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La Violence verbale / morale - Page 4

  • Retour de vacances de PN

    Le RDV au cinéma

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    Le jeudi 25/08/11, la veille du retour de ses vacances, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'envoie un SMS. J'ai toujours un pincement de peur quand j'en découvre un de PN. Il me demande sèchement de lui laisser les clefs dans un pot de fleurs, si jamais je venais à être absente. Ce que j'ai oublié de faire en partant au cinéma avec ma soeur et ses enfants. Je m'en rends compte en recevant un SMS de l'Aînée disant qu'ils étaient bientôt arrivés. Je propose que PN se rende au cinéma (à 3 mn de la maison) et récupère les clefs. SMS de l'aînée qui me dit que son père est énervé et est en train de crier. Je SMS ma fille : "Qu"il arrête ! Ca ne sert à rien."

    Le film commence. Je suis stressée. J'essaie de maîtriser ma peur. J'avais acheté hier "La méthode Coué" et je me répétais "Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." Mais je ne suis pas dans le film. Je sors et les attends devant le cinéma. Ils arrivent 5 mn après. Je tends les clefs à l'Aînée, les Jumeaux me font d'énormes sourires. Au moment où je leur parle, PN fait demi-tour pour partir. Puis il s'arrête et descend sa vitre, il m'appelle et me fait signe de venir avec son index, le visage fermé et contracté.

    PN : "Viens-là deux secondes que je te parle !"

    Je n'aurais pas dû venir.

    PN : "Tu sais que ta fille écoutait sa musique avec son téléphone portable jusqu'à 2h du matin ?"

    Moi : "Tu crois que c'est le lieu et le moment de parler de ça ? On verra ça plus tard !"

    Je tourne les talons et retourne dans le cinéma.

    J'étais stressée, mon coeur s'agitait. PN continue d'avoir de l'emprise sur moi ! Il aura réussi à me gâcher ma sortie ! D'une phrase. Je fais de la relaxation, je respire en me concentrant sur mon ressenti. J'ai dû mal. Je flippe de son retour. Le film, c'est Green Lantern, l'histoire d'un monstre extra-terrestre qui se nourrit de la peur de ses victimes. Le meilleur moyen de le combattre est de ne pas avoir peur !!! Tiens donc ! A un moment du combat, je visualise le monstre répugnant en me disant que c'est PN ! Mon coeur bat la chamade, il cogne contre ma poitrine. Je tente de maîtriser ma frayeur. Finalement, la peur disparaît. Depuis que je fais de la méditation, je sais qu'il suffit de regarder ses émotions et d'attendre, car elles finissent par disparaître pour laisser place à la sérénité.

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    Le naturel revient au galop

    De retour à la maison, je reste un peu dehors avec ma soeur, les enfants jouant avec les chatons du voisin.

    Je me prends à rêver, peut-être que PN, réprimandé par son père, va se transformer ? Oui, je sais, je ne suis pas dans le monde des Bisounours. Rapidement, PN se montre au naturel.

    Il commence à m'attaquer en demandant pourquoi ma soeur n'est pas rentrée (le saluer). Je lui rétorque pourquoi il n'est pas sorti du bureau (la saluer).

    PN : "Allez, enregistre ! Je suis en train de te provoquer, là !"

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    Puis, il me dit : "Tu n'aurais jamais dû faire ça "(la plainte). PN ne nomme pas la plainte. "Tu t'engages sur des sables mouvants. C'est très dangereux. Tu as intérêt à apporter de l'eau à ton moulin."

    Moi, souriant : "Ne t'inquiète pas, j'apporterai de l'eau à mon moulin."

    PN : "Pourquoi ce sourire ? Pourquoi ce demi-rictus ?"

    Moi, cordiale : "Mais pour rien, PN !"

    PN : "Et puis d'abord, t'étais même pas là !" (quand PN a frappé l'Aînée)

    Moi : "L'Aînée racontera exactement ce qu'il s'est passé."

    PN, sortant fumer dans le garage : "Ouais, c'est ça. Et tu raconteras aux flics que le pervers a aussi coincé un de ses enfants !"

    Moi : Mais de quoi parles-tu ? Je n'ai jamais dit ça !"

    PN : "Alors, ... tu ne sais même pas ce que tu racontes à ... (hésitation de PN) ... aux gens de l'extérieur !"

     Je ne sais plus si j'ai répondu quelquechose. Si oui, ça aurait été du genre "IR est un bon petit soldat !"

    PN s'est alors tu durant plusieurs heures. Il vient de se rendre compte qu'il venait de se griller lui-même ! Il vient de dévoiler que IR lui avait tout raconté de notre entretien matinal au début du mois. Je me rends alors compte que IR et lui sont plus que jamais liés et tout le temps fourrés ensemble. En rentrant de vacances, il a soigneusement effacé sous mes yeux toute trace de textos avec IR.

    La trahison de IR me pertube et m'agace fortement. Ca me réveille même pendant la nuit. Puis le lendemain, après méditation, ça passe. Ils font ce qu'ils veulent. C'est une amie de perdue, que dis-je, un Judas ! Car IR, en agissant ainsi, met de l'huile sur le feu dans mes relations déjà très compliquées avec PN !!!!!

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    Dans l'après-midi, PN se met à se moquer ouvertement de moi, concernant IR.

    PN : "Ah ah ah ! Après ta copine V., maintenant c'est IR ! Lola se fâche avec tout le monde ! La la la la la !"

    PN se met à danser une sorte de farandole en sautillant et en agitant ses bras ! Puis il continue de chanter à tue-tête :"Qui va être la prochaine ? Suspense ! Elle est sortie au cinéma avec sa soeur ! On va voir ce que ça va donner !"

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    • L'impossibilité à reconnaître les réussites de la victime : l'orgueil des PN

     

    PN me dit suite à des mots échangés, dont je ne me souviens pas, que je suis bête :

    • PN : "Je me rends compte à présent comme tu es bête, mais d'une bêtise ! Ton concours, tu l'a réussi par bachotage. T'es qu'une bachoteuse de première !"

    livres.jpgJe ne dis rien pendant qu'il me lance cela à la figure. Je souris en soulevant les sourcils. PN, qui est très intelligent, découvre après 18 ans de vie commune que sa femme est bête, surtout au moment où elle a réussi un certain nombre de concours !!!

    La policière m'avait dit que l'un des points faibles des PN était leur orgueil.

    Actuellement, avec sa violence ouverte, PN n'a jamais réagi à l'obtention de mes concours. Durant ma préparation et après l'obtention, PN n'a cessé de me traîter de bachoteuse.

    Avant cela, lorsque je rencontrais des réussites telles que la réalisation d'un beau tableau en peinture à l'huile, qui était d'une particulière finesse et qui comportait des difficultés, PN ignorait totalement cela. Il ne voyait pas et passait sous silence mon travail posé sur le chevalet. Je n'ai jamais entendu par exemple : "Tu es sur quel sujet ? Ca avance ?" Quand des amis étaient à la maison et se montraient épatés par mes tableaux, PN restait toujours silencieux. Je n'ai jamais reçu un seul compliment de sa part.

    Quand j'organisais des expositions personnelles ou collectives, le soir, PN me demandait juste : "Combien ?" Il voulait savoir combien les ventes m'avaient rapporté. C'était le le seul mot prononcé durant toute notre vie commune sur les peintures. En mon fort intérieur, je soupirai en entendant le bruit d'une caisse-enregistreuse.

     

    Ce soir, samedi 27/08/11, je fais à manger, mais je n'ai aucunement envie de me mettre à table avec PN. Je lance à la cantonnade : "Ce soir, c'est plateau télé !" Tous les enfants sont ravis. PN s'attable, mais comme personne ne le suit, il emporte son assiette dans le salon. Je repasse par la cuisine et je le vois manger debout carrément dans le plat de lasagnes, grattant le plat et avec des morceaux de nourriture qui lui retombent de la bouche. PN se baffre. Dégueulasse !

  • Au commissariat - Pré-audition

    Lundi 22/08/11 après-midi, PN est parti en vacances chez son père avec les enfants.

    Moi, j'étais invitée à un barbecue à une vingtaine de km, mais je n'ai pas réussi à vaincre ma phobie de la voiture, alors je n'y suis pas allée. J'ai passé l'après-midi à faire de l'aquarelle. Le soir, l'Aînée me SMS pour me dire que PN et son père avaient déjà commencé à se disputer.

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    Le mardi 23/08/11 après-midi, je me suis rendue au commissariat principal où j'avais RDV. Ce dernier a duré 3h30. La policière m'a demandé de lui expliquer ce qu'il se passait à la maison étant donné qu'elle avait pris connaissance des mains courantes que j'ai déposées depuis février de cette année. Elle m'informe dès le départ, que le dossier n'est pas assez lourd pour donner une suite à la plainte pour violence sur descendant. Car PN a frappé main ouverte et non poing fermé !!! Je n'en crois pas mes oreilles. Je n'étais effectivement pas présente, mais toutes les autres fois, j'avais VU PN corriger sa fille. Il n'y allait pas de main morte !!! PN ne se contrôle pas et même avec une main ouverte, il peut facilement lui dévisser la tête !!! Mais l'audition va quand même faire peur à PN.

    J'ai raconté les grandes lignes de mon histoire avec PN, avec des exemples de rabaissements et de harcèlement moral. Entre autres conseils, j'ai surtout retenu qu'elle m'a fortement conseillée de m'occuper de moi, de prendre soin de moi, de sortir avec des amies, afin de retrouver de l'énergie, avant d'attaquer l'étape de la non-conciliation qui semble être vraiment épuisante. Je me rends alors compte que la lutte va surtout être d'ordre financier, et que j'allais beaucoup perdre dans l'histoire. Bien que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) me le reproche, je n'ai jamais vraiment profité de son argent durant toute cette période de vie commune. Et aujourdh'ui, alors qu'il gagne très bien sa vie, je ne vais pas en profiter. C'est dommage ! Mais tant pis ! Je veux ma liberté ! Mon interlocutrice semble très bien connaître le processus des violences psychologiques. C'est tellement rare !

    Je le répète, tellement de gens ne peuvent pas s'imaginer mon calvaire quotidien. Je rapporte des faits qui apparaissent anodins : il critique mon pantalon, il se moque de ma famille, il m'imite, etc. Ce sont des choses qui peuvent sembler simplement puériles, mais qui mises bout à bout et surtout tous les jours, constituent de la violence psychologique. La policière me le dit dans les yeux : "Votre mari ne vous cogne pas, mais il vous donne véritablement des coups tous les jours !" Je craque. Car on m'écoute et on me comprend. Enfin ! On me croit enfin.

    Nous discutons des différentes options et risque concernant ce divorce. Je suis effondrée car un des risques est que le juge confie à PN la jouissance du logement et la garde des enfants durant ma formation.

    Mais, j'ai appris, dans mon malheur, à ne pas me précipiter et prendre les choses comme elles viennent. Je vais y réfléchir au calme et au fur et à mesure.

    Je sors du commissariat à 18h, je suis lessivée. J'appelle ma soeur pour passer chez elle. Finalement j'y resterai dîner et puis dormir. Le lendemain, je repars avec ma nièce avec qui je fais une journée de shopping et restaurant. Elle passe la nuit chez moi et je la ramènerai le lendemain soir.

  • Le harcèlement moral, exemples #4

    Je rapporte ici des témoignages de harcèlement psychologique de la part de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) que je n'avais pas pu coucher sur le Net, faute de temps.

     

    • Les pissenlits : harcèlement par la peur

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    Durant la première semaine de juillet, PN a un comportement violent, exarcerbé quand il a bu. Ce samedi-là, PN a pris de l'alcool, comme tous les week-end. Après le repas, je vais dans ma chambre pour faire une sieste, en attendant je lis ou je surfe sur le Net. J'entends PN qui s'affaire dans le garage à côté de ma chambre. La porte qui donne sur le garage est entre-ouverte. Il passe et repasse, je l'entends attraper des outils de jardin. Je sens qu'il me tourne autour sans oser venir me voir. Puis tout d'un coup, la lumière s'assombrit dans la pièce qui me sert de chambre. PN a coincé sur le verre de la porte qui donne sur l'extérieur des plantes et a obstrué la lumière !!!

    Quand il passe dans le garage, je lui demande ce qu'il vient de faire.

    PN : "Rien ! J'ai décoré ta porte !"

