le temps de faire autre chose. Tu n'as qu'à préparer le pique-nique si ça té dérange." PN me dit : "Préparer quelquechose pour toi ? Jamais de la vie. Espèce de Caliméro."

     

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    Après la piscine, en arrivant à la maison, je discute avec notre voisin Béber d'un problème d'électricité dans toute la rue. De la maison, avec la porte d'entrée ouverte, PN ne le voit pas et pense que je lui parle. Il commence à ironiser. Je lui dis tout haut que je m'adresse à Béber. PN s'arrête.

    • Je ressors voir Béber car nous n'avons pas d'électricité non plus. PN me crie : "Va te faire sauter par Béber !"
    • Quand je reviens dans la maison, PN me dit que "Béber est un gentil garçon", qu'ils ont fait du jogging ensemble l'autre jour.  Cinq minutes plus tard, PN crie tout seul : "Mais qu'il aille sauter sa femme, Béber !"

    Puis PN m'informe qu'il vient aussi de rentrer à la maison, juste 10 minutes avant nous. Je ne lui réponds pas.

    • PN : "Il est gentil, ce GG, il m'a donné 5 cigarettes."

    Je ne dis rien. J'avais croisé hier en centre-ville GG, le frère de IR (le cocu, comme moi) ! On a échangé des banalités. GG passait aussi un concours de catégorie A en même temps que moi. On a parlé de mon prochain départ à l'école de Rennes.

    PN me semble bien énervé. Je comprends que PN a passé l'après-midi chez IR et son mari et aussi GG (le frère et la soeur habitent côte à côte). GG boit du Whisky. Je ne pense pas me tromper, mais PN doit être ivre.

    Je dis à PN qu'il est bien remonté. (j'entendais, en colère) PN me répond qu'il n'a pas de problème de ce côté-là. J'aurais dû rester muette.

    PN me demande si la piscine est bien. Je lui réponds que je ne sais pas. S'ensuit une sorte de monologue.

    • PN : "Quoi, tu vas à la piscine et tu ne sais même pas si c'est bien ! T'es tarée, toi. On n'a pas d'électricité ? On n'a qu'à faire venir DR (le mari de IR). DR est très fort en électricté. Tu comptes accompagner les jumeaux au collège demain ? Tu comptes y aller seule ? Je suis invité dans 15 jours chez DM, mon meilleur ami. Il m'invite seul. On se connaît depuis 30 ans. Que dis-je 40 ans ! Je vais aller chez eux, en province !"

    Je range rapidement les affaires de piscine et je fais sécher les serviettes. Puis je m'enfuis dans ma chambre car je sens que PN est encore dans un état d'excitation et qu'il va encore me chercher. C'est la veille de la rentrée, et j'aimerais que les enfants puissent bénéficier d'une soirée calme !!!

     

    Un havre de paix

    C'est vraiment pénible. Je lisais il y a quelques temps que la maison devrait être ce havre de paix, cet antre fait de confort, de douceur et de chaleur familiale et dans lequel on se réfugie, entre soi, avec les siens.

    Moi, ma maison, c'est le lieu où je vis l'enfer sur Terre.

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    PS : J'ai réécouté le message téléphonique que PN m'avait laissé vendredi soir : "Viens jouir de la maison." Je comprends maintenant. Il venait de prendre connaissance de la demande de divorce.

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    Le dîner

    Je viens de finir de manger avec l'Aînée et Jumeau. Jumelle avait déjà dîné pendant que j'écrivais la note ci-dessus, elle avait trop faim et voulait se coucher tôt à cause de la rentrée. PN a grignoté. Je n'aime plus du tout faire à manger, et pour cause ! Les moments du repas sont devenus des temps de folie pure où PN déverse sa haine ou ses commentaires insensés. Cela fait plusieurs soirs que nous mangeons des sandwiches ou des plateaux-repas. Les vrais repas avec les enfants me manquent !

    Ce soir, seul le four à micro-ondes fonctionne, donc nous préparons des soupes viêtnamiennes individuelles. 3 minutes au micro-ondes et 10 minutes à manger. Et basta !

    L'Aînée demande tout haut : "Pourquoi les pois chiche, on les appelle des pois chiche ?"

    PN : "Parce qu'on a pensé à toi ! ... et à d'autres aussi !"

    A table je parle à l'Aînée à voix assez basse : "J'ai bien nagé aujourd'hui."

    PN est en train d'écouter des chansons allemandes sur Youtube et des hymnes. Depuis le bureau, il entend quand même  et dit :

    • "Laure Manaudou ! Elle va me manquer Laure Manaudou ! Divorcer, ha ha ha ! T'auras intérêt à serrer les fesses, grosse ch... ! " Il ne poursuit pas sa phrase.