    PN avait obstrué la partie de vitre de ma porte avec les pissenlits qu'il venait d'arracher.

     

    • Les SMS : le harcèlement par la pression

     

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    Le dimanche 07/08/11, après un classique samedi de violences psychologiques, renforcées par l'alcool que PN engloutit habituellement en fin de semaine, j'emmène les enfants à la piscine. Ainsi, nous nous amusons et SURTOUT, nous évitons la présence de PN.

    Je me demande quel stratagème nous pourrons trouver pour éviter PN à l'automne, quand il fera plus froid. Car le dimanche, nous partons vers 10 h, nous pique-niquons sur la terrasse de la piscine et ne rentrons vers 16 h. Ce dimanche-là, j'avais RDV avec une collègue de travail à la piscine et ensuite, j'étais invitée à un barbecue chez ma soeur à 13h.

    En sortant de la piscine, j'ouvre mon portable et je trouve 4 SMS à la suite de PN que je retranscris fidèlement ci-dessous :

    1. "Slt Laure Manaudou (appelle la police !)
    2. "Donc, si j'ai bien compris, si j'appelle ta mère, elle appelle la police ? Ok, quand tu as bousillé mon laptop, il y a 2 ans, quand tu as dessiné des bites sur la Mégane, ss doute inspirée par G.G , selon la jurisprudence "Lola-Nom-de-Jeune-fille", j'aurais donc du appeler la police ? Tu es vraiment quoique tu en penses, encore dans la cour d'école...
    3. Je te demande simplement d'assumer ta part de responsabilité (si infime soit-il, encore une fois, tu es adult...) ds l'échec total qu'on vit. Un échec à 2, on l'assume à 2.
    4. "J'attends ta réponse écrite, parce qu'oralement ca n'est depuis longtemps plus la peine. Entre nous, il y a des paroles de ta tante Thérèse qui me reviennent à l'esprit... Je ne vais pas en rajouter, vous n'en valez vraiment pas la peine."
    Ce jour-là, les enfants et moi ne sommes pas rentrés à la maison, mais nous sommes restés dormir chez ma soeur. Je craignais de le retrouver dans un était d'ivresse et de subir sa violence morale ou physique.

    Explications sur le point 2. En mars 2008, j'ai shooté dans l'ordinateur portable de PN. Mon père était décédé en octobre 2007. Depuis ce jour, PN avait augmenté d'un cran sa violence. Il passait son temps à crier et à me faire des reproches. Je ne me souviens plus du sujet de la dispute, mais j'étais à bout. En passant à côté de la sacoche d'ordinateur de PN, j'ai donné un coup de pied dedans.

    Le dessin de b*** sur la voiture noire - je précise - de PN, fait au feutre rouge, c'était dans mon esprit une "private joke". En effet, au printemps 2011, mon amie Ca. avait découvert la liaison que son mari Pa. entretenait avec la belle-soeur de IR, soit Soso, la femme de G.G (vous me suivez ???). Un soir de cafard et de colère, GG avait taggé la camionnette blanche de Pa avec des dessins en dessous de la ceinture et en écrivant "Planquez vos femmes". Il avait bu. Pa. avait appelé la police.

    Explications sur le point 3. PN me demande d'avouer ma part de responsabilité dans l'échec de mon couple. Je ne me sens pas responsable de cet échec. Ce n'est pas que je campe sur ma position et de sais très bien qu'un échec trouve sa cause des deux côtés du couple. Seulement, j'ai été jusque récemment encore amoureuse de PN et j'ai toujours voulu construire une famille. Lorsque ma mère a eu vent du désastre de notre couple, et ayant une réflexion typiquement de l'ancienne génération et surtout asiatique de la chose, elle m'avait conseillé de bien m'habiller, de me maquiller, d'être soumise, afin de continuer de plaire à mon mari !!! D'être une courtisane, quoi. Malheureusement, ma mère ignorait la personalité de PN et que ces coquetteries ne fonctionnaient pas du tout !!!

    Franchement, je suis une femme pas spécialement canon, mais pas moche non plus. Je n'ai pas fait l'ENA, mais je suis loin d'être idiote. Je suis de compagnie plutôt agréable, optimiste et dynamique. Je fais la cuisine, et c'est moi qui bricole à la maison. J'éduque très bien les enfants. Avant son aventure extra-conjugale, je n'ai jamais émis la moindre opposition lorsque PN sortait ou rentrait tard. Au contraire, je l'encourageais à voir ses amis, pensant qu'il était déprimé. Au lit, on ne révisait pas le kama-sutra, mais j'avoue qu'on s'éclatait relativement bien jusqu'à il y a trois ans.

    Le reproche que PN me fait, c'est que je lui reproche de ne pas savoir faire grand-chose dans la maison et c'est juste.

    En revanche, je crains que PN ne reconnaîtra jamais que c'est son comportement pervers qui est à l'origine de l'échec de notre couple. C'est impossible pour un PN. Il doit trouver un fautif, qui est sa victime.

    Sur le point 4. PN s'imagine que je vais lui faire un courrier avec AR, avec reconnaissance de mes torts ? Il rêve ?!? Concernant ma tante Thérèse, elle est française (une blanche, quoi) dans une famille asiatique. Elle se sent peut-être à part lors des réunions familiales, mais nous l'aimons tous et je signale que notre génération ne parle que français. Elle aura peut-être parlé à PN de sa belle-mère (ma grand-mère qui est un dragon !!!), mais cela ne m'intéresse pas. Encore une fois, PN distille des propos des tiers, sans donner de détail.

     

    • Les moqueries :

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    • Nous étions allés deux fois à la piscine. Fin juin, c'est le mariage du Prince Albert avec Charlène, ex-championne de natation. PN m'apostrophe : "Hé ! La femme d'Albert de Monaco, tu as de belles épaules ! Attention, les enfants, elle va ouvrir la porte avec sa large envergure de bras !"
    • Jumeau se chamaille avec ses soeurs qui veulent regarder un autre programme télé que le foot. Il cède. PN : "Encore un qui sera tenu par les couilles par les filles plus tard !". PN est complètement misogyne.

    • Les allusions vagues :

     PN : "Je me souviens encore de ce que ton père me disait sur ta famille..."

     

     

     

     

     

  • L'appel de la policière

    Lundi 22/08/11


    L'appel de la policière

     

    pn,harcèlement moral; pervers narcissique,police,commissariat,plainteCe matin, je paresse au lit comme je suis en vacances. Mon portable sonne une fois, il affiche "inconnu". Je pense que c'est PN qui m'appelle pour me réveiller. Je reçois régulièrement des appels brefs affichant "inconnu". Je n'ai jamais su qui c'était. Si je pense que c'est PN qui m'embête (je sais qu'il l'a fait quelques fois), alors je tombe dans la paranoïa. En fait, je m'en fiche.

    Vers 11h, un autre appel : "inconnu". Cette fois-ci il y a une voix de femme au bout du fil. C'est le commissariat. La personne me demande si je suis seule ou si mon mari est à côté de moi. Elle m'informe que l'audition du mardi 23/08/11 a été reportée et qu'elle souhaite néanmoins me voir en présence de ma fille avant de nous confronter tous les 3. En effet, elle a pris connaissance des mains courantes déposées (et qui n'ont pas de lien avec la plainte pour violence physique) et elle souhaite éclaircir la situation. Elle m'informe que c'est PN qui a téléphoné tôt le matin pour décaler l'audition. Finalement, j'ai RDV demain à 14h30, seule.

    En prenant mon petit-déjeuner dans la cuisine, j'ai eu envie de pleurer, mais je me suis retenue car PN était dans les parages. J'étais bouleversée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas craqué, d'une part parce que je prenais sur moi, d'autre part parce que PN m'atteignait moins du fait que je m'étais endurcie. Là, j'ai ressentie comme une sorte de soulagement car on allait m'écouter, car un répresentant de la force publique s'intéressait à mon cas.

    Je vais pouvoir déposer auprès de quelqu'un ce que je vis. En revanche, je doute toujours que l'on prenne au sérieux mes propos. En tout cas, je ne suis pas sûre de porter plainte pour harcèlement moral car cela serait TRES COMPLIQUE à prouver. Par ailleurs, je sais que PN est dans l'étape de victimisation et de déresponsabilisation. Il m'a dévoilé sa "ligne de défense", que c'était moi qui le dénigrais depuis des années devant les enfants. En effet, je lui ai fait des reproches, mais ce n'était en aucun cas du rabaissement.

     

    Comment PN flatte la policière

    PN a aussi joué de la séduction avec la personne au commissariat. Sans que je ne lui demande rien, il a ostensiblement déchiré la convocation dans la cuisine en disant "ça, c'est fait." puis il m'a dit  : "Je les ai appelés ce matin pour décaler le RDV.

    • PN : "Elle était d'accord avec moi sur la pauvreté des effectifs dans la fonction publique."

    Je suis restée silencieuse.

    PN agit comme je l'avais expliqué précédemment, il s'intéresse de près à l'environnement de son interlocuteur pour le flatter. C'est ainsi, que la fois où PN avait pris un RDV chez une psycho-thérapeute sur ma demande, il était rentré en me relatant qu'il avait discuté de la dépression de Valéry Giscard d'Estaing avec la psy. C'est ainsi que PN flatte ses interlocuteurs en leur parlant de leur métier ou de ce qui les concerne et en élevant le débat grâce à sa culture. Ensuite, les gens sont éblouis et lui mangent dans la main.

     

    Depuis ce matin, PN ne m'a pas agressée ! Bizarre.

    Depuis son acharnement sur moi, je suis devenue très taiseuse. Pour ne rien lui livrer. Dès que j'ouvre la bouche pour parler aux enfants ou pour lui dire quelquechose, il me rabat le caquet méchamment deux fois sur trois. Ce matin j'ai beaucoup parlé aux enfants, leur donnant des instructions pour faire leurs valises. J'ai même grondé Jumeau qui chouinait parce qu'il ne retrouvait pas son caleçon préféré, ou l'Aînée qui passait son temps à écouter de la musique sur son téléphone au lieu de préparer ses vêtements. D'habitude, PN se serait moqué de la façon dont j'éduque les enfants. Mais là, ... rien ! Il n'a rient dit. Il débarrassait en silence la table de la cuisine. Il passait l'aspirateur.

    Je ne l'ai pas dis encore, mais depuis peu, j'ai développé une sorte de réceptivité aiguë concernant PN. Ce matin, je le sens rapetissé, contrit. Le terme accablé serait trop fort.

  • Retour au bercail - Convocation au commissariat

    J'ai passé avec les enfants de très bonnes vacances. Bien meilleures qu'aux Caraïbes en avril, quand mon cerveau était encore trop préoccupé par la trahison de PN et son aventure avec son assistante. Je ne pouvais pas regarder les couples de touristes sans souffrir et je restais en cocon avec les enfants. Cette fois-ci, dans le club où nous étions, je suis allée vers pas mal de monde et de me suis liée d'amitié avec deux personnes qui étrangement avaient presque le même vécu que moi.

    Je ne cache pas que de temps à autre je pensais à PN en craignant le retour et ce qui allait m'arriver encore. Quand je recevais un SMS, j'avais un pincement de peur inévitablement. Heureusement, ma copine de vacances rencontrée là-bas, me stoppait et me disait de profiter de ma semaine sans lui dans ce pays fabuleux.

    Sinon, je pense être au clair avec PN. J'arrive à me détacher - plus ou moins - de cette peur de ce qui va tomber. Une des femmes rencontrées là-bas a divorcé de son mari au même profil que PN. Elle a m'exprimé la même angoisse de ce que son PN allait à chaque fois trouver pour la harceler. Nous avons beaucoup parlé de la perte d'estime de soi, de reconstruction, de projets d'avenir et de nos antennes que nous avons développées pour reconnaître les éventuels PN sur notre chemin.

     

    A l'aéroport

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    Pour le retour le jeudi 18/08/11 à 23h à Paris, je ne savais pas si PN viendrait nous chercher ou si nous allions prendre un taxi. Ca m'énervait d'y penser, mais d'un autre côté j'y songeais sans angoisse. Cela m'embêtait car j'avais eu là-bas un problème de plafond de carte bancaire. Je devais sans cesse calculer mes dépenses avec le cash dont je disposais, en épargnant de l'argent pour le taxi du retour. J'ai aussi eu ce problème d'argent quand il a fallu payer une excursion : ma carte bancaire ne passait pas. Puis je m'étais soudain rappelé que j'avais la carte du compte-joint, c'était une deuxième carte que j'avais prise très récemment sans informer PN, je ne l'avais encore jamais utilisée, par peur. Mais je me suis dit que finalement, quoi que je fasse, PN me tomberait dessus, alors autant le faire. Puis avec toutes mes affaires qu'il me jette régulièrement, cela ne devrait même pas me culpabiliser.

    Arrivés à Orly, j'ai reçu sur mon portable un appel de PN :"C'est l'infréquentable qui te parle. Vous êtes où ?" Il nous attendait. Il a appelé 4 fois, car il n'avait comme d'habitude pas la patience d'attendre. Nous devions encore récupérer les valises.

    PN nous trouve enfin. Il demande aux enfants s'ils ont passé de bonnes vacances. PN et moi, on se regarde sans plus. Il parle à Jumeau de foot. Pendant qu'on rejoignait le parking au sous-sol, PN marche en faisant le salut militaire et le garde-à-vous, en plein aéroport. Je le sens tendu. Il parle de moi en disant le "commandant" ou quelquechose comme ça.

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    La convocation au commissariat

    • Puis au sous-sol, il s'adresse à l'Aînée : "N'oublie pas d'aller à ton rendez-vous."

    Nous ne comprenons pas ce qu'il veut dire.

    • PN : "Oui, on a rendez-vous chez les flics."

    Cela signifie que PN a reçu sa convocation au commissariat pour les violences sur sa fille. A ma surprise, je ne stresse même pas. Je respire quand même profondémment pour ne pas avoir peur. PN dit à l'Aînée quelquechose comme : "On va s'expliquer".

    • Moi à PN : "Ce n'est pas la peine de t'en prendre à ta fille.'
    • PN : "T'as intérêt à bien affûter tes arguments."
    • Je ne réponds pas. Je dis à l'Aînée, qui me manifeste sa peur, de ne pas s'inquiéter et que PN est énervé contre moi et pas contre elle.

    J'ai un moment de doute. Et si les policiers ne nous croyaient pas ? Et si PN se montrait très convaincant ? Je respire à nouveau très fort (exercices de respiration pour me calmer). Je me répète : je n'ai rien à me reprocher, ni l'Aînée. C'est PN qui l'a frappée. C'est lui le coupable. Il doit en rendre compte. Je dirai les faits. Je dois garder en tête que c'est lui le responsable, même s'il dément. Je me calme.

    Dans l'ascenseur qui mêne au sous-sol, il me dit une ou deux piques, je lui demande d'arrêter.

    • PN : "Vite ! Appelle tes amis les flics !"
    • Moi, ironisant : "Oui, je les connais tous."

    Puis, dans la voiture, PN pose des questions sur Otherland. Il s'adresse aussi à moi. Je lui réponds. Dans la conversation, je dis que le système social est très bien organisé et informatisé. PN me contredit. Je lui réponds : "Si tu veux." PN doit tout savoir sur tout, il ne peut pas avoir tort. Quelques minutes plus tard, il me demande quelle est la population la plus représentée. Ses questions, et surtout celle-là, très débile, m'agacent. Je réponds à côté : "Les Chinois". PN ne dit plus rien.

     

    PN et la police

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    Je suis étonnée que PN affiche une colère rentrée concernant sa convocation. Le connaissant, il aurait pu exploser. J'ai beaucoup lu sur la relation des PN avec les figures représentant la Loi, telles le Père, le Chef, le Maître, la Police, le Juge, etc. Je lisais que les PN en avaient peur. Mais avec mon PN, je n'en avais jamais été persuadée. D'un autre côyé, je me demande même si cette convocation ne le calmait pas d'une certaine manière, en mettant une limite à ses actes et à ses dérapages de violence.

    Là, je sens que PN se tient à carreau. Il a dû être très surpris de ma démarche de porter plainte. En même temps, je reste au maximum sur mes gardes. Je sais qu'il peut exploser à tout moment. Je me montre extrêmement froide et lisse afin de ne lui donner aucune prise. Je ne lui raconte RIEN de mon voyage, les choses fabuleuses qu'on a faites, les personnes formidables qu'on a connues ou les problèmes que l'on a rencontrés.

    Je me rends compte, que comme je ne lui fournis plus RIEN, plus aucune substance pour se nourrir, la parade de PN est très pauvre. Désormais, PN me reproche toujours la même chose : "Il faut assumer sa part de responsabilité, les torts sont à 50%-50%." PN veut que j'assume ma responsabilité dans le fait qu'il ait eu une maîtresse. Selon lui, c'est de ma faute s'il est allé voir ailleurs. PN a oublié que depuis des années, il m'évite ostensiblement (quand je suis à l'étage, il descend et dès que je descend, il remonte), il refuse de faire des activités avec les enfants et moi et il ne m'approche plus dans le lit conjugal (PN : "J'ai pas envie, c'est tout. Ca ne s'explique pas."). Par ailleurs, comme je ne réponds plus à ses attaques (j'y réponds intérieurement dans ma tête et parfois je souris toute seule), il n'a rien à quoi se raccrocher.

     

    Les attaques de PN glissent sur moi comme sur les plumes d'un canard

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    Le lendemain, le vendredi 19/08/11, nous émergeons assez tard. A 10h30, PN a entamé une bouteille de muscadet, avec de la crème de cassis. Il la descend en quelques minutes. PN entreprend quelques attaques à propos de nos amis !

    • PN : "Ca., au moins, elle est intelligente."

    Je ne réponds absolument pas. Avant cela, comme les enfants ouvraient le réfrigérateur vide, PN avait dit : "Vous n'imaginiez quand même pas que j'allais me faire à manger ! Je suis allé tout le temps au restaurant ! Et puis, j'ai invité Pa (le mari adultérin de Ca.) à manger une pizza ici. " J'imagine que PN veut me faire comprendre que Ca. a eu l'intelligence de pardonner à son mari. Je sais que Ca. souhaite poursuivre la vie commune avec Pa. Mais, contrairement à PN, Pa. n'est pas un malade mental qui manifeste ouvertement de la haine envers sa femme !!!

     

    • PN : "Alors, comme ça, tu as été pleurer pendant une heure chez IR ?"

    Là, je stresse un peu car je prends le comportement de IR comme une grande trahison et cela me touche.

    PN :"C'est nul d'aller voir les autres. IR et son mari ont leur libre-arbitre, ils fréquentent qui ils veulent. Elle m'a tout raconté. Tu lui as dit de ne pas me parler avant que vous soyez partis pour que je ne m'énerve pas ! Ha ha ha ! N'importe quoi !"

    Je le laisse parler. IR n'a vraiment pas sa langue dans sa poche ! Je dis simplement à PN : "Je ne suis pas allée pleurer. Je suis allée parler à mon amie, c'est tout.

    PN : "IR a réitéré son invitation pour que je vienne à Oléron".

    Moi : "Tu fais ce que tu veux. Vous couchez ensemble IR et toi ?"

    PN : "Ha ha ha ! T'es vraiment paramo, toi !"

    Moi : "Je pose une question, c'est tout."

     

    violence psychologique; pn,police,commissariat,plainteLe midi, PN se sert du vin rouge dans le cubi. On ne mange pas. On grignote ce qu'on trouve dans le frigo. L'après-midi, je surfe sur Internet. PN arrive dans ma chambre par la porte du garage. Jumelle est avec moi. PN me colle encore, comme la dernière fois. Son jouet est revenu, il va pouvoir s'amuser. PN explore mon bureau du regard. Il attrape le journal que j'ai ramené d'Otherland, fait semblant de le lire et le commente. Il veut le jeter. je lui dis que j'en ai besoin car je dessine avec. Puis j'entends un bruit de froissement de papier. Je tourne la tête vers lui. PN rigole, il avait attrapé une enveloppe vide et l'avait froissée pour me faire croire qu'il abîmait mon journal. Il fait assez souvent cela pour me faire peur. Je ne montre aucune réaction.

    Finalement, avec PN, j'ai appris une chose, c'est de ne pas m'attacher aux objets. PN jette régulièrement à la poubelle des objets qui m'appartiennent. Je lm'en rends compte quand je les vois dans la poubelle, sinon c'est tant pis pour moi, ça disparaît aux ordures ! Cela m'aide dans mon apprentissage du bouddhisme à ne pas s'attacher ni aux objets ni aux gens ! LOL ! Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer. Quand je quitte la maison pour une longue période, j'imagine parfois que PN se venge en éventrant mes tableaux (sur lesquels il y a parfois une année entière de travail). Mais cela ne me fait plus rien. Je ne m'attache plus.

    violence psychologique; pn,police,commissariat,plaintePuis, toujours dans ma chambre, PN dit que ça pue. Il ouvre la deuxième porte qui donne sur l'extérieur (ma chambre n'a pas de fenêtre). Il se met à secouer les tapis dehors en disant : "Pauvre Tintin !"  Eh oui, j'ai un tapis Tintin provenant de mon ancien boulot. Après, PN attrape un balai et se met à balayer ma chambre. Et il vide ma poubelle.

    Je connais bien ce comportement excité : PN tourne en rond. Il veut me dire quelquechose ou me faire quelquechose, mais il ne sait pas quoi. Ca doit bouillonner à l'intérieur de son crâne. Je reste de marbre. Je l'ignore. En mon for intérieur, je suis parfaitement calme.

    • Moi, très calme et monocorde : "Tu as fini de me coller ? Sors de ma chambre."
    • PN sort.

     

     

     

     

  • PN et la haine

    J'ai beau me pincer, je n'arrive toujours pas à réaliser ce que je vis.

    J'ai beau lire  tout ce qui concerne les pervers narcissiques dans les bouquins, sur le net, discuter avec des ami(e)s réelles et virtuelles sur les PN, lire et relire les causes de la perversion narcissique apparue chez les PN, les souffrances qu'ils ont dû endurer étant enfant et ce comportement qu'ils ont mis en place afin de ne pas eux-mêmes souffrir, etc., je ne parviens pas à comprendre intellectuellement pourquoi cela existe.

    Je ne comprends pas comment j'ai pu aimer cet homme, partager 18 ans de ma vie avec lui pour en arriver là ! Depuis que j'ai ouvert les yeux sur l'emprise qu'il a installée autour de moi, je revois le passé défiler et je me rends bien compte qu'il ne m'a jamais aimée. Au début, j'ai eu du mal à m'en rendre compte, aujourd'hui ça glisse sur moi.

    Ce qui me sidère au plus haut point, c'est vraiment la haine que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) déploie envers moi.

    C'est tout le temps des reproches, des accusations et des dénigrements. C'est sans arrêt. C'est volontaire. Mais c'est en même temps irraisonné. Je n'arrive pas à comprendre d'où il puise la force de sa haine et l'énergie qu'il mobilise pour m'écraser chaque jour quand il rentre du travail.

    Il m'avait dit une fois, il y a deux mois environ, alors que je lui demandais "pourquoi tant de haine ?": "En semaine je travaille, le week-end, j'ai tout le loisir de penser à toi." Evidemment, je ne laisse pas de côté les trop nombreuses fois où il me hurle : "Je vais passer les 10 prochaines années de ma vie à te faire payer humainement."


    La haine de PN et moi

    C'est un constat, je vis quotidiennement dans l'adversité. Mais je constate aussi que je ne déteste même plus PN. Parfois, je me fais violence pour ressentir de la haine envers lui, mais même pas ! Bien sûr, j'ai été en colère, puis exaspérée. Puis je l'ai vraiment détesté. Je ne pouvais même plus le regarder. Mon corps souffrait quand PN était présent. Quand il avait ses crises de violence, je ne pensais qu'à une chose : qu'il disparaisse à jamais. Mais les PN sont comme les mauvaises herbes, ils ne crèvent jamais !

    Aujourd'hui, maintenant que j'ai signé ma demande de divorce et que je sais que je vais partir dans 4 mois, mon esprit est déjà ailleurs. Je recommence à respirer un peu. Le fait de lui tenir tête après les 15 jours de répit chez ma soeur a certainement contribué à me fortifier un peu. Bien sûr, je ressens encore parfois des moments d'angoisse inexplicables et incontrôlables. Quand PN me fait son "caca nerveux" (une expression que j'ai apprise de lui) je ressens de l'énervement ou de l'agacement. Comme si un chien s'agrippait à ma jambe et dont je n'arrive pas à me débarrasser.