    L'aînée lève les yeux au ciel. Elle dit à PN : "Arrête de nous parler, si c'est pour dire n'importe quoi." PN : "Ben quoi ? J'ai le droit de participer à votre conversation quand même ?"

     

    harcèlement moral; pervers narcissique; violence verbale; insensé, attaques verbalesHeureusement que je me contrôle. Parfois, je ne réalise pas ce que je vis chaque jour !!! Côtoyer cette méchanceté, cette bêtise et cette bassesse ! J'ai l'impression de vivre dans la vase !

    Et le niveau de conversations de PN, je ne supporte plus cette bêtise sans nom, cette saleté !

    J'ai vraiment hâte que cela s'arrête ! Je ne demande qu'un peu de légèreté dans ma vie ! Juste de la simplicité ! Rien d'autre ! Ma souffrance a-t-elle une fin ?

  • Vendredi 02/09/11 : L'avis de demande de divorce

    Le vendredi 02/09/11, en sortant du travail je m'arrête faire quelques courses. J'aurais préféré rentrer directement à la maison, car les jumeaux sont restés tout seuls toute la journée.

    Pendant que je conduisais sur le chemin du retour, mon portable sonne, c'est la sonnerie de PN. Je ne réponds pas. Puis j'écoute le message. J'entends quelquechose comme "Je ne te laisse pas de message. .... à la maison ...."

    Un message où il n'a rien de précis à me dire. Il tourne autour de quelquechose. Je connais bien PN après 18 ans de vie commune.

    Après que je me sois garée devant la maison, PN est déjà à la fenêtre, à me dire "C'est la guerre ou quoi ? Pourquoi t'as fait des courses ? Je viens de faire les courses à Intermarché avec les Jumeaux."

    Moi : "Je ne pouvais pas le savoir."

    Je ne le savais pas encore, mais le coup de fil de PN n'était que le début d'une soirée infernale, où PN ETAIT EN CRISE PENDANT 4 LONGUES HEURES !

    Je vide la voiture aidée des enfants. Je sens une forte tension.

    PN referme le portail du garage alors que j'entrais les sacs de courses. Je lui demande de m'ouvrir, ce qu'il fait en disant "Bien, mon caporal !". Puis quelques pas plus loin, il me ferme la porte du garage au nez. Je proteste, alors il me dit en allemand que c'était une blague.

     

  • Jeudi 1/09/11 : Je craque

    Le verrouillage financier de PN, la nécessité de tout planquer mon sac à main, mon ordi, mon cartable à chaque fois que je sors, l'appel de la conseillère relais du commissariat, l'appel de ma banque pour un problème de carte bleue, tout cela me remue et me fatigue. Je craque.

  • Mercredi 31/08/11 : L'argent

    Depuis 2 jours, je n'avaiis soit pas le temps d'écrire, soit pas de connexion Internet.

    On m'avait dit qu'à ce moment du divorce, la guerre serait strictement financière.

    Mercredi 31/08/11, je suis à la maison, je prends le courrier. Une lettre de la banque banalisée de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), avec le code de sa nouvelle carte bancaire. Je remets le courrier dasn l'enveloppe sans décacheter le code secret.

    Le soir PN rentre et découvre l'enveloppe. Il me dit : "Maintenant, ça suffit d'utiliser mon fric."

    PN a ouvert un autrre compte où il fait virer son salaire, ce qui fait que je n'aurai plus visu des mouvements. Il me dit qu'il mettra une petite somme couvrant le quotidien.

    Je me doutais qiu'il préparait quelquechose de ce genre. En début de semaine, à table, il fait mine de réfléchir tout haut : "Ah oui, le chéquier, c'est fait..."

    Je dis à PN : "Si je n'ai pas assez pour couvrir les besoins de la famille, je m'adresse à ton employeur en demandant à TT, ta comptable, un prélèvement à la source, directement sur ton salaire. Elle sera ravie de traiter cela."

    Cela a dû toucher l'orgueil de PN, car tout au long de la soirée, il n'a plus rien dit. Il a même été étrangement agréable avec tout le monde, il m'a parlé normalement. Une copine de l'Aînée est venue dîner et dormir à la maison. J'étais assez réticente car j'avais peur du dénigrement de PN envers tout tiers. PN a dit à l'Aînée que sa copine avait une voix grave et que c'était beau, les filles avec des voix graves. (Il m'avait tenu ce discours concernant la belle voix grave de sa maîtresse !!!)

    PN pense qu'il va m'abattre via la question de l'argent. Il pense que c'est ce qui me tient. Ce qu'il ne sait pas, c'est que mon seul but, c'est de ne plus être avec lui. Néanmoins, je ne veux pas renoncer à ce à quoi j'ai droit légalement.