     

    Ce mercredi 10/08/11

    C'est la veille de mon départ en vacances avec les enfants, nous partons une semaine à l'étranger. PN connaît la destination et les dates de notre voyage en questionnant les enfants. On ne se parle pas. Je pourrais l'informer par correction , mais il suffit que j'ouvre la bouche pour qu'il me balance une méchanceté ou une horreur. J'ai demandé à une amie de me déposer à la gare la plus proche, nous nous rendrions avec les enfants jusqu'à Orly en transports en commun.

     

    Un instant de normalité

    PN rentre à la maison en disant joyeusement : "Qui c'est qui va boire un bon pinault ?" Il se frotte les mains. Il dit que c'est un cadeau de son travail. Il me raconte des histoires de boulot, que le client de la femme de son collègue s'est suicidé aujourd'hui en sautant  de la terrasse du restaurant. D'habitude, je me tais et ne porte aucune attention à ses propos, mais comme je n'avais pas bien entendu et que l'histoire était surprenante, j'ai communiqué avec lui et l'ai fait répéter. Je me sers un verre de pinault et vais regarder un jeu télévisé. PN change de chaîne sans rien me demander, je ne dis rien afin de ne pas faire d'histoires. J'arrive même à commenter avec PN les dires d'un journaliste. Cela fait des mois, on va dire 8 mois environ, que nous n'avons pas communiqué comme ça. Je me surprends par mon humeur légère, mon ouverture. c'est peut-être parce que je pars demain. Je lui demande même de regarder sur Internet les monnaies utilisées en Otherland. Mais à ce furtif instant de normalité suivra une bonne claque.

    PN m'informe qu'il va nous conduire à l'aéroport. Je lui dis que j'ai tout organisé. Il me demande quand est prévu le retour. "à 22h40".

    PN : "Pas question, je te propose de vous emmener mais je n'irai sûrement pas vous chercher."

    Moi : "C'est dommage, parce que c'est au retour que tu nous rendrais service."

    En fait, j'avais prévu de prendre le taxi pour la nuit du retour.

    Il s'ensuit une mini-dispute. PN me dit que je n'ai qu'à rester sur mes certitudes. C'est drôle comme il peut apposer sur moi SES PROPRES DEFAUTS ! J'ai passé mon temps à me demander quand je n'ai pas été à la hauteur, à quel moment j'ai raté quelquechose, à me dire que j'étais nulle. Ceci dit, il me parle de certitudes sans expliciter quoi que ce soit, il dit des choses vagues, comme le font les PN. Je lui lance que ça doit le faire ch..er que je parte en Otherland avec les enfants. Il s'arrête net et me fixe :"Quoi ? Répète ce que tu viens de dire !!! Tu dis que ça me fait ch..r ? C'est ça que tu dis ? Mais t'es vraiment folle !" Je m'écrase.

    Je retourne à la cuisine. La bouteille de pinault est vide ! C'est quand même 20° d'alcool ! 5 verres avalés en 30 minutes ! Aïe ! Ca veut dire que je vais encore déguster !

    On mange. Je fais des galettes de blé noir rapportées de Bretagne par ma soeur. Les enfants me demandent d'où elles viennent. Je dis que je ne sais plus, je n'ai pas envie de donner le bâton pour me faire battre puisque je sais que PN va encore ironiser sur ma soeur, son mari, etc. PN et les enfants mangent l'entrée pendant que je chauffe la poêle, le dos tourné à eux. PN leur parle de Otherland, le berceau de la civilisation occidentale, de la religion, de l'immigration de son peuple. C'était une conversation constructive et agréable. Pendant une nanoseconde, j'ai eu envie de dire : "Tu vois, c'est quand même plus agréable quand tu es comme ça !". PN a des moments de "normalité" comme cela, disons 5 minutes par mois, sans aucune exagération !

    Heureusement que j'ai fermé ma gu..le ! J'entends tout à coup : "Quelle productivité, votre mère ! Vous avez vu à quelle vitesse elle fait les galettes ? Mieux que dans une crêperie !" Je ne dis rien. Quand je m'assoie enfin, presque tout le monde a fini. Ce qui est difficile avec les PN et le harcèlement moral qu'il font subir à leur victime, c'est que, racontant le coup des galettes à un tiers, on ne voit pas où est le harcèlement moral. Mais pour la victime qui est au coeur de cette manipulation perverse, le coup est un coup supplémentaire dans le harcèlement. Il s'agit pour le PN de maintenir la pression et faire bien monter la mayonnaise, et pour la victime d'etre en constant stress.

    PN me ressort les vieux dossiers encore une fois :

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    A suivre

    • Aînée, Parc Atérix, sorties à 23 ans. Soirées de l'ambassadeur.

     (Ces témoignanges seront plus tard transcrits dans une note à part)

     

     

  • 4è Main courante

    Au commissariat

    Mercredi en fin de journée, je me suis rendue au commissariat pour faire une main courante concernant les violences morales subies le samedi précédent. Le jeune policier a voulu me dissuader de faire cette main courante et conseillé de porter plainte directement. je lui ai expliqué que d'une part une demande de divorce était encours ainsi qu'une plainte pour violences sur descendant, et que d'autre part, un harcèlement moral était très difficile à prouver et que je ne souhaitais pasm'engager dans cette voie. J'ai rajouté que si je me rendais au commissariat c'est que j'avais un motif de le faire et que j'aurais préféré rester à la maison à m'occuper de mes enfants. D'autant plus que ses collègues m'avaient conseillée de venir autant que nécessaire faire des mains courantes à chaque fait de violence.

    L'attente a été interminable. J'ai attendu 1 heure, les personnes avant moi, 1h45, puis on nous a demandé de revenir une autre fois, car les policiers avaient une garde à vue et étaient en sous-effectif.

    Je suis retournée le lendemain après le travail. Il y avait déjà plusieurs personnes qui patientaient avant moi, plusieurs plaintes pour vol de voiture, de scooter étaient en cours. J'ai attendu 45 minutes et je suis repartie. On m'ai dit de revenir vers 21h30 : impossible ! Du coup, j'irai lundi prochain car j'aurai quelques jours de congés à la maison avant le départ en vacances.

     

    Le retour de la violence

    PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) était resté calme et silencieux deux jours, puis il a éclaté à nouveau le mercredi 3/08/11 au soir, pour une histoire de saucisse pas servie dans son assiette. Je ne me suis pas laissée faire et j'ai essuyé en retour des cris et des insultes.

    PN a repris les actes de harcèlement moral et de dénigrement :

    • PN aux enfants : "Bon, les enfants, même punition que ce midi, on remange de la pizza ce soir " (A ma surprise PN travaillait à la maison et s'était occupé de réchauffer la pizza au four pour les enfants. Les courses que JE fais sont constamment critiquées, car pas de marque. Quand il y a des produits de marque dans le frigo, alors PN se tait.)
    • Lorsqu'il s'adresse à moi, PN me regarde de haut en bas en grimaçant de dégoût.
    • Alors qu'il avait ostensiblement autorisé l'Aînée à faire de l'ordinateur alors que je venais de le lui interdire, le soir vers 23H, PN surgit brutalement dans ma chambre en me disant :

    PN : "TA fille, tu la laisses faire Faicebouc depuis deux heures et maintenant elle regarde un film !"

    Moi : "Ha ha ! Quand elle fait de bêtises, elle devient MA fille !"

    PN me regarde allongée sur mon lit en slip et il se cache les yeux avec sa main en grimaçant.

    • De la même façon qu'il avait parlé en intercalant dans ses phrases mon code de carte bancaire, PN n'arrête pas de lancer subitement "Raccroche !" lorsqu'il passe à côté de moi. Il le fait au moins 4 ou 5 fois par jour depuis qu'il a téléphoné à ma mère samedi dernier afin de lui dire que je suis folle.

    Je ne me laisse pas démonter, cela ne me touche pas. Je contre-manipule en faisant exactement pareil. Je lui dis "Raccroche !" brusquement et sans rapport avec la situation. Mais quand son père a appelé deux fois aujourd'hui, je n'ai rien dit. Cela aurait été trop attendu.

    C'est comme avec les enfants, quand il disent un gros mot, je le répète plusieurs fois afin de banaliser ce mot et qu'il perde la force que l'enfant lui donne.

    • Parfois, PN rajoute "Raccroche ! Quelle imbécile, même pas le courage de me parler au téléphone !" Je dis à PN qu'il peut la rappeler, qu'elle sait ce qu'elle doit faire, l'enregistrer puis porter plainte contre lui. PN avait menacé de téléphoner à ma mère la nuit à 23h30, mais je sais qu'il n'aura pas le courage de le faire. PN fonctionne par menaces et c'est avec des menaces qu'il entend faire peur, déstabiliser et faire déprimer sa victime.
    • PN appelle Jumeau de façon hyper pressante : "Hey, jumeau, VIENS ! Viens Viiiiiiiiiite ! Tout de suiiiiiiiiiiiiiite !"

    Jumeau : "Mais quoi ? qu'est-ce qu'l y a ?"

    PN : "Non, Rien."

     

    Cas d'école

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    "Mon" PN agit EXACTEMENT comme le décrit la psychiatre Marie-France HIRIGOYEN dans "Le harcèlement moral" et dans "Femmes sous emprise". Il retourne la situation.

    Après les coups de fil de son père où PN lui parle sèchement, où il lui dis que je "fais des miennes" et où il change de sujets en racontant qu'il va emmener Jumeau à un match de foot ce soir, PN raccroche et me dit :

    PN : "T'es qu'une conne. C'est toi la manipulatrice ! Tu distilles ton venin à chacun !"

    Moi : "C'est marrant tu retournes complèrtement la situation. Tu ne sais même pas ce que signifie manipulateur."

    PN : "N'utilise pas des mots qui te dépassent."

    Moi : "C'est drôle. Tu utilises à chaque fois les mêmes mots et les mêmes expressions que moi : Manipulateur, venin, etc " (je lui dis qu'il a une langue de vipère).

    J'ai remarqué cela depuis très longtemps. PN réutilise mes mots et mes expressions. PN m'accuse de ce dont je l'accuse précisément ! Cela me porte à croire que les PN sont véritablement des êtres VIDES et qui se repaissent du JUS, du CONTENU de leur victime.

    Puis PN se plante à 10 cm de moi et me demande de lui définir ce qu'est un manipulateur !!! Je nage en pleine science-fiction ! Je lui réponds : "Tu rêves, mon gars ! T'as qu'à chercher dans le dictionnaire ! Et c'est pas la peine de recommencer ton cirque avec tes "J'attends" durant une heure !". Et je m'en vais.

    M-F HIRIGOYEN écrit dans le Harcèlement moral, p.164: la paranoïa du PN

    "... la perversion narcissique est un aménagement qui permet d'éviter l'angoisse en projetant tout ce qui est mauvais à l'extérieur. (...) En attaquant l'autre, les pervers cherchent avant tout à se protéger. Là où pourrait appraître de la culpabiblité naît une angoisse psychotique insupportable qui est projetée sur le bouc émissaire avec violence.`

    ... Leur monde est divisé en bon et en mauvais. Projeter tout ce qui est mauvais sur quelqu'un d'autre leur permet d'être mieux dans leur vie, et leur assure une relative stabilité. (...) Dans un regsitre quasi délirant, (les pervers) se méfient de (leurs victimes), leur prêtent une malveillance qui n'est que la projection de leur propre malveillance."

    En recherchant ce chapitre, j'ai relu le livre en diagonale. Certaines descriptions du comportement des PN font froid dans le dos tellement elles sont criantes de vérité !!! Je retrouve dans les cas concrets que donne la psychiatre les mêmes mots de PN à mon égard.

     

    Pour moi, cette pathologie psychiatrique est la pire ! Avoir rencontré dans sa vie un Pervers Narcissique s'apparente à vivre en état de guerre et de torture permanente ! En sortir indemne, VIVANTE doit être mon seul et unique but. C'est mon combat.

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    L'injustice

    Ce que je trouve atrocement injuste, c'est l'isolement dans lequel la victime se trouve. Car à l'extérieur du foyer, le PN se montre charmant / charmeur. Personne ne peut croire ce que l'on vit !!! D'autant qu'il se victimise et reporte la responsabilité sur l'autre.

    Aujourd'hui PN a téléphoné à son père, à son frère L., à son meilleur ami D. (celui dont il dit être "tenu par les couilles par sa femme"), à son pote de jogging Jipé (dont il dit qu'il "est le chien-chien à sa mémère"). Il entretient son réseau social, familial et amical. Passant à côté, j'entends parfois "elle fait des siennes", "elle fait sa crise de la quarantaine", "c'est en bonne voie, ça va s'accélérer"...

    Alors je me marre tout fort. Comme si PN n'en pouvait plus de moi et était obligé de prendre des mesures pour divorcer très très vite ! Je pense que c'est encore une de ses manoeuvres pour me déstabiliser, je suis perduadée qu'il est incapable de faire le moindre geste pour divorcer et qu'il attend que je fasse tout le travail. Je ne laisse rien entrevoir. Il recevra bientôt la requête de divorce et la convocation pour la plainte.

    Mais comme je l'ai dit, je me fiche de ce que peuvent penser les autres, mêmes mes (anciens ?) amis. Ils ne peuvent pas comprendre et ne comprendront jamais. Ils resteront leurrés sur la situation réelle. Je ne chercherai même pas à me justifier ou leur faire comprendre quoique ce soit. Lola = zéro égo ! J'apprends à lâcher prise, il est vain de penser pouvoir avoir tout en main.  Ce que les autres penseront de moi leur appartient et je n'en ai que faire.

     

  • Samedi, #4 et fin

    PN harcèle ma mère au téléphone

    téléphone_homme.jpg

    Au milieu de l'épisode violent du samedi 30/07/11 après-midi, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) me reproche d'avoir parlé de sa liaison avec sa petite assistante russo-allemande à son père. Il dit que ce sont des histoires de couple et qu'il faut assumer et ne pas en parler. Ah ! Les bons principes des PN ! Il peuvent sortir tous les principes de MORALITE quand ça les arrange !

    Je réponds fermement, et je l'ai répété cent fois, que durant son séjour en Allemagne au mois de février (à cette époque, nous voyions une thérapeute de couple en vue de rétablir la communication !) sans me donner de nouvelles pendant une semaine, son père m'avait téléphoné.

    Le vieil homme me demande toujours comment ça va entre PN et moi. Depuis la "fâcherie", je lui fait la conversation de façon succincte faite de banalités et ne l'embête pas avec mes problèmes de couples. Je réponds invariablement que cela va très bien. Il se doute bien que non.

    Puis au bout d'un moment (je savais par la collègue de PN que sa maîtresse avait fait le déplacement sur la foire commerciale pour les (le) voir), j'ai craqué. J'étais folle de colère et de jalousie (Eh oui ! Femme harcelée, j'étais aussi une femme trahie avec des blessures de femme). J'ai tout balancé au père de PN. Que PN m'avait annoncé en novembre qu'il voulait me quitter pour sa jeunette - alors qu'à ce moment précis, il ne lui avait pas encore déclaré sa flamme -, qu'il voulait se prendre un appartement dans la Capitale, qu'il épluchait les offres d'emploi en France pour elle, qu'il était en train de lui chercher une école de journalisme en France à 9000€ pour qu'elle parfasse son français, qu'à l'instant où je lui parle, PN est avec sa maîtresse, que j'étais effondrée de cette situation, que je n'en pouvais plus de raconter que tout va bien alors que notre vie de couple est catastrophique, etc. Le père de PN m'a dit qu'il lui parlerait. C'est depuis ce jour que PN a OUVERTEMENT ET QUOTIDIENNEMENT EXPLOSE de violence envers moi. Depuis février 2011.

    J'ai expliqué à PN que j'en avais assez de raconter des bobards à son père et que j'ai craqué. J'étais en larmes au téléphone.

    téléphone.jpg

    • Sur ce, PN attrape le combiné de téléphone et appelle ma mère : "Oeil pour oeil, dent pour dent ! Je vais l'appeler aussi, ta mère ! (Pour mémoire, note sur l'épidsode où PN veut téléphoner à ma mère alors qu'elle sortait de l'hôpital pour un problème cardiaque !!!).

    PN à ma mère : "Bonjour, c'est PN. Vous savez qu'elle va pas bien votre fille ? Vous savez qu'elle est folle ?"

    Ma mère : "Ah, c'est toi, PN ! Je suis désolée, mais j'ai une autre ligne qui sonne, je dois raccrocher." (Elle m'a raconté leur conversation 10 minutes après quand je l'ai appelée du jardin)

    Moi : "Raccroche Maman ! Raccroche ! Ne lui parle pas !"

    PN : "Ha ha ha ! "Raccroche Maman !" Idiote, va ! T'inquitète pas ! Je vais la rappeler ce soir à 23h30."

     

     PN nous suit partout

    • Le soir, je prépare le repas. Je décide de ne pas reconduire la pierrade même s'il me restait de la viande. Cela nous obligerait à manger dans la cuisine avec PN, ce qui m'insupporte au plus haut point. Je fais saisir les lamelles de viande crue dans une poêle et annonce que je vais manger sur la terrasse car "je n'ai aucune envie de manger avec toi". Jumelle s'installe avec moi. Puis, STUPEUR ! PN arrive avec son assiette et un verre de vin à la main. D'habitude, il ne vient pas, car il n'aime pas manger dehors.

    Moi : "Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu me suis ?" Qu'est-ce que tu vas me chercher encore ?"

    PN : Bah quoi ? J'ai plus le droit de manger et de parler à mes enfants ?"

    Je me tais. j'ai compris que les ENFANTS vont devenir l'ARME par laquelle PN va pouvoir continuer de me toucher. C'est un classique.

    Les autres enfants s'attablent avec nous. PN parle et parle encore. Il parle aux enfants de leurs colos. Il me parle de "ses amis" les voisins, Jean-Mimi et sa femme, qui sont revenus d'Espagne, de ses Kms de jogging, qu'il s'est encore amélioré sur son endurance, ... Je mange en silence en fermant les oreilles. Je regarde ailleurs. PN, ostensiblement, regarde dans la même direction en faisant mine de chercher ce que j'observe.

    • Après le repas, les enfants regardent Fort Boyard. Je m'installe auprès d'eux. Nous sommes pris dans les jeux de l'émission et commentons les joueurs. Pendant ce temps PN est dans la cuisine à fumer à la fenêtre et à écouter la radio. Mais il ne cesse de venir, d'ouvrir et fermer la porte, il passe la tête pour dire deux où trois mots qui n'intéressent personne. Il agace Jumeau avec des résultats de foot. Jumeau lui crie plusieurs fois : "Arrête Papa, Laisse-moi regarder Fort Boyard." PN tourne autout de nous sans arrêt. Il passe à plusieurs reprises devant la télévision. Les enfants râlent.

    Moi devant les enfants : "Arrête de faire le papillon et de voleter comme ça autour de nous."

    PN : "Ha ha ha ! Un papillon ! C'est vrai que je suis gracieux comme un papillon !"

    Plus tard, Moi : "Bon, c'est bon maintenant ! Laisse-nous tranquille ! Arrête de venir nous embêter comme ça ! On dirait la mouche du coche. Qu'est-ce que tu cherches ?"

    PN : "Faudrait savoir, je suis un papillon ou la mouche du coche ?"

    Ce comportement est typique de la manipulation et du harcèlement moral : répéter encore et toujours un comportement anodin jusqu'à ce que l'autre craque.

    Allez porter plainte pour harcèlement moral ! Le policier demandera "Rapportez-nous les faits, Madame. Ah, votre mari vient dans le salon alors que vous regardez la télévision ?" Qui tiendrait cela pour du harcèlement moral s'il ne le VIT pas ? Les personnes extérieures ne vivent pas l'USURE et l'EXASPERATION permanentes entraînées par les comportements pervers des PN.

     

    PN fait des bruits de crachats

    • Vers 21h30 je laisse les enfants pour enfiler ma robe de nuit et me brosser les dents. Depuis le Vélux de la salle de bain ouvert et qui donne sur la terrasse, j'entends soudain des bruits de crachats et de mouchage. C'est PN qui m'imite en train de faire mes ablutions. Il le fait depuis 5 bonnes minutes.

    Moi, par la fenêtre, très calmement : "Tu es ridicule. Tu n'est plus un humain, tu es un animal. Tu es un chien."

    Puis j'entends à nouveau PN en bas dans le salon qui continue de faire semblant de cracher. Il fait cela durant encore 10 bonnes minutes.

    Je ne sais même plus comment qualifier ce genre de comportement !!! C'est BAS ! C'est VIL ! C'est DEGRADANT (pour l'auteur) ! C'est BESTIAL ! C'est tout simplement du harcèlement moral !

     

     Quand je pense que les enfants sont spectateurs de tout cela, ça me mine. Ce n'est pas la normalité, ils vivent une situation complètement tordue, dans tous les sens du terme, distortionnée.

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    23h15

     

  • Le samedi 30/07/11 #3

    violence conjugale,violence morale,violence psychologique,tenir tête à un pn,contre-manipulation

    En une seule journée, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'a balancé plus de paroles de haine et de débilité profonde qu'une personne normale pourrait n'en dire en une vie.

    Je poursuis donc mon témoignage pour ne pas oublier ce par quoi je suis passée.

    • Sur sa lancée philosophique sur les amis, PN me demande pourquoi je n'ai pas d'amis ? Pourquoi je ne les vois plus ? (J'ai des amis et ils me téléphonent. Je ne les vois plus à la maison car avec la présence collante de PN, impossible d'être à l'aise et apprécier réellement leur présence. Enfin, je ne leur téléphone plus beaucoup, étant en dépression. Mais je ne me justifie toujours pas, je laisse PN croire ce qu'il veut)
    • PN : "Pourquoi tu te fâches avec tout le monde ? Tu ne t'es jamais demandée pourquoi tu te fâchais avec tout le monde ? Tu ne te poses pas de questions ?"

    PN utilise la généralisation : "Toute le monde, on, les gens etc." Mais cela n'a aucun fondement. Tout le monde, c'est V., une amie proche, compliquée et logorrhéique, mais une amie quand même. Elle a été jalouse lorsque j'ai fréquenté d'autres personnes qu'elle et m'a dit des choses assez blessantes. J'ai préféré m'éloigner d'elle. Enfin, tout le monde, c'est IR. La fameuse IR du trio infernal. IR était mon amie. Puis petit à petit, PN se l'est accaparé. Quand il a été oisif entre deux emplois, lui et son copain adultérin ont fréquenté assidûment IR. Confiante en IR, je ne voyais pal le mal. Je me confiais même à IR des violences que PN me faisait subir. IR n'a pas souhaité prendre parti (ce que je peux comprendre) et m'a dit : "Vous n'avez qu'à divorcer." Comme IR travaille chez elle et PN parfois aussi à la maison, ils se voient de façon régulière. Moi, j'ai pris ça comme un coup de poignard dans le dos de la part de IR et j'ai décidé de m'éloigner d'elle. Elle continue de déjeuner avec PN -qui à la base est mon mari et IR est à la base ma soi-disante "amie" !- et de lui envoyer force SMS dans la journée. Je vois passer des SMS pas très agréables à mon propos, où PN lui écrit : "Elle est tarée, Elle me fait vomir, etc." PN se victimise et IR saute à pieds joints dans le panneau.

    • PN : Hier, c'était l'anniversaire de DR (le mari de IR). Tu lui as souhaité sa fête, j'espère. Quoi, tu ne lui as pas téléphoné ? C'est pas bien !" PN me l'a répété 3 fois dans la journée.
    • PN : "Mes amis allemands m'ont appelé hier. Quoi ? Tu t'en fous ?"

    Ce sont des amis de longue date de PN, un couple d'une cinquantaine d'année que nous connaissons depuis 20 ans et chez qui nous allions de temps en temps en vacances. PN les a connus alors qu'il était jeune stagiaire pour une société en Allemagne dans les années 90.

    Moi, j'attaque : "Dis donc, tes amis allemands, tu te souviens quand Brigit a découvert que ton père était toujours vivant au décours d'une conversation avec moi, alors que tu leur a raconté pendant 10 ans que ton père était mort ! Et que l'homme qui vivait avec ta mère était son 2ème mari ! Alors comme ça, ton père est mort ! Il va être content de le savoir ! C'est qui le taré ?"

    •  Moi : "Qui est-ce qui raconte dans ses mails à sa maîtresse qu'il souffre depuis 10 ans de la mort de sa mère et qu'il ne s'y habituerait jamais ?" Le cerveau de PN s'est complètement détraqué à la mort de sa mère et c'est là qu'il a commencé à décharger sa haine sur moi, comme si j'en étais responsable. Mais, à cet instant je fais comme PN, je creuse et j'appuie la où ça fait mal. PN a toujours fait ça avec moi, allant chercher ma souffrance dans mon histoire familiale. C'est abject, je ne prends pas de plaisir à faire cela, mais je dois le faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

    PN commence à être fébrile, mais il continue de m'attaquer. Il ressort les vieux dossiers.

    • PN : "Et puis, d'abord, pourquoi tu as mal reçu mon cousin venu du Canada, il y a deux ans ? Pourquoi tu t'es enfuie comme une lâche ? Tu m'as fait honte. Je ne l'oublierai jamais ! T'es qu'une salope !"

    A cette époque, PN ne m'accompagnait plus dans ma famille, ni pour les repas dominicaux (pas systématiques) ni pour Noël, ni pour le nouvel an chinois ni les fêtes des père ou mère ("mes parents ne sont pas les siens !"). Ma famille avait prit l'habitude de me voir arriver seule avec mes 3 enfants et me questionnait parfois. Je leur mentais pour ne pas avoir à  leur raconter mon quotidien avec PN. Je répondais d'abord qu'il était fatigué de sa semaine (le pauvre travailleur ! les autres ne travaillent pas ?) puis qu'il regardait le foot ou le sport à la télé, enfin je disais qu'il n'y avait rien à attendre de lui, et qu'il fallait qu'on passe un bon moment entre nous et c'est tout.

    J'avoue que lorsqu'il a fallu accueillir la famille de son cousin - au demeurant tous fort sympathique - je n'avais pas le coeur à faire semblant. je leur avais préparé le petit-déjeuner et j'avais conduit Jumelle à son cours de natation, puis j'ai fait les courses assez longuement. Quand je suis arrivée à la maison, les Canadiens étaient partis, car ils avaient RDV chez la filleule l'après-midi.

    PN ne m'a jamais pardonné de les avoir reçus seul. J'imagine que PN voulait leur montrer l'image reluisante de la famille idéale, de ce qu'il avait construit, mais c'était raté.

    Je réponds à PN dans les faits : "Je suis allée faire les courses et ce n'est pas de ma faute s'ils étaient déjà partis quand je suis revenue. Je les ai reçus correctement à leur arrivée, j'ai fait la conversation."

    •  PN me couvre d'insultes. "T'es q'une pauvre conne. Tu vas crever la dalle. Mais les enfants, eux vivront bien. Je te le dis, moi !" "Tu ne sais pas te remettre en question, T'as pas d'amis, tu sera toute seule. Je vais te laisser crever avec tes..."

    Moi : "solitude."

    J'avais fini sa phrase.

    PN : "Non pas du tout. Tes CERTITUDES ! Ha ha ha ! En voilà un beau lapsus. tu vois, t'es seule, ma pauv'fille !"

    Mais, je ne me laisse pas décontenancer, j'attaque encore : "Lapsus ? Arrête d'utiliser des mots que tu ne connais pas ! Depuis quand tu connais ce mot ?" (c'est n'importe quoi, mais j'attaque quand même !) "Allez, dis-moi ! J'attends ! Qu'est-ce que ça veut dire ? hein ? Ca veut dire quoi ? Explique-moi !"

    Je fais de la contre-manipulation. J'agis en miroir de lui. Je suis debout face à lui. Je le presse de questions, je crie, je le pousse dans ses retranchements. A cet instant je sens que le cerveau de PN déraille. Blessé par les paroles précédentes, il ne sait plus réfléchir, il perd ses moyens. PN se met à bégayer ! Aussitôt, je mords. Je l'imite en train de bégayer. "Alors, on bégaye ? On ne sait plus s'exprimer ? On ne sait pas aligner trois phrases correctement ?"

    PN a les yeux hagards. "Pauvre conne ! T'est qu'une conne." Il sort du salon. Fin du troisième acte.

  • Le samedi 30/07/11 #2

    La journée du samedi a été interminable. PN avait décidé de s'attaquer non seulement à moi mais aussi aux enfants. Le matin, les enfants et moi nous sommes réveillés relativement tard. PN a vite attaqué dès la matinée, j'ai décrit ses questions et réactions tordues dans la note précédente.

    • Juste après le petit-déjeûner, l'Aînée demande fébrilement la permission de faire de l'ordinateur sur mon portable, je lui réponds négativement car je sais qu'elle va passer des heures sur Faicebouc. Cinq minutes après, PN l'appelle pour qu'elle vienne faire de l'ordinateur dans le bureau sur l'appareil familial, il lui demande de se dépêcher car il lui cède sa place exprès. PN contredit mon ordre afin d'attirer la sympathie de sa fille. C'est la première fois qu'il l'autorise - voire la pousse - à passer son temps sur Faicebouc. Je le lui fais remarquer. Il minimise en disant que son autorisation ne vaut qu'après qu'elle ait vidé sa valise. Puis à mon adresse il dit qu'il a assez consulté Internet, entre deux sites porno. No comment !

    Avant que je parte chez l'orthodontiste, le père de PN a téléphoné. Il a parlé à Jumeau puis a demandé à me parler. Nous avons échangé des banalités. Il m'a demandé de venir le voir en Province avec PN et les enfants. Je lui ai dit que c'était impossible, que je ne pouvais pas passer des vacances avec PN. Cela fait 18 mois que PN et moi sommes fâchés avec son père. Sous l'emprise de l'alcool, son père m'avait aggressée verbalement. PN qui ne supporte pas son père, l'a alors violenté physiquement. Le pauvre homme avait 64 ans. Je n'ai pas du tout validé le comportement de PN mais j'ai tout de même coupé les ponts et PN aussi.

    A 12h30, j'ai conduit l'Aînée chez l'orthodontiste. Je suis revenue à 13h15, puis nous avons déjeûné autour d'une pierrade de boeuf, le truc convivial mais où PN mangeait avec nous. C'est le premier repas avec tous les enfants réunis.

    harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversionQuand je reviens, PN a entamé la première bouteille de vin rouge en apéritif, j'en prends un unique verre. Au cours du repas, il ouvre une deuxième bouteillle de rosé qu'il boit tout seul. Puis à la fin du (même !) repas, il tire du vin rouge du cubi de 3 litres. Durant le repas il est dans un état logorrhéique et presse les enfants de questions sur leurs colonies respectives. L'Aînée est enthousiaste à répondre et à raconter son séjour, qu'elle a adoré. Jumelle parle un peu. PN est particulièrement pressant avec Jumeau. Il le vanne sans arrêt. Jumeau dit plusieurs fois à son père d'arrêter de l'embêter. A table, il dit que la viande est dure comme du béton. L'Aînée, lui rétorque qu'il n'a qu'à pas manger. Je dis à l'Aînée qu'il dira toujours que c'est mauvais, mais qu'il mangera quand même et même qu'il se resservira.

    • Il dit aux Jumeaux qu'il a regardé tous les jours sur Internet la webcam de leur lieu de colonie, qu'il va essayer de trouver une location là-bas pour les emmener en vacances. Il les appelle 15 fois (ce n'est pas un chiffre hyperbolique ici !!!) pour qu'ils viennent regarder la webcam à l'ordinateur. Les Jumeaux râlent car ils sont agacés. Pendant le repas, il leur pose toujours les mêmes questions auxquelles ils ont déjà répondu. Il leur dit plusieurs fois qu'il a tondu et désherbé la pelouse en leur absence. Et puis encore ceci et cela ! Les enfants lui répondent  :"Tu nous l'as déjà dit pleins de fois. C'est bon maintenant." Il me dit qu'il a mis 4000€ dans la toiture et que je me doute bien que ce n'est pas pour notre confort mais pour mieux vendre la maison."(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)

    Au cours du repas le père de PN rappelle, il veut parler à son fils. J'entends qu'il souhaite voir ses petits-enfants. PN lui ordonne d'arrêter de lui téléphoner pour lui demander ses congés tous les deux jours parce que sinon il va "acheter un appareil-enregistreur et mettre ses congés sur un message". Il lui dit : "T'as qu'à voir ça avec Lola, puisque vous êtes copains comme cochons !" Son père lui raccroche au nez.

    • Après le repas, je vais faire une sieste, Jumelle me rejoint. PN tourne autour de ma chambre, il passe plusieurs fois par le garage. Il est en état d'excitation. Je l'entends qui arrose les fleurs. Puis PN appelle sans arrêt Jumelle pour lui montrer encore quelquechose. Je  me demande quoi et j'ai même le sentiment qu'il va lui dire des absurdités ou des méchancetés sur moi. Jumelle se décide à y aller et revient en larmes. A mon questionnement, elle répond : "Il me suit tout le temps !!!".

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    Cette pratique est d'une telle perversion ! On sait que les Pervers Narcissique ne frappent pas physiquement mais psychologiquement, mais LE MAL EST BEL ET BIEN LA. C'est comme le jeu du perroquet ou de l'imitateur où l'on imite sans arrêt une personne. Au bout de quelques minutes, cela peut terriblement agacer et faire perdre le calme ! Cela peut rendre fou quelqu'un que l'on a déjà bien énervé auparavant et qui est dans un état de tension. PN le sait bien, il m'a déjà dit : "Le harcèlement, c'est répéter tout le temps la même chose." Ensuite, quand la victime s'en prend au PN, parce qu'elle est hors d'elle, allez expliquer que c'est parce que PN vous a suivi dans toutes les pièces.(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)

    Je m'endors, Jumelle regarde un film sur l'ordinateur à côté de moi. A mon réveil vers 16h, je vais faire un peu de couture dans la salon. Il m'attaque sans relâche. Combien de verres supplémentaire PN a-t-il pris ? Il empeste l'alcool, il se trouve à 2 mètres de moi mais je sens sa forte haleine. Je le lui dis.

    • PN annonce qu'il va faire des courses à GO Sport. Il dit qu'il va acheter une paire de basket à Jumeau plus ceci cela. Au sein de sa phrase il intercale le code de ma carte bancaire. Il fait ça toute l'après-midi, au moins 5 ou 6 fois. Cela fait : "Je vais aller à GO Sport 1234 acheter des baskets. Ah la la ! Qu'est-ce qu'il en use des chaussures 1234. Par contre, tes lunettes de piscine, tu te les prendras toute seule avec ta carte, 1234. Parce que ça suffit maintenant les conneries, 1234." Je lui réponds que ce n'est pas la peine de faire son petit jeu, car je peux m'y mettre aussi. (Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)

    PN me dit que ce n'est pas la peine de demander une 2ème carte bancaire sur le compte-joint car il y a eu plusieurs centaines d'euros de sortis en chèques ce mois-ci. Il m'ordonne de façon de plus en plus pressante et autoritaire de lui justifier les dépenses. PN utilise son ton professoral favori.

    • PN : "Dis-moi ce que tu as acheté ! J'attends ! J'attends ! J'attends tes explications ! Je ne partirai pas d'ici avant que tu ne m'aies dit ce que tu en as fait. J'attends ! Dépêche-toi ! J'attends ! Donne-moi tes explications ! Tu vas m'écrire une liste de tes dépenses ! J'attends ! J'attends ! etc." Je lui réponds fermement puis en criant que ce sont des utilisations familiales et que je n'ai pas à justifier quoi que ce soit.

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    PN s'énerve. Ses cris ébranlent la maison. Je ne cesse pas ma couture. Mes mains commencent à trembler. Je m'accroche à mon tissu et à ma machine à coudre pour ne pas le montrer. J'ai du mal à respirer. Je tente comme je peux de me maîtriser. Mais dans mon coeur et dans ma tête, je suis forte et déterminée à ne pas me laisser faire.

    • PN continue de hurler. Il attrape la longue table rectangulaire par le bout opposé auquel je suis assise et la soulève, afin de faire glisser ma machine à coudre. Il hurle : "C'est TA table, ça, hein ? C'est TOI qui l'as achetée ? Regarde ce que je vais en faire !" Je ne me laisse pas démonter, je rattrape ma machine et lui crie d'arrêter son cirque. je lui demande ce qu'il veut prouver ? Sa force ? Sa brutalité ? Qu'il veut faire le gorille de Tarzan ? Je lui dis d'aller soulever les tables à son boulot, afin que ses collègues voient son comportement. (Je l'attaque sur ce point car il ne supporte pas que je lui parle de ses collègues : ne pas toucher ! Ce sont ses miroirs, comme l'a bien décrit ViveMaVie.)

    Je lui dis qu'il est taré et qu'il doit se faire soigner. Que quand on s'est connus, sa mère avait tenté de me faire comprendre qu'il était violent. En effet, sa mère paraissait contente qu'il se soit trouvé une petite amie. Elle s'entendait parfaitement avec moi, PN d'ailleurs s'étonnait de cette relation belle-mère/belle-fille et s'en félicitait. Mais je pense que cela l'a ensuite travaillé et qu'il en a fait une certaine confusion, entre elle et moi. Je l'ai déjà décrit dans une note précédente, il ressent un vif sentiment d'amour/haine envers sa mère et depuis la mort ce celle-ci il m'a détestée progressivement. Puis un an après sa mort, en rangeant des papiers, je trouve dans le classeur qu'elle avait réalisé pour PN afin d'y classer ses papiers divers, une photocopie d'un article parlant de la violence et les conseils pour la vaincre !!! Je suis tombée à la renverse ! Elle savait ! Forcément !

    Puis, j'ai appuyé fortement là où PN pouvait avoir mal. C'est une chose que je n'ai pas fait depuis bien 5 ans.

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    A SUIVRE :

    23h15

  • Le samedi 30/07/11, c'est à nouveau la guerre

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    Le samedi 30/07/11, la famille de PN est au complet après qu'il ait passé 2 semaines seul. PN se rattrape, le harcèlement moral et les violences reprennent de plus belle ! Je pensais, naïve que j'étais que PN retrouverait un peu la raison après cette séparation. Au contraire, il a ruminé.

    • Le matin, dans la cuisine je me baisse pour prendre quelquechose dans un sac. Dans mon dos, j'entends PN soupirer de dégoût. Il regarde mes fesses.
    • PN me lance à brûle-pourpoint : "Si je suis si mauvais que ça, comment tu expliques que Ca. me parle ?" Moi : "Elle te parle si elle veut."
    • PN : "Pourquoi t'es revenue ? Tu pouvais pas rester chez ta mère ou chez ta soeur ?" Moi : "Je suis revenue car je suis chez moi."

     

    • PN : "Alors, durant ces 15 jours t'as fait quoi ? J'espère que t'es sortie au moins ! J'espère que tu es allée au restaurant ! T'as vu des amis ? Tu t'es éclatée ?" 

    PN et les amis

    Je ne réponds pas à la question de PN. PN a toujours cultivé une problématique avec les amis. Dès le début de notre relation, il m'a reproché de ne pas avoir beaucoup d'amis comme lui. Des vrais amis d'enfance ou de jeunesse. Des amis avec qui manger, boire, sortir en boîte et partir en vacances. Il me disait que les amitiés de filles, c'était frivole, futile. Alors que les "amitiés de mecs", "les vrais, les amitiés viriles", c'était indestructible, c'était fort, c'était pas de la merde."

    Je n'ai jamais compris pourquoi PN s'attachait tant à l'amitié. S'il a des amis, et bien tant mieux et puis c'est tout. Ce n'est pas la peine de le stigmatiser. Cela m'amène à penser que si cela lui tient tant à coeur, c'est que cela n'est pas une évidence et que cela le travaille. C'est une chose qu'il porte sans cesse aux nues. Est-ce pour se prouver qu'il n'est pas seul ? Qu'il est quelqu'un de populaire ? Que les gens l'aiment ?

    Pour ma part, j'ai deux amies d'enfance que je ne vois plus que rarement, parce que l'une n'ayant pas de voiture, se déplace difficilement et que j'ai perdu de vue l'autre. Puis j'ai des amies de voisinage, certaines plus proches que d'autres. Personnellement, après le travail fait sur moi, je me suis concentrée sur moi en tant qu'individu qui n'a pas besoin des autres pour exister, ni pour me "divertir" dans le sens qu'utilise Pascal et que reprend Soeur Emmanuelle dans son livre "Vivre, à quoi ça sert ?". C'est-à-dire que je n'ai pas besoin des autres pour combler mon vide intérieur, ma vacuité. Je suis en train de travailler à regarder mon vide intérieur et me demander s'il est réellement vide et si je ne trouve pas finalement un sens à ma vie à l'intérieur de moi.

    La question de l'amitié et de la "bande" est une problématique que je me pose actuellement. J'essaie de comprendre pourquoi, que ce soit à l'école, à la fac ou au travail, j'ai rarement traîné en bande. Cela a certainement à voir avec l'estime de soi ou la notion de singularité et d'originalité. Aujourd'hui, j'assume entièrement ces deux notions. J'existe en tant qu'individu, j'aime les autres sans les juger et je vais pas chercher et "séduire" (=en quelque sorte manipuler) les autres pour qu'ils s'intéressent à moi et m'en faire des amis. Puis j'ai appris à aimer la solitude. Marre de fréquenter les gens parce, socialement, c'est gratifiant. Marre de se rassembler pour entendre des sornettes et des élucubrations. Pas évident d'être légère alors que je vis une situation très difficile. Je recherche du Vrai, de l'Essentiel.

    Néanmoins, je constate que j'attire la sympathie des gens. Plusieurs personnes me téléphonent régulièrement pour prendre de mes nouvelles. Je vois que sans aller vers l'autre, l'autre vient à moi. Je me dis que je peux présenter de l'intérêt. Cela ne gonfle pas mon égo ni ne me fait plaisir outre mesure. Je trouve cela bien, c'est tout.

    Et comme d'habitude, les pervers narcissiques ont du FLAIR, ils savent ce qui est important pour les victimes. Ils appuient sur ce qui fait souffrir leur victime et passent sous silence ce qui les rend heureux. Ainsi PN n'évoque JAMAIS mes réussites, il ne s'est JAMAIS intéressé aux peintures que je réalise et qui sont quasi unanimement louées. Ainsi, PN sent ce qui me fait mal et enfonce le clou dedans. Sauf que maintenant il ne connaît plus mes faiblesses. Il appuie en coyant me faire mal mais ce n'est pas au bon endroit ! J'en parlerai une autre fois.

    • Dans l'après-midi, PN me requestionne lors d'un épisode violent : "T'as fait quoi ces deux dernières semaines, t'as vu des amis ? Pourquoi tu vois pas tes amies ? Pourquoi tu ne vas pas chez SD ou chez IR ?"

    Moi : "Je n'ai pas à te relater ce que je fais. Je fréquente SD mais je ne suis jamais allée chez elle (c'est faux). Et IR, tu devrais le savoir, pourquoi je ne la vois pas !" (contre-manipulation. cette façon de questionner est caractéristique des PN qui font croire à la victime qu'elle devrait savoir quelquechose, alors la victime va se triturer le cerveau à trouver une chose qu'elle ne connaît pas et comme elle a peu d'estime de soi, va se donner une réponse qui la dévalorise). "Pourquoi d 'après toi ? Alors ? Tu ne le sais pas ? Dis-moi pourquoi ?" (Je fais exactement comme lui, je monte le ton, je le presse de questions afin qu'il n'ait pas le temps de réfléchir.)

    PN : "Et bien moi, je suis sorti ! J'ai vu des amis ! je suis allée au restaurant."

    Moi : "Je m'en fous."

    PN : "Oui, je suis allé au restaurant avec IR."

    Moi : "Je sais, tu es allé au bistro (le trio infernal mange au bitro du coin tous les vendredi, IR et les deux mecs adultérins. Pendant ce temps IR se plaint qu'elle ne voit plus ses amies Moi et Ca., la femme de Pa l'adultérin.)

    PN : Oui. Et aussi je suis allé chez l'italien ! On n'y a pas mangé mais on a pris un truc devant."

     

    • Le soir à 23h15, alors que je suis déjà couchée, PN surgit dans ma chambre et au milieu d'une centaines de reproches et de questions, me demande encore si j'ai vu des amis durant les 15 jours chez ma soeur ou chez ma mère. Il me gonfle ! Je lui réponds que je suis sortie en boîte tous les soirs. Dépité, il sort de ma chambre en me traitant de pauvre conne.
  • Le retour à la maison

    Le retour à la maison : le florilège recommence

    Comme les enfants étaient partis en colonie de vacances et que je ne souhaitais pas rester 15 jours en présence de PN (mon mari appelé Pervers narcissique), j'avais prévu de passer ces deux semaines chez ma soeur partie en vacances. Durant cette période je suis retournée deux fois à la maison, la premère fois pour changer mon linge et la deuxième fois, au retour de l'Aînée. Nous sommes restées toute la journée puis je l'ai conduite chez ma mère pour qu'elle y passe deux jours. Du coup, j'ai dormi chez ma mère aussi.

    Vendredi 29/07/11 à 23h30, j'ai récupéré les jumeaux de retour de colo aussi. A mon arrivée à la maison avec l'Aînée vers 19h, PN m'a tout de suite cherchée. Je ne lui parlais pas, mais répondant à ses questions, il a tenté de me "harponner" sur chaque phrase que je lâchais.

    En effet, chaque mot était sujet à reproche.

    PN : "Pourquoi dans ton message l'autre jour, tu m'as dit "j'emmène l'Aînée dormir chez ma mère et elles iront voir le bébé de Ma Petite Soeur" ? Tu ne peux pas être plus directe ?

    Moi : J'ai dit les choses telles qu'elle étaient. Je n'ai rien à rajouter.

    PN : Pourquoi tu es dans l'évitement ?

    Moi : Je ne suis pas dans l'évitement. Je t'ai donné une information, c'est tout. Tu as ruminé ça pendant tout ce temps-là ?"

    PN m'a reprise sur chaque mot. Le petit jouet était revenu, il allait pouvoir s'amuser à nouveau. Il a dû beaucoup s'ennuyer ces 15 jours. Le samedi 23/07/11 après-midi où je suis rentrée, il était comme d'habitude allongé sur le canapé devant la télé. On n'avait pas échangé un mot.

     

    15 jours

    En tous cas, ces 15 jours m'ont fait un bien fou ! 15 jours sans être continuellement harcelée. 15 jours au calme avec moi-même. 15 jours à n'exister que pour moi-même. J'ai mis à profit cette période pour me recharger les batteries, mentalement et physiquement. J'ai suivi les conseils des lecteurs de mon blog, j'ai retenu les mots d'AKTS, afin de ne plus me laisser envahir par PN. Je crois que VisMaVie a employé le terme "déshabiter", c'est exactement cela. Je dois garder en tête que PN n'est qu'une petite chose insignifiante qui se débat tout seul, qui essaie de m'atteindre. Mais je dois me rappeler que ses reproches sont Sa Vérité et non la mienne, ni La Vérité. Comme dans les "accords toltèques" de Don Miguel Ruiz, entrant dans l'emprise de PN, j'ai passé avec lui l'accord (inconscient bien sûr !) que ce qu'il disait était la vérité ; aujourd'hui je réfute cet accord. C'est terminé ! Il faut que mon estime de moi soit en acier ! Pour cela, il faut que je me connaisse bien et que je n'oublie jamais que je suis une personne bien et qui veut le bien d'autrui. Vous pourrez lire par la suite que PN est très très fort pour retourner la situation et tenter de me faire croire que c'est moi la manipulatrice et lui la victime.

    J'ai maintenant l'énergie pour m'opposer à lui. On dit que l'opposition frontale avec les PN est vaine et qu'il gagnera toujours. Je le sais bien. Mais je sais aussi, qu'à me taire ces derniers mois, je l'ai laissé m'envahir verbalement, moralement et aussi physiquement. Il avait gagné du terrain. La raison était que je voulais épargner aux enfants les cris à la maison, car ils ont fini par croire et me dire que c'était moi la méchante qui criait sur Papa. Maintenant, j'ai décidé d'expliquer aux enfants que j'ai signé la demande de divorce car je ne supporte plus les disputes avec leur père et ses agressions à mon encontre. Et leur expliquer que je vais répondre à ses attaques.

    Les attaques

    • le lundi 25/07/11, Jumeau était tombé de vélo en colo et le directeur du centre avait tenté de me joindre. N'ayant pu décrocher correctement et le rappeler, j'avais appelé PN sur son portable pour savoir si le diecteur l'avait contacté, lui. PN me répond par une embrouille me disant qu'il allait passer la soirée au restaurant avec son collègue et son chef. Je lui dis sèchement que je n'en avais rien à faire de son programme et que je voulais savoir s'il avait eu des nouvelles de Jumeau. Là, il me répond enfin.
    • Le lendemain, PN m'envoie un SMS me demandant si j'avais des nouvelles de Jumeau. Je réponds que je lui ai parlé au téléphone. PN m'écrit : "En tout cas, tu l'as bien briefé". Je réponds : "c'est quoi briefé ?" J'étais prête à mordre. Il me répond : "C'est rien." Plus tard, à la maison, j'ai trouvé la lettre de Jumeau qui écrivait à l'adresse familiale "Bonjour papa". Oui j'avais informé les enfants que j'habiterais chez ma soeur. Et alors ?
    • le mercredi 27/07/11, alors que je démarais la voiture pour conduire l'Aînée chez ma mère, PN me téléphone pour me demander pourquoi je voulais le joindre. J'avais, comme décrit plus haut, laissé un message le prévenant que j'emmenais l'Aînée chez ma mère (afin qu'il ne me reproche rien ensuite). Il a commencé à me chercher, me disant qu'il ne me demandait rien et que je n'avais pas à l'appeler. J'ai riposté en lui demandant d'arrêter son petit jeu et de se conduire en adulte. J'ai crié dans le téléphone et je lui ai raccroché au nez.

    L'aînée, assise à côté de moi, m'a félicitée : "C'est bien, Maman ! Ne te laisse pas faire." Ensuite elle en est venue à me parler son petit copain depuis quelques mois et qui était méchant avec elle et qu'elle craignait de quitter. Cela m'a fait mal qu'elle ait pu être engluée dans une relation similaire à la mienne - non sans raison - et en même temps contente qu'elle en avait conscience et puisse le verbaliser. Du coup, nous avons un peu parlé des relations entre un homme et une femme, du respect, de la confiance, puis je lui ai annoncé que j'avais signé ma demande de divorce. Elle m'a dit : "Enfin, c'est bien."

    Des attaques de PN, j'en ai eu plein la figure le samedi 30/07/11. Des costauds. Mais cette fois-ci, j'ai tenu tête toute la journée. J'ai pris sur moi. C'était difficile. Il est 23h15. Je suis en train d'écrire cette note dans ma chambre au fond du garage dans mon clic-clac, c'est au tour de Jumeau de dormir avec moi ce soir. PN vient de sortir de ma chambre, il est venu jusqu'ici m'agresser encore une fois avant d'aller dormir.

    Jumeau a assisté à la dispute sans broncher, comme d'habitude, les yeux rivés sur son jeu de DS. Mais je sais bien qu'il est affecté. c'est alors l'occasion de lui parler. Je lui demande ce qu'il pense du comportement de son père ce samedi et à l'instant-même. Il me dit qu'il n'a pas arrêté de les embêter de de m'embêter aussi. Il dit que ce comportement n'est pas normal. J'acquièce et lui certifie que le comportement de leur père n'est pas normal. Que nous allons divorcer mais qu'il reste leur père.

    Demain, si j'ai le temps, je raconterai la journée du samedi : ça vaut le détour. Demain j'ai l'intention d'emmener les enfants à la piscine toute la journée afin de ne pas rester à la maison.

  • La déprime

    Déprime ? Dépression ?

    Je ne sais pas. Je ne suis pas docteur, ni psychologue.

    Depuis le départ des jumeaux en colonie, j'habite chez ma soeur qui est partie en vacances. Contrat gagnant-gagnant, je suis tranquille sans PN (mon mari appelé Pervers narcissique) et ma soeur a une concierge pour sa maison et une nounou pour son chat. Donc, samedi 16/07/11, je suis allée au commissariat faire une main courante précisant que je ne quittais pas le domicile conjugal. On m'a informée que la convocation de PN pouvait avoir lieu 1 à 2 mois après le dépôt de la plainte. Pas besoin de se mettre la rate au court-bouillon tous les jours.

    Le dimanche 17/07/11, je suis allée déjeûner en famille chez ma mère, puis avec les oncle, tante, cousins et frère, nous avons fêté les 94 ans de ma grand-mère dans sa maison de retraite.

    Le reste de la semaine, j'ai travaillé. Lundi 18/07/11, après le travail, je suis allée signer ma requête de divorce chez l'avocate. Ca y est, c'est fait.

    Le soir, je rentrais seule directement du boulot. Télé allumée de façon automatique, pour me tenir compagnie, surf sur Internet, petit apéro en solo, repas simplissime, quelques magazines, un film. La détente totale. La vie de célibataire. Mais paradoxalement, je trouvais que j'en faisais bien moins qu'avec la présence des 3 enfants et que la soirée passait quand même très vite. Couchée tard, levée tôt. Je ne sortais même pas.

    Cela fait une semaine que je ne subis plus les assauts de violence psychologique de PN, il n'a pas cherché à me contacter, à part un SMS me demandant le N° de téléphone de la colonie des jumeaux. Il m'a même répondu "Merci" !

    Malgré mon tête-à-tête avec moi-même que j'ai tant recherché, je ne me sentais pas bien. La solitude ne m'a jamais éfferayée. Au contraire, je prenais mon côté "ours". Autant parfois j'aime parler, autant je peux être taiseuse. Néanmoins, je ne parvenais pas à ressentir la sérénité. J'avais une sorte de vacuité dans ma tête et dans mon corps, une tristesse générale et un mal-être permanent. Une déprime ou une dépression ? Je ne sais pas. Pas encore médité. Ca m'énerve de ne pas réussir à le faire. Une semaine que ça dure.

    C'est peut-être comme un deuil avec ses différentes phases ? Tourner la page sur 18 ans de vie commune n'est pas anodin. J'ai même revécu en pensées la première fois que j'ai passé la nuit avec PN ! C'est bizarre. Cela ressemble à une personne en fin de vie et qui revoit son existence passer et défiler. J'ai lu quelque part récemment, qu'avant de pouvoir renaître, eh bien ... il fallait ... mourir !

    Puis, vendredi 22/07/11, c'était les résultats du concours de secrétaire médicale. Eh oui, encore un concours. Je suis devenue comme un athlète sur-entraîné à passer des concours. Je suis admissible, c'est-à-dire que je fais partie des 45 candidats retenus sur les 1347 inscrits, soit j'imagine environ 1000 candidats réellement présents. C'est pas mal. Je ne comptais pas trop sur ce concours, car j'avais stoppé les révisions puisqu'étant reçue au pré-concours de directeur d'établissements sanitaires et sociaux, il fallait que révise pour l'oral. Mais je suis contente d'avoir réussi celui-ci aussi. Les épreuves d'admission se tiendront en septembre. Réussir à ce concours me permettra de passer en catégorie B, donc augmenter mon salaire de misère actuel de 100 à 200 euros, sans devoir déménager en province (ce qui me terrifie).

    Cette victoire a eu un certain effet sur mon égo, car sans pour autant exploser de joie, je me suis sentie légère. Presque en joie. Mais pas plus que ça. Cependant c'était suffisant pour que je m'allège un peu.

    J'imagine, qu'au fond de mon inconscient, cette réussite a un certain impact sur moi. cela veut dire que je ne suis pas obligée de partir et que je peux maintenir mes enfants dans leurs habitudes actuelles. En même temps, je SENS que je dois partir pour ces 6 mois de formation au concours de directeur. J'en ai l'intime intuition.

  • Le harcèlement moral - Exemples, #3

    PN continue de m'agresser. Je me demandais dans une note ce que PN avait dans la tête et quelle raison il avait pour me harceler psychologiquement ainsi. J'ai compris. Le fait dêtre démarqué comme Pervers narcissique et manipulateur l'a fait sortir de ses gonds. Il ne supporte pas de perdre son jouet, l'objet de sa manipulation perverse et tant qu'à faire, ilo faut casser le jouet !

    Morceaux choisis de manipulation

    • Lundi 05/07/11, nous sommes tous dans la cuisine prenant le petit-déjeûner. Le pantalon que je porte est froissé, je l'enlève pour le repasser (la planche à repasser est dans la cuisine). Je suis en slip. PN est dans mon dos, fumant la fenêtre ouverte. Soudain, j'entends un léger bruit. Je me retourne et le regarde droit dans les yeux. Je lui demande ce qu'il vient de faire.

    PN : "Rien du tout.

    Moi : ...

    PN : Je viens de te prendre en photo avec mon téléphone portable.

    Moi : Qu'est-ce que tu vas en faire ?

    PN : tu verras bien..."

     

    • Samedi 16/07/11, nous emmenons les jumeaux en colonie de vacances au point de RDV à 6h30 du matin. Je monte dans la voiture de PN en lui disant que cette fois-ci je n'avais pas l'intention de rentrer à pied. PN me répond un truc du genre "Quelle conne". Arrivés sur place PN, nous nous garons à côté de mon (ex ?) amie IR et son mari D, dont les enfants partent aussi en colo. PN voit régulièrement ces amis sans moi. PN ferme sa voiture et se dirige vers le car sans prendre les valises.

    D. lui dit : "Bah alors, t'aurais pas oublié quelquechose ?"

    PN : "Ah ! C'est l'émotion. ... N'est-ce pas Lola ? Y a Pol Pot qu'est pas contente, elle va encore faire des histoires."

    Moi : Tu n'as pas besoin de m'humilier devant nos amis !"

    Eh oui, c'est comme ça qu'agissent les Pervers narcissiques. La tension est en place, PN lance des insinuations devant des tierces personnes et que seule la victime comprend. La victime se met en colère et PN s'étonne devant ces témoins de l'attitude de sa victime et constate avec les autres que la vicitme est folle.

    Pour ce qui me concerne, IR était une proche amie, mais elle a refusé de choisir entre PN et moi quand la situation s'est détériorée. IR a même choisi PN puisqu'elle déjeûne avec lui et P. (la veille de cette anecdote) et me parle ensuite sans rien me dire de son déjeûner.

     Il y a d'autres exemples. Je les relaterai plus tard.

    pissenlits

     

  • Pourquoi j'ai craqué

    Je suis humaine. Je suis un petit bout. Il y a trop de choses à porter sur mes épaules.

    Il y a le harcèlement quotidien de PN (mon mari appelé Pervers narcissique), ses humiliations et ses insultes. Il y a les démarches innombrables à faire pour se séparer. Il y a le changement qui fait peur. Il y a l'ignorance du lendemain. Il y a la peur. Celle du comportement de PN quand surgira la réalité de la convocation au commissariat, de la requête de divorce et celle de partir dans une autre ville et de ne pas réussir à gérer. Il y a la charge de travail que représentera la préparation aux concours. Il y a toutes les "plumes" que je vais laisser dans ce divorce (l'argent dont PN va me délester). Et puis, il y a surtout les enfants, leur scolarité qui sera forcément affectée, leurs habitudes qui seront modifiées.

    Ce soir-là, Jumeau a pleuré, puis Jumelle a pleuré aussi. Nous nous sommes serrés dans les bras tous les trois en laissant sortir tout notre chagrin. Cela m'a brisé le coeur. Je leur ai expliqué que leurs parents ne pouvaient plus continuer comme ça, que cette situation n'était pas normale, qu'un papa n'avait pas le droit d'insulter une maman comme ça tous les jours, que nous allions divorcer. Je leur ai aussi et surtout expliqué que le départ dans une autre ville était provisoire seulement et n'était pas insurmontable, puisque moi-même j'avais quitté mon pays à l'âge de 6 ans, que la perspective d'avoir un meilleur travail avec un meilleur salaire me permettrait de leur assurer un avenir plus sûr.

    Ce soir-là j'ai laissé les jumeaux dormir avec moi dans le clic-clac. Lorsqu'ils se sont endormis, je me suis effondrée. J'ai pleuré tout mon saoûl. Le lendemain, sur le route du boulot, je pleurais dans la voiture.

    Aujorud'hui, j'habite chez ma soeur qui est partie en vacances. J'ai dû aller au commissariat pour faire une n-ième main courante précisant que je ne quittais pas le domicile conjugal, les jumeaux sont partis en colonie de vacances samedi matin.

    Ce dimanche et hier soir, seule dans la grande maison vide, j'ai décompensé. Pas de collègues devant lesquels rester souriante et professionnelle, pas d'enfants devant qui rester forte et imperturbable, pas d'amis ou de famille devant lesquels rester digne. Pleurer, pleurer et encore pleurer